Et puis il y a des victoires que vous arrachez à l’ennemi, au prix de mille sacrifices, en traversant le doute, la peur, la rage de vaincre pour enfin avoir en partage, le bonheur du triomphe glorieux.
Dans la Côte d’Ivoire digne en gestation, le profil des criminels dans la place, nous offre l’opportunité de connaître les différentes victoires évoquées ci-dessus.
En effet, en termes de profils ennemis, il y a d’abord ceux qui savent qu’ils sont morts. Soit parce qu’ils n’ont plus de place sur la terre après avoir trempé leurs mains surchargées d’amulettes et de bagues soi-disant mystiques dans le sang innocent de femmes et enfants Guéré ; soit parce qu’ils sont sous la malédiction des meurtres d’épuration ethniques commis à Abidjan dans les maisons des anciens cadres du FPI qu’ils occupent depuis l’invasion de la Côte d’Ivoire par la France le 11 avril 2011. Ceux-là savent qu’ils sont morts car il ne peut plus en être autrement pour eux. Leur palmarès crapuleux les a livrés à l’Ange de la Mort.
Ensuite, il y a ceux à qui il a été décerné un permis onusien de tuer. Je vais évoquer quelques noms. Dramane Ouattara (Mossi). Soro Guillaume (Sénoufo). Fofié Kouakou (Abron). Koné Zakaria (Mossi). Vous pouvez continuer l’énumération. Nous nous sommes arrêtés à cette courte liste car cela ne changera rien, qu’ils soient nommés ou pas.
Ceux-là donc sont de la race de Lucifer. Ils ont tous les traits iniques du diable. Le sang innocent versé est la magie de leur raison d’être. Le mensonge est leur manteau. L’arrogance est leur langage social. Le butin de vol constitue leur héritage familial. Ils sont des damnés. Ils sont parvenus seuls à ce statut. Personne ne les y a obligés. C’est pourquoi ils seront tous traités comme des cibles de premier choix. Mais ils ont déjà leurs noms inscrits dans le livre de la Mort. Donc, ils nous sont livrés entre les mains sans que nous n’ayons à faire grand effort.
Enfin, il y la racaille de mercenaires institutionnels. Avec eux, l’orgueil, l’imposture et le mépris fasciste nous imposent une victoire à arracher par la force des arguments de terrain. Sans état d’âme. Sans calcul. Tout doit être largement au-delà de leurs attentes au point que tout leur arsenal ne représentera qu’une plume entre leurs mains.
C’est donc de cela qu’il s’agit. Leur orgueil a précédé notre gloire. Notre victoire glorieuse. Au moins sur ce point, ils sont d’accord avec nous. Car l’histoire de l’humanité est pleine de témoignages. L’arrogance, le mépris et la suffisance qu’ils ont tous affichés au départ se sont transformés en lutte désespérée de survie. Or, parvenus à ce point en seulement 16 mois, après avoir bombé la poitrine et marché sur la dignité de tout un peuple, c’est qu’on est déjà dans le gouffre.
La seule incertitude entre eux et nous reste donc le Jour. Le Jour où ils goûteront l’amère potion de larmes de feu. Les larmes de colère des dignes fils de la Côte d’Ivoire s’offrant en sacrifice pour restaurer la dignité de la Mère-patrie.
Mais, ce jour. Quel est-il ?
La Révolution Permanente répond : Soyons raisonnables. Est-ce bon qu’ils le sachent avant qu’il ne les surprenne ? Ce Jour ?
Alors patience et action !
Pour la suite, qui vivra verra.