Côte d’Ivoire : de la guérilla médiatique à la guerre médiatique asymétrique !

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(Troisième Partie avec sous-titrage : décryptage de la Stratégie de Communication d’Alassane Ouattara de 1993 à ce jour)
 
[…] Avant d’aborder la problématique de la deuxième phase de notre combat, à savoir la guerre médiatique asymétrique, nous avons jugé bon de passer à présent, à une analyse à la fois pratique et pragmatique de la phase de guérilla que nous traversons.
 
Cette nouvelle approche nous invite donc à disséquer la tactique de l’ennemi avant d’esquisser une analyse qui prendra la forme d’un guide de travail du Guérillero.
 
De notre humble point de vue, l’ennemi n’a pas réellement changé son schéma de communication. Peut-être qu’il a déjà donné le maximum de lui-même et donc se retrouve actuellement en panne sèche après plus d’une décennie de mensonge. Peut-être que notre réveil a été si inattendu et d’une efficacité si déconcertante qu’il a perdu le nord.
 
Peu nous importe les raisons de son choix tactique. L’essentiel pour nous, est de comprendre ce qu’il fait en matière de communication.
 
Et à ce sujet, nous retenons que l’ennemi a communiqué autour d’une stratégie savamment élaborée qui se décompose en  4 grandes étapes.
 
La Première étape : le recrutement par l’instrumentalisation et le formatage des esprits.
Comme dans une stratégie marketing, l’ennemi a mis sur le marché un produit dont il a venté le mérite de façon exagérée. Ce produit n’est rien d’autre que le faussaire des années 90, celui que Konan Bédié a su dénoncer aux Ivoiriens comme étant un Mossi d’origine naturellement voltaïque. Mais l’équipe de communication de ce faussaire savait déjà ce qu’elle faisait. Elle a donc mis en avant, un certain nombre de concepts de manipulation et d’instrumentalisation qui a tourné autour des thématiques suivantes :

i.       La citoyenneté ivoirienne du faussaire : il fallait décréter et soutenir que l’imposteur et le faussaire était un produit d’origine ivoirienne, disons, de nationalité ivoirienne incontestable.  Si le label ivoirien était mis en doute, il fallait sortir un autre lapin du chapeau magique, c’est-à-dire :

ii.      Le problème identitaire en Côte d’Ivoire : la quête identitaire reste une quête légitime dans toutes les cultures. Dès qu’un individu revendiquant une identité nationale peut démontrer qu’il en est exclu pour des raisons arbitraires et injustes, il réussit toujours à rallier à sa cause, tous ceux qui sont susceptibles d’être dans son cas. Ici, venait ainsi de commencer le recrutement de tous les fils d’immigrés ivoiriens qui pour la plupart ont conservé la nationalité de leurs pays d’origine tout en ayant une culture et un mode de vie ivoiriens. Mais ce problème identitaire artificiellement créé à des fins de recrutement politique, va être manipulé à souhait, pour en faire une question d’identité générale en travaillant essentiellement sur deux axes :iii.    L’exclusion  et la xénophobie dont seraient victimes les métis ivoiriens: le schéma sera le suivant. Artificiellement, Alassane Ouattara, puisque c’est de lui qu’il s’agit, un faussaire notoirement reconnu comme tel par la Cour Suprême ivoirienne, va se faire passer pour un métis ivoirien de père voltaïque et de mère ivoirienne. Il proclamera qu’il est rejeté, exclu du jeu politique d’abord parce qu’il serait originaire, de par sa « fausse mère », du Nord de la Côte d’Ivoire, une région qui serait exclue du développement national et ensuite, parce qu’il serait victime de la xénophobie car son père est un Burkinabè, un Voltaïque. Mais la moisson pourrait être bien maigre si cette question d’exclusion se limite à un cas particulier. Donc son rayon de recrutement va être élargi pour prendre en compte :

iv.    L’exclusion de tous les musulmans, de tous les hommes portant des noms à consonance nordique, musulmane ou malinké : c’est de cette stratégie de communication et de recrutement que naquit la fameuse phrase, « on ne veut pas que je sois président parce que je suis du Nord et de confession musulmane ». A ce moment précis, on peut considérer que le produit  qui était mis en vente à partir du faux commence à faire parler de lui car il trouve des consommateurs dans une religion captive, dans une région concernée et au sein d’une population de fils d’immigrés poussée à la révolte. Mais tout cela est insuffisant. Alors, pour recruter plus large et rallier aussi bien les populations concernées à l’intérieur comme à l’extérieur de la Côte d’Ivoire à la cause défendue par une vraie fausse victime, il faut évoquer le problème crucial :

v.      L’expropriation des étrangers : en touchant à cette question, les stratèges de la communication du faussaire ne vont pas dans tous les sens. Ils choisissent le foncier rural car le foncier rural abrite les deux poumons de l’économie ivoirienne que sont le café et le cacao. A ce propos, la contestation de la loi de 1998 relative au foncier rural pourtant votée à l’unanimité par les députés appartenant au parti politique des contestataires, va préparer les esprits au plan international à une guerre de survie car de tous les conflits au monde, la terre représente l’une des causes premières, sinon la cause la plus importante.

Mieux, la question des terres du foncier rural ira au-delà des immigrés africains de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest). En effet, tel que posé, elle touche surtout les grands domaines et les grandes exploitations agricoles appartenant à des Français. Ils sont au nombre de 56 français environ. Et c’est pour régler le problème de ces 56 français que la loi de 1998 va être modifiée en 2004 pour une réécriture de son article 26 uniquement.  Pour permettre à tous ceux qui de loin ont entendu parler de cette modification de la loi sans savoir exactement à quoi tenait ce débat qui fit trembler toute la République, j’ouvre une petite parenthèse pour vous montrer comment la communication criminelle peut faire courir de graves risques à tout un peuple. Aussi veuillez trouver ci-après, en quoi a consisté la modification de la loi sur le foncier soi-disant pour régler un problème d’expropriation : « Article 26 ancien : Les droits de propriété de terres du Domaine Foncier Rural acquis antérieurement à la présente loi par des personnes physiques ou morales ne remplissant pas les conditions d’accès à la propriété fixées par l’article 1 ci-dessus sont maintenus à titre personnel.

Les héritiers de ces propriétaires qui ne rempliraient pas les conditions d’accès à la propriété fixées par l’article 1 ci-dessus disposent d’un délai de trois ans pour céder les terres dans les conditions fixées par l’article 16 ci-dessus ou déclarer à l’autorité administrative le retour de ces terres au domaine de l’Etat sous réserve d’en obtenir la location sous forme de bail emphytéotique cessible.[le reste n’a pas été modifié]Article 26 nouveau : Article 26 Amendé : Loi n° 2004-412 du 14 Août 2004 « Les droits de propriété de terres du Domaine Foncier Rural acquis antérieurement à la présente loi par des personnes physiques ou morales ne remplissant pas les conditions d’accès à la propriété fixées par l’article 1 ci-dessus sont maintenus. Les propriétaires concernés par la présente dérogation figurent sur une liste établie par décret pris en Conseil des Ministres.

Les droits de propriété acquis par des personnes physiques antérieurement à la présente loi sont transmissibles à leurs héritiers… » [le reste est une reprise de l’article 26 ancien en ajoutant aux deux derniers alinéas, un droit de préemption au profit des voisins de ces propriétaires au cas où ils décideraient un jour de vendre leurs terres]. Alors le recrutement terminé, il fallait passer au stade du pacte ethno-religieux :

vi.    L’union des fils du Nord : cette thématique est le résultat des manipulations qui ont précédé. Les ayant convaincus d’avoir un destin commun avec les métis ivoiriens fils d’immigrés, étant victime au même titre que les étrangers auxquels ils seraient assimilés, partageant le même sort que tous les musulmans d’Afrique de l’ouest vivant en Côte d’Ivoire, il fallait créer une union sacrée pour mener une lutte identitaire commune.

Bien évidemment, dans un tel contexte la République n’existe plus, les frontières nationales n’existent plus, la nation n’a plus de sens, la citoyenneté est juste bonne pour la poubelle. Ce qui donne désormais une identité à tous, c’est l’attachement à un homme, à celui qui incarne la fausse lutte pour la survie identitaire : Alassane Ouattara ; c’est aussi et surtout l’adhésion à un cadre politique d’expression, c’est-à-dire, l’adhésion pure et simple au RDR, le Parti politique d’Alassane Ouattara. Et pour sceller ce pacte, ils écrivirent la Charte du Nord. Cette étape franchie, ils sont passés à une nouvelle stratégie de communication :

vii.   La démolition de la République : la démolition de la République passe par la diabolisation de ceux qui incarnent les institutions de la République. Elle passe aussi et surtout par des attaques armées contres les institutions elles-mêmes. Et elle se nourrit nécessairement par des comportements anti-république et anti-citoyen. La démolition de la République passe au final par une destruction des fondamentaux de l’Etat ivoirien que sont l’économie  agricole et l’investissement étranger direct. C’est donc de cette stratégie de communication que naquit l’histoire des enfants esclaves dans les plantations de cacao ivoiriennes mais aussi et surtout cette affaire de 18 milliards de l’Union Européenne qu’auraient volés Konan Bédié et son Administration et qui fut l’alibi du premier coup d’Etat armé réalisé par Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire.

Comme ont le voit, cette Première étape de la communication de l’ennemi, qui était une étape de recrutement, de ralliement, de recherche d’alliés à l’International n’a pas été menée au hasard, dans l’improvisation ou l’amateurisme. Elle a été pensée, élaborée, développée et conduite avec efficacité pour aboutir en 2002, à la deuxième Etape de la stratégie de communication de l’ennemi : le refus de la République citoyenne et de l’Etat de droit.
 
La Deuxième Etape : le refus de la République citoyenne et de l’Etat de droit
 

Cette étape de la stratégie de communication de l’ennemi s’est traduite par une phase d’application de l’endoctrinement reçu à la Première étape. C’était la phase de la contestation active, la phase de l’expression d’un vrai faux désespoir de cause, la phase de la culpabilisation de faux bourreaux, la phase de la rébellion tout simplement.
 
Elle commence par une série d’attaques armées qui sont justifiées à travers une communication autour des thèmes de la lutte identitaire, du combat contre l’exclusion, de la défense des droits des étrangers menacés d’expropriation, de la protection des populations du Nord et des porteurs de noms à consonance nordique, malinké ou musulmane.
 
Elle évoluera vers les thématiques comme l’instauration de la démocratie, de l’Etat de droit, de l’égalité des citoyens, de la volonté de créer un pays d’immigration en citant le modèle américain en exemple. Mais paradoxalement, ils justifient la mise en œuvre de cette phase par une lutte armée face à des partis politiques aux mains nues.
 
Pour soutenir leur plan de communication, certains de leurs communicateurs vont travailler sur les axes suivants :
i.       La remise en cause de l’histoire de la Côte d’Ivoire : en la réécrivant comme celle d’un pays sans peuples autochtones, peuplé par des vagues successives d’immigrants, un pays dans lequel les premiers à immigrer refusent aux derniers arrivants, le droit de s’installer et de vivre du fruit du travail qu’ils ont abattu alors que les  premiers immigrés en étaient incapables ;
ii.      La remise en cause des acquis démocratiques : en les présentant comme obtenues sur la base de lois exclusionnistes, sur la base d’une Constitution excluant une partie de la population ivoirienne du processus démocratique, ils remettent ainsi en cause tout l’Etat de droit qui fonde la République. C’est donc cette stratégie de communication qui a été conduite par Soro Guillaume en tant que Chef rebelle salarié et par Monsieur Ouattara Alassane comme propriétaire et bénéficiaire de cette rébellion. C’est aussi et surtout la volonté de remettre en cause ces acquis démocratiques que Laurent GBAGBO, leader historique et tête de pont de ces acquis démocratiques, a été présenté comme un dictateur qui refusait que le processus démocratique vrai soit mis en route par le faussaire Alassane Ouattara.iii.    La déconstruction de l’Etat de droit : elle sera la première opération réussie et expérimentée avec succès dans les zones dites CNO (Centre Nord Ouest) aux mains des rebelles après la partition de la Côte d’Ivoire imposée par la France au lendemain de la rébellion armée de 2002. La déconstruction de l’Etat de droit visait d’abord un affaiblissement de l’Etat dont l’autorité légitime reste le garant des libertés individuelles. En l’absence d’Etat, ce sont les plus forts qui font la loi et donc qui disposent aussi bien de la vie des hommes que de leurs biens sans oublier l’appropriation discrétionnaire des biens publics par un groupuscule de chefs de guerre et leurs hommes. Il ne s’agit  là que d’un travail de sabotage, afin de faire disparaître les traces des actions de l’Etat au profit des populations du Nord présentées comme exclues du processus national de développement, et ainsi de justifier aux yeux d’une certaine opinion, par une communication démonstrative, les dénonciations calomnieuses qui ont été faites à l’encontre des dirigeants de la Côte d’Ivoire.
C’est donc cette étape cruciale, marquée par la violence gratuite visant à confirmer ou soutenir une stratégie de communication mensongère, qui fera place à la Troisième Etape de leur communication : la stratégie du pire. 

La Troisième étape : la stratégie du pire.
 
Vous vous en souvenez tous. Cette étape est celle qui a fait suite aux élections présidentielles du 28 novembre 2010. C’était l’étape de l’appel au meurtre et à la destruction.
 
Pour comprendre les prises de paroles et la stratégie de communication de cette étape, il faut remonter à la phase finale de la Première étape de leur stratégie qui n’est rien d’autre que la démolition de la République.
 
De façon ouverte, à travers leurs journaux et les médias occidentaux complices, ils ont appelé au bombardement et à la destruction, avec des moyens armés étrangers, des symboles de  la République de Côte d’Ivoire.
 
Ils ont notamment appelé à la création d’une coalition de mercenaires pour attaquer et tuer les citoyens de la Côte d’Ivoire. S’ils ont osé appeler à tuer les citoyens, c’est parce qu’ils avaient été formatés dès la Première Phase et à partir de la Deuxième Phase de leur stratégie de communication, à avoir des comportements anti-citoyen et anti-démocratiques.
 
Cela donc les prédisposait à haïr aussi bien les lois que les hommes qui s’identifient à la République de Côte d’Ivoire et aux lois républicaines de ce pays. Ils avaient été formatés à conduire un projet d’agression contre une République dont ils ne se reconnaissent pas et contre des lois qu’ils considèrent comme les ayant exclus.
 
Alors, tout le sens de cette phase de communication intense faite d’offenses graves au Président GBAGBO par des journalistes de la coalition qui organisa la razzia de la Côte d’Ivoire, ne visait pour seul but que de traîner dans la boue ce symbole fort de l’Etat de droit, de la démocratie, des libertés publiques et de la République qu’il incarnait comme pour dire à leurs hommes : de la façon dont nous traitons leur chef, c’est comme ça qu’il faut les traiter tous. Il faut les trainer dans la boue, il faut les tuer, il faut détruire tout ce qu’ils ont déjà fait, il faut remettre tout en cause, car la vraie République de Côte d’Ivoire, le vrai Etat ivoirien, la vraie économie nationale, la vraie démocratie, le vrai citoyen ivoirien, c’est Alassane Ouattara qui va les mettre en place.
 
Après donc cette folie de la Stratégie du pire, ils ont pris le pouvoir dans le sang, par les armes, avec à leur tête la France. Celle-ci visait un tout autre objectif : le pillage des matières premières et la reprise en main des secteurs stratégiques de l’Economie ivoirienne.
Mais la coalition des rebelles avec à leur tête Alassane Ouattara avait son agenda personnel : créer une République des gens du Nord et des immigrés, repeupler la Côte d’Ivoire, créer une nouvelle citoyenneté, arracher tout ce que les anciens citoyens possédaient comme terres agricoles et acquis socioprofessionnels, établir un pont de transvasement des richesses ivoiriennes vers son pays d’origine le Burkina Faso et ensuite, mettre le feu puis quitter le pays.
 
C’est donc cette approche qui sous-tend la nouvelle stratégie de communication de ces charognards dans cette étape quatrième de leur guerre médiatique contre la Côte d’Ivoire : la Stratégie de la confirmation.
 
Quatrième Etape : la Stratégie de la confirmation
 
Alassane Ouattara et ses alliés ou complices ne sont pas à cours d’inspiration. Ils ne font que parachever leur stratégie de communication. A un moment aussi crucial de la célébration de l’aboutissement d’un long processus de communication criminelle, ils ne peuvent pas s’offrir le luxe de baisser les bras.
 
En effet, comme vous le verrez, aussi bien dans les débats hors Côte d’Ivoire qu’en Côte d’Ivoire, aussi bien dans les débats télévisés que sur Internet, lorsqu’ils ont fini de réciter les clichés qu’ils avaient fabriqués contre le Président GBAGBO ou contre les Lois de la République, ils sont incapables d’argumenter et d’apporter des idées nouvelles.
 
C’est pourquoi dans leurs journaux, ils travaillent à confirmer les anciens clichés du genre GBAGBO est un dictateur, GBAGBO pratiquait la xénophobie et l’exclusion ; GBAGBO et les populations du Sud voulaient exterminer les gens du Nord, les étrangers ; ce sont les étrangers qui ont fait la Côte d’Ivoire, GBAGBO a volé l’argent, etc. etc. Et quand ils ont fini de dire ces âneries, ils ne font qu’une seule chose : balancer des faux scoops dans la presse et être incapables de confirmer ou d’apporter le moindre élément de preuves.
 
L’enjeu d’une telle manière de communiquer, c’est la cible politique Laurent GBAGBO. C’est aussi la volonté d’induire en erreur et de prendre par les sentiments, la Communauté dite internationale qui est envahie par le doute et le sentiment de culpabilité après avoir été aussi idiote pour boire tout ce mensonge qui lui fut servie durant près de deux décennies.
 
Mais face à la Stratégie de la confirmation du mensonge, il y a nous autres, les guérilleros de la Vérité. Nous avons de la matière première en abondance. Mais nous devons regarder à tous ces schémas de communications exposés plus haut pour mettre à nu la stratégie de l’ennemi, afin de ne pas nous laisser entraîner dans un jeu de communication partielle.
 
Alors question bilan : depuis le début de notre guérilla médiatique à ce jour, avons communiqué, bien communiqué pour nous donner demain, les chances d’amorcer une Révolution économique, politique, culturelle, sociale et diplomatique sans avoir à traîner au pied, les survivances de ces 20 années de mensonge, de diabolisation, de déconstruction et de sabotage orchestrés par Alassane Ouattara et ses hommes ?

Je dirai partiellement « Oui ». Nous avons communiqué et nous communiquons pour rétablir la Vérité sur les élections truquées avec l’aide de la France et de l’ONU le 28 nombre 2010. Aujourd’hui, la Vérité est connue de tous. Mais il reste un questionnement fondamental qui se dresse sur le chemin de la manifestation de cette Vérité: faut-il renier la France de Nicolas Sarkozy et désavouer l’ONU de Ban Ki-Moon au nom duquel agissait le corrompu Young Ji Choi ou faut-il passer en pertes et profits, la razzia de la Côte d’Ivoire en courant le risque de créer un fâcheux précédent aux conséquences incalculables ? Et ce questionnement s’adresse aux tenants actuels des rênes de la France et des droits de véto à l’ONU. Mais la réponse à ce questionnement dépend de nous.
 
C’est pourquoi nous avons transmis et nous transmettons par des actions éparses et précises, la Vérité au monde entier. Et je voudrais dire mon admiration pour les guérilleros Steve Beko, Touré Zeguen, Prisca Stani, Woyou-Mogoh Beugré, Alain Bouikalo, Shlomit Abel, etc. etc.
 
Mais ayons le triomphe modeste et posons-nous la question : avons-nous assez fait pour nous donner l’assurance d’une guérison totale du formatage des esprits avec le faux, de l’instrumentalisation qui a fait des uns et des autres des ennemis de la Loi et de la République normale ; avons-nous pris en compte toute la dimension psychologique de cette communication méchante et criminelle qui est devenue une maladie qui touche les adhérents à la Charte du Nord et au Programme de repeuplement de la Côte d’Ivoire, afin de créer les conditions de l’Ivoirien nouveau et de la Côte d’Ivoire nouvelle ?
 
Sur ce point, nous ne pouvons pas nous contenter du peu. Nous devons nous évertuer à apporter une réponse intégrale. Une cure générale s’impose. C’est pourquoi nous devons élargir les lignes de front.
La guérilla médiatique qui s’offre à nous comme la panacée a donc besoin d’ouvriers. C’est pourquoi ceux qui communiquent et qui écrivent doivent grossir aussi bien en nombre qu’en qualité.
 
Il faut que ceux qui en ont la capacité, regardent aux thématiques qui ont déjà été traitées par l’ennemi de la République et des Lois dans sa stratégie de communication d’hier à aujourd’hui. Et que chacun, par une contribution unique ou permanente, apporte sa pierre à l’édifice.
 
Mais il faut bien savoir comment nous y prendre à cette étape de notre combat. Il faut donc comprendre les enjeux d’une communication ou de toute communication sur les questions importantes qui ont été manipulées pour semer la graine de la division et de la guerre en Côte d’Ivoire.
 
De notre humble point de vue, chacune de nos communications dans cette phase de guérilla doit prendre en compte la méthodologie suivante :
 
i.       Désigner chacune des cibles de notre combat par l’expression qualificative appropriée. Ainsi, il ne faut jamais faire mention d’Alassane Ouattara comme président ou chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire. Il ne faut jamais l’évoquer comme l’Ivoirien Alassane Ouattara. Il ne faut jamais évoquer ses actes signés comme étant des décrets, des ordonnances, des décisions présidentiels.
Cependant, il  faut parler de lui comme étant simplement Alassane Ouattara. Il faut l’évoquer à la tête de la Côte d’Ivoire avec les expressions suivantes : l’Imposteur d’Abidjan, le Génocidaire d’Abidjan, le Boucher d’Abidjan, le Mendiant d’Abidjan, le Faussaire, l’Usurpateur, le Mossi, le Moro Naba, ADO Malédiction, ADO Mensonge, ADO Sans Solution, etc. etc.
Concernant les zozos qui l’accompagnent dans son aventure ivoirienne, un Criminel comme Soro Guillaume ne doit jamais être appelé Le Premier Ministre ou le Président de l’Assemblée Nationale. Non. Pour la Presse imprimée, et afin d’éviter la censure, vous pouvez le désigner par le Patron de l’ex-MPCI, le Chef des ex-Forces nouvelles, l’ex-Patron des FRCI, l’ex-Chef de Guerre, etc. etc.
 
Pour nous autres, c’est évident. Nous appelons le chat, un chat. Donc, c’est plus simple. Entre le Chef rebelle et le Criminel, nous avons le choix à souhait. Mais jamais, nous ne devons l’évoquer sous l’appellation le Petit Gros, car cette appellation a finalement pris la forme d’un gentil sobriquet.
 
ii.      Evoquer le transfèrement et la détention illégale du Président GBAGBO à la Haye, comme étant une déportation perpétrée par la France de Nicolas Sarkozy et en fonction de la future posture de Hollande, on pourrait parler de déportation par la France tout court. Il faut aussi parler d’Agression coloniale quand on évoque l’attaque française contre les institutions de la République de Côte d’Ivoire. Il faut parler de la libération du Président GBAGBO comme la fin du kidnapping ou la fin d’un enlèvement terroriste.
 
iii.    Pour la suite des événements annoncés abondamment par les hommes de Dieu et même par certains analystes avertis, il faut parler de Lutte d’indépendance, de Lutte anticoloniale, de Combat contre l’Imposture, de Légitime défense, d’Action pour la restauration de la République, de Lutte démocratique pour le retour de l’Etat de droit, de Libération des terres accaparées par des bandes armées, etc.
 
Pour l’heure, nous avons l’Internet avec les sites Web et radios de Résistance Patriotiques comme la VRA (Voix de la Résistance Africaine). Demain, il nous faudra avoir des télévisons câblées, des chaînes privées numériques, des outils de communication virale performants, mais il nous faudra aussi et surtout de la discipline, le respect du travail de l’autre.
 
Il nous faudra, comme il nous le faut aujourd’hui, éviter de traiter chaque guérilléro comme un concurrent dans une quelconque quête d’audience. Il faut avoir à l’esprit que nous communiquons parfois, je dirai assez souvent pour les Patriotes ; mais il ne faut jamais oublier que nous communiquons aussi pour toute cette Communauté dite internationale qui reste le premier fouet qui a servi à nous flageller  sans discernement, parce qu’elle avait été instrumentalisée par le mensonge et la désinformation.
 
Nous devons donc promouvoir les actions des uns et des autres. En ayant à l’esprit que nous menons un combat commun, pour un but commun, afin de réaliser un idéal pour un même peuple, une même Nation, la même Afrique.
 
Dans cette phase cruciale, nous devons éviter de conduire des communications contre des Patriotes engagés corps et âme dans la Résistance. Mais nous devons barrer la route à toute personne, fût-il un Patriote qui tentera de nous pousser à la soumission, à l’allégeance ou à une volonté inavouable de passer en pertes et profits, le calvaire que vivent les Ivoiriens.
 
Bref. Pour ceux et celles qui n’ont pas bien compris les deux Premières Parties de ces Numéros Spéciaux de la Révolution Permanente consacrés à la guerre de Communication, je formule le vœu qu’à partir de cette Troisième Partie, ils retrouvent leurs marques. Dans tous les cas, nous nous efforcerons de revoir le style d’écriture pour que nous soyons au même niveau de compréhension lorsque la semaine prochaine, nous nous attaquerons à la Guerre médiatique asymétrique, de Légitime défense, d’Action pour la restauration de la République, de Lutte démocratique pour le retour de l’Etat de droit, de Libération des terres accaparées par des bandes armées, etc.
 
 Pour l’heure, nous avons l’Internet avec les sites Web et radios de Résistance Patriotiques comme la VRA (Voix de la Résistance Africaine). Demain, il nous faudra avoir des télévisons câblées, des chaînes privées numériques, des outils de communication virale performants, mais il nous faudra aussi et surtout de la discipline, le respect du travail de l’autre.
 
Il nous faudra, comme il nous le faut aujourd’hui, éviter de traiter chaque guérilléro comme un concurrent dans une quelconque quête d’audience. Il faut avoir à l’esprit que nous communiquons parfois, je dirai assez souvent pour les Patriotes ; mais il ne faut jamais oublier que nous communiquons aussi pour toute cette Communauté dite internationale qui reste le premier fouet qui a servi à nous flageller  sans discernement, parce qu’elle avait été instrumentalisée par le mensonge et la désinformation.
 
Nous devons donc promouvoir les actions des uns et des autres. En ayant à l’esprit que nous menons un combat commun, pour un but commun, afin de réaliser un idéal pour un même peuple, une même Nation, la même Afrique.
 
Dans cette phase cruciale, nous devons éviter de conduire des communications contre des Patriotes engagés corps et âme dans la Résistance. Mais nous devons barrer la route à toute personne, fût-il un Patriote qui tentera de nous pousser à la soumission, à l’allégeance ou à une volonté inavouable de passer en pertes et profits, le calvaire que vivent les Ivoiriens.
 
Bref. Pour ceux et celles qui n’ont pas bien compris les deux Premières Parties de ces Numéros Spéciaux de la Révolution Permanente consacrés à la guerre de Communication, je formule le vœu qu’à partir de cette Troisième Partie, ils retrouvent leurs marques. Dans tous les cas, nous nous efforcerons de revoir le style d’écriture pour que nous soyons au même niveau de compréhension lorsque la semaine prochaine, nous nous attaquerons à la Guerre médiatique asymétrique, de Légitime défense, d’Action pour la restauration de la République, de Lutte démocratique pour le retour de l’Etat de droit, de Libération des terres accaparées par des bandes armées, etc.
 
 
Pour l’heure, nous avons l’Internet avec les sites Web et radios de Résistance Patriotiques comme la VRA (Voix de la Résistance Africaine). Demain, il nous faudra avoir des télévisons câblées, des chaînes privées numériques, des outils de communication virale performants, mais il nous faudra aussi et surtout de la discipline, le respect du travail de l’autre.
 
Il nous faudra, comme il nous le faut aujourd’hui, éviter de traiter chaque guérilléro comme un concurrent dans une quelconque quête d’audience. Il faut avoir à l’esprit que nous communiquons parfois, je dirai assez souvent pour les Patriotes ; mais il ne faut jamais oublier que nous communiquons aussi pour toute cette Communauté dite internationale qui reste le premier fouet qui a servi à nous flageller  sans discernement, parce qu’elle avait été instrumentalisée par le mensonge et la désinformation.
 
Nous devons donc promouvoir les actions des uns et des autres. En ayant à l’esprit que nous menons un combat commun, pour un but commun, afin de réaliser un idéal pour un même peuple, une même Nation, la même Afrique.
 
Dans cette phase cruciale, nous devons éviter de conduire des communications contre des Patriotes engagés corps et âme dans la Résistance. Mais nous devons barrer la route à toute personne, fût-il un Patriote qui tentera de nous pousser à la soumission, à l’allégeance ou à une volonté inavouable de passer en pertes et profits, le calvaire que vivent les Ivoiriens.
 
Bref. Pour ceux et celles qui n’ont pas bien compris les deux Premières Parties de ces Numéros Spéciaux de la Révolution Permanente consacrés à la guerre de Communication, je formule le vœu qu’à partir de cette Troisième Partie, ils retrouvent leurs marques. Dans tous les cas, nous nous efforcerons de revoir le style d’écriture pour que nous soyons au même niveau de compréhension lorsque la semaine prochaine, nous nous attaquerons à la Guerre médiatique asymétrique,cette phase de la communication qui accompagnera la Révolution proprement dite. [Fin de la Troisième Partie]
 
A Très bientôt.
                                                      
Hassane Magued

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