La crise du front populaire ivoirien va-t-elle enfin s’achever ? On pourrait être tenté de le croire. Car si l’on s’en tient à la déclaration du collectif des 2/3 des membres du comité central faite hier à la fondation Mémel Fotê, Pascal Affi N’guessan ne sera plus le président du FPI passé ce vendredi. Les 333 membres du comité central organisent en effet ce jour, une session extraordinaire du comité central au QG de Laurent Gbagbo sous la présidence du doyen d’âge de l’assemblée, a affirmé Alphonse Douati qui a lu la déclaration. Parce que d’une part, « Affi N’Guessan a montré qu’il est un récidiviste notoire en matière de non respect de la ligne du parti et des décisions des instances » et que d’autre part son incapacité à organiser la session extraordinaire du comité central alors qu’il n’a, en la matière, qu’une compétence liée, est considérée comme une preuve de démission au sens de l’article 90-4 des statuts du parti. Dès lors, « le comité central, dans la forme prescrite du fait de la démission du Secrétariat Général induite par l’attitude du président Affi, (est compétent) à organiser la Session Extraordinaire du comité central à l’initiative du doyen d’âge de cette instance»
En jeu
Les initiateurs de ce comité central extraordinaire évoquent l’article 49 des statuts du FPI qui autorise qu’en cas de démission du président du FPI face à son devoir de faire fonctionner le parti, un doyen d’âge préside la rencontre.
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