La destruction du monde musulman et l’assassinat d’Arabes a rapporté une fortune au charlatan-philosophe Bernard-Henri Lévy. L’ennemi déclaré des nations progressistes arabes a aujourd’hui tellement d’argent qu’il ne sait pas quoi en faire. Connu pour ses goûts du luxe, l’allié objectif des groupes terroristes islamistes s’était mis au lendemain du «printemps arabe», dont il a sans relâche fait la promotion, à acheter avec une grande frénésie des maisons de maître un peu partout dans le monde.
Mais au bout d’un certain temps, il s’est rendu compte qu’il en avait trop. Le «spin doctor» de Nicolas Sarkozy, dont la guerre contre la Libye en 2011 a déstabilisé durablement le Maghreb et le Sahel, se plaint même de ne pas pouvoir en jouir pleinement.
Bernard-Henri Lévy a ainsi confié à Bloomberg dans un article publié lundi qu’il était contraint de vendre une de ses villas au Maroc, à Tanger, faute de pouvoir en profiter suffisamment. «Je partage mon temps entre Paris, New York et Marrakech. J’ai trop de maisons dans le monde, et hélas, l’année ne dure que 52 semaines», a-t-il confié à l’agence américaine.
Et c’est l’une de ses deux maisons acquises au Maroc pour une bouchée de pain qu’il compte «sacrifier» en premier. Prix de la demeure mise sur le marché ? 6 millions d’euros, en vente sur le site de Christie’s International Real Estate, pour 600 mètres carrés situés «au sommet d’une falaise, face à Gibraltar, au point précis où se côtoient l’Atlantique et la Méditerranée», affirme Bernard-Henri Lévy (BHL), bon vendeur. C’est que l’humanitaire-escroc veille scrupuleusement à ce que son investissement lui rapporte un maximum.
Maintenant, il faut voir si la vente de cette maison achetée avec les sangs des Arabes ne renvoie pas à une crainte de BHL de voir le Maroc sombrer dans une crise prochaine. Car, c’est connu, là où Bernard Lévy passe, la situation sécuritaire se détériore, les conflits confessionnels et sectaires s’intensifient et des massacres horribles sont commis. A la place des Marocains qui lui ont ouvert leurs portes, je commencerai sérieusement à m’inquiéter.
Sadek Sahraoui
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