Castro mort : Les Chacals ricanent et accusent. Pourtant, les statistiques sur leurs crimes sont effrayantes [Dr Feumba Samen ]

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El Commandante est mort. Préparant son pays à cette éventualité, il déclara en Avril 2016 ceci. “Mon tour viendra bientôt. Notre tour viendra, mais les idées des communistes cubains resteront.” Une mise en garde qui vaut son pesant d’or. A peine décédé, les chacals ricanent. Tous voudraient le voir incinérer avec ses idées.

Secte Menard-Wallerand

En Europe ils sont nombreux dans la classe politique alignée sur la pensée du Capital-financier-international à crier victoire sur la dépouille d’El Commandante.

Ainsi, la mort de Castro est pour Wallerand de Saint-Just, celui d’un “dictateur particulièrement sanglant… néanmoins encensé,” qui selon les calculs du député Front National Me Gilbert Collard, est “un assassin de moins.” Sur combien et sur la base de quelles hypothèses? Collard ne pipe pas mot. Robert Menard, raciste-despote qui a confisqué RSF pendant un quart de siècle a exprimé “une pensée pour les victimes du dictateur communiste.” Une note non-dissonante de celle des dépendants de l’ordre mondial. Les maîtres que Castro a déculottés.

Loge Québécoise de Maxime Bernier

Le député Québécois conservateur de Beauce Maxime Bernier a facebooké, “je n’arrive pas à croire que notre PM–Justin Trudeau–exprime une ‘profonde tristesse’ et considère comme un ‘ami’ un dictateur méprisable qui a tué et emprisonné des milliers d’innocents et exilé plus d’un million de personnes.”

La position de ce candidat dans la course à la direction du Parti conservateur se justifie. Elle est caractéristique de ceux qui, comme lui, sont le produit des institutions financières et bancaires. Dans un pays normal, les propos de ce divorcé sonneraient creux.
La diarrhée verbale contre Fidel Castro ne s’arrête pas aux portes du Canada.

Cooking Spirit Républicain

Aux Etats Unis, le Sénateur Ted Cruz s’extasiait online. “La mort de Fidel Castro ne peut pas ramener ses milliers de victimes, ni apporter le réconfort à leurs familles.” Puis avait “appelé les dirigeants Américains à boycotter les funérailles de Castro.” A ces propos du Républicain qui s’était terré du vivant de Castro comme tous ceux qui élèvent la voix contre sa dépouille, Donald Trump, le plus élevé d’entre eux a sa cadence. Après un tweet laconique, “Fidel Castro is dead!,” il l’a traité de “dictateur brutal” laissant en héritage “les pelotons d’exécution, le vol, la souffrance inimaginable, la pauvreté et le déni des droits fondamentaux de l’homme.”

Ce technicien du béton et scanneuriste des zones féminines interdites, ne pouvait pas dire mieux pour se ridiculiser. Il en a l’habitude. Il est aussi capable de mettre en exécution tout ce dont il déverse sur la dépouille de Castro. Son tempérament violent est une explication. Une vidéo, le montrant sur un ring tondre en mondovision, le président international de la Fédération de Catch, maîtrisé par ses badauds-catcheurs. Une barbarie achevée. Un tel individu, en possession d’une arme dans un pays en proie aux traitres à la nation ferait un carnage.

Sur le chapitre des crimes de masse, des faits historiques témoignent contre ces “klaxonneurs-moralisateurs.”

De Gaulle et Mitterrand, des Criminels Encensés

En France, Charles de Gaulle et François Mitterrand servent comme base à l’imitation aux politiques Français. Ces criminels de guerre ont, selon les époques, rasé l’Ouest Cameroun et l’Algérie, et décimé les Rwandais. A leurs actifs, on ne compte pas quelques milliers de morts comme attribués à Castro. Ou 3000 à Gbagbo. Mais des centaines de milliers à plus du million selon les sources.

Robert Menard, élève modèle, a appliqué la leçon. Soutien médiatique incontesté d’Alassane Ouattara, il a théorisé les mots de guerre qui ont construit la machine à crimes de cet assassin en Côte d’Ivoire. Il est donc co-auteurs du génocide Wé et de 228 prisonniers qui auraient disparu selon leur complice Amnistie Internationale.

Outre la France, l’occident qui affectionne tenir une comptabilité macabre, qu’il utilise comme arme géostratégique pour harceler ses ennemis, a lui aussi un registre noir bien fourni.

Crimes Occidentaux en Chiffres

Inventaire. En Italie, Benito Mussolini a tué 400 000 êtres humains. En Irak, l’embargo imposé par George Bush a coûté la vie à 1,2 million d’enfants. La première guerre mondiale a laissé sur les carreaux environ 17 millions de morts. La seconde, 50-55 000 000 morts. La bombe lâchée sur Nagasaki a fait 200 000 morts. L’agression du Vietnam a éteint plus de 5 millions de vies humaines. La guerre en Bosnie/Kosovo a convoyé sous terre plus de 500 000 personnes. La guerre en Irak a causé environ 12 000 000 décès.
Castro est un joueur de billes à côté de ses professionnels du crime. Laurent Gbagbo déporté à la CPI pour 3000(?) morts orchestrés par la coalition Ouattara-Sarkozy-Ban Kim Moon-Obama, un ange.

Barking Up the Wrong Tree

Ces statistiques non exhaustives indiquent que les occidentaux qui s’époumonent à indexer les victimes de Castro, “aboient sur le mauvais arbre.” Puisque les vrais dictateurs-criminels sont ailleurs. Cependant, dans cet univers ténébreux, tout n’est pas totalement sombre. Tout comme dans un kilo de mensonge, il y a toujours un gramme de vérité. Ce gramme de vérité dans le paquet de mensonge tissé sur la mort de Castro, c’est François Hollande, président Français. Il reconnaît les valeurs du commandant en chef de la Révolution Cubaine.

Reconnaissance du Camp Ennemi

En 2015 dans le cadre de sa visite officielle à Cuba, le premier d’un président Français depuis l’indépendance de l’Ile en 1898, Hollande déclara. “Quand vous êtes dans l’histoire, vous n’avez pas besoin de l’évoquer. C’est quand vous ne l’êtes pas que vous en avez besoin.” Une leçon politique à Sarkozy qui a Dakar croyait qu’il était dans l’Histoire et pas les Africains.
S’exprimant sur la capacité intellectuelle du vieux combattant, Hollande avait dit, “ce qui m’a frappé, c’est … son acuité intellectuelle, sa réflexion.” les Menard et autres Cruz en passant par Bernier, ont déjà perdu cette acuité intellectuelle si l’on s’en tient à leur déclaration.
Poursuivant, Hollande assimila Castro à “l’Histoire du monde.” “J’ai rencontré le président Fidel Castro et je voulais avoir ce moment d’histoire, parce que c’est l’histoire de Cuba, l’histoire du monde. J’avais devant moi un homme qui a fait l’Histoire.” Il ajouta, “il y a forcément un débat sur ce qu’a pu être sa place, ses responsabilités.” Normal. Ce débat s’impose par rapport aux grands hommes de l’Histoire. A la différence que Castro c’est l’Histoire. “Venant à Cuba, je voulais rencontrer Fidel Castro. Je sais ce qu’il a pu représenter pour des peuples, y compris en France, et donc il y avait cette volonté de ma part d’aller vers lui.” Un rêve d’enfant. Rencontrer ce monument, enfin réalisé.

L’exilé et universitaire Cubain Jacobo Manchover reconnaît en Fidel, un monument historique. Et ce qu’il représente pour les hautes autorités de ce monde qui vont à Cuba “chercher leur photo avec Fidel pour leur gloire.” Une référence donc. La raison?

Héritage Vrai d’El Commandante

El Commande meurt en paix. Il a offert à son peuple l’indépendance d’esprit, premier atout pour toute lutte d’affranchissement. Ceci au prix du sang et de la sueur. Défiant à une distance d’à peine 93 miles le plus puissant des Etats de la coalition anti Castro, humiliant la CIA, le FBI, et les anticastristes repliés aux Etats Unis.

Jusqu’à la Victoire, Toujours

Fidel Castro s’est donc endormi pour l’éternité selon qu’il avait été écrit et non pas par la main de l’homme. Mieux, à ses funérailles, les chacals fuiront. Ils n’y envahiront pas l’espace comme ils l’ont fait avec les restes de Nelson Mandela. Il n’y a qu’en Afrique où l’impérialiste peut mépriser, ridiculiser, tuer, aller au deuil, recevoir la place d’honneur, donner le speech mémorial en ricanant.

Dr Feumba Samen 

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