La CEI ne peut pas décider de proroger la date de distribution des cartes d’électeurs
KKB dénonce la prorogation du délai de la distribution des cartes d’électeurs. KKB exige le report de la présidentielle car « sauf fixation d’une nouvelle date du scrutin au-delà du 25 Octobre 2015, la CEI ne peut pas décider de proroger la date de distribution des carte d’électeurs ».
Le candidat indépendant à l’élection présidentielle du 25 octobre prochain, Bertin Konan Kouadio dit KKB a dénoncé, samedi, la prorogation par la Commission électorale indépendante (CEI) du délais de distribution des cartes d’électeurs.
« Je voudrais rappeler ici à la CEI et aux ivoiriens qu’au terme de la disposition de l’article 15 nouveau issu de la loi du 2 avril 2015 et je cite « la distribution des cartes d’électeurs s’achève au plus tard huit jours avant le scrutin », a expliqué KKB dans un entretien à APA.
« C’est-à-dire ce jour 17 Octobre 2015, en conformité avec la date du scrutin qui a été fixé par décret au 25 octobre 2015″, c’est la fin de la distribution des cartes d’électeurs, a-t-il rappelé.
En conséquence, a expliqué M. Kouadio, « sauf fixation d’une nouvelle date du scrutin au-delà du 25 Octobre 2015, la CEI ne peut pas décider de proroger la date de distribution des cartes d’électeurs ».
« Je tiens donc au stricte respect de la disposition réglementant le scrutin présidentiel », a-t-il poursuivi, ne comprenant pas que la CEI pusse commettre cette « forfaiture » de proroger cette date à la demande du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) et du FPI (Front populaire ivoirien ».
La fin de la distribution des cartes d’électeurs initialement prévue pour ce « samedi 17 octobre » 2015 est « prorogée jusqu’au mercredi 21 octobre à 17 heures, délai de rigueur », a annoncé la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans un communiqué transmis, samedi soir, à APA, le Président de la CEI, Youssouf Bakayoko justifie ce report par la volonté de « permettre à un plus grand nombre d’électeurs de retirer leur carte et de pouvoir effectivement exercer leur droit civique le 25 octobre prochain ».
« Tout en réitérant sa volonté d’organiser des élections inclusives et crédibles, la CEI compte sur le civisme de chacune et de chacun en cette période sensible du processus », a conclu M. Bakayoko.
APA
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