Transport, ports, logistique, plantations…Grace à la privatisation des entreprises nationales Africaines dont Alassane Ouattara a été un des promoteurs-tout comme il a été l’un des acteurs principaux de la dévaluation du Franc des Colonies Françaises d’Afrique-FCFA-, la Corporate Bolloré Africa Logistics-BAL-est devenue une actrice incontournable dans le tissu économique comme dans la vie politique du Cameroun.
Structures Visibles
Concessionnaire de la société de chemin de fer Cameroon Railways-CAMRAIL-pour 35 ans-1999-2034. Il a obtenu le terminal à conteneurs du port de Douala sur quinze ans-2005-2020. Sa corporate a commencé à tendre ses tentacules dans la sphère économique Camerounaise en 2008. Comme une mauvaise herbe-Bolloré en est une —, il avale et détruit l’éclosion du tissu économique national et local de Douala, la capitale économique à Garoua, dans le nord, en passant par Yaoundé, la capitale politique, ou ses différentes agences se sont investies. Récemment, Bolloré a aussi acquis le terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi.
Outre les ports et le transport, Ce groupe des dépeceurs du continent, gère la Société d’Exploitation des Parcs à Bois du Cameroun-SEPBC. Exploite 8 400 hectares de palmiers à huile et d’hévéas par l’entremise de la Société Africaine Forestière et Agricole du Cameroun-SAFACAM-, et 31 000 hectares de palmiers à huile à travers la Société Financière Luxembourgeoise-SOCFINAL. Ce charognard a aussi mis son grappin sur la gestion des flux de production d’aluminium produit à Edéa, la logistique de la construction du pipeline Tchad-Cameroun, et celle du « door to door » de Total.
Des investissements qui enrichissent Bolloré et la France. Mais ruinent le Cameroun. Plongent les employés, et par extension la population dans la paupérisation. La Société Camerounaise de Palmeraies -SOCAPALM-, le plus grand producteur d’huile de palme au Cameroun permet de mettre en lumière ces faits. Cette société tombée dans l’escarcelle de Bolloré suite à sa privatisation en 2000 sous l’instigation de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, était censé fournir une compensation sous la forme de développement local.
Malheureusement, comme à son habitude, Bolloré n’a pas respecté les lignes directrices du cahier des charges. En plus de la détérioration de l’environnement et des conditions de vie des résidents locaux, il fait de ses employés des esclaves.
Cales du Négrier Bolloré
Une autre face-témoin du non-respect des engagements pris par Bolloré Africa Logistics au Cameroun, c’est la Cameroon Railways-CAMRAIL. Son entité spécialisée dans le transport ferroviaire.
Intercity, le train de référence Douala-Yaoundé de Bolloré, inauguré le 5 Mai 2014 par Philémon Yang, premier ministre du Cameroun, et Dominique Lafont, Pdg de Bolloré Africa Logistics, est une honte. Un cauchemar. Personnel naviguant et au sol pédant et irrespectueux à l’image du personnel de Air France. Guichets engorgés. Distribution d’air ventilé ou conditionné insuffisante. Climatisation en panne dans les voitures-trains. Tickets première classe vendus plus que de places disponibles. Le surplus de passagers de « luxe’ »reversé en seconde sans remboursement, ni ‘avantage’(?) afférents aux clients de première.
D’avantage, il s’agit d’une bouteille d’eau minérale Tangui(?) empoisonnée depuis la source par les produits phytosanitaires déversés depuis plusieurs décennies dans les bananeraies du coin. Un mini croissant Chétif ou un pain au chocolat ratatiné, ou un maigre sandwich. L’un ou l’autre arrosé par une petite tasse d’une tige de Nescafé-produit de très mauvaise qualité. Une insulte à un pays producteur et distributeur depuis 1958 du bon café Arabica et Robusta par Union Centrale des Sociétés Coopératives Agricoles de l’Ouest-UCCAO.
En troisième classe, le spectacle est désolant. Les voyageurs assis à même le plancher dans de vieux wagons insalubres, puants, grinçants, sans lumière ni mesure d’urgence, de sûreté et de précaution de sécurité. Des voitures dandinant sur la voie. Donnant l’impression de voyager à dos d’âne. Triste scène qui rappelle les fonds de cales des négriers. Des scènes du XV siècle ramenées au XXI. Une preuve de la recolonisation du Cameroun par l’entremise du Groupe Bolloré.
Population Livrée à Boko Haram
En ce sens, chaque structure de ce groupe, installée dans ce pays est un ingrédient pour sa reconquête. Pour cela, le déstabiliser pour qu’il soit facilement prenable est une option déjà en marche. Et Camrail pourrait être l’élément déclencheur puisque ses gares Douala-Yaoundé-N’Gaoundéré, lieux de transit de centaines de milles voire de millions de personnes, qui devraient garantir une sécurité optimale, tant aux voyageurs qu’au personnel n’assurent pas cette fonction. Bolloré s’en moque. Il est en mission de mise à sac du Cameroun.
Toutefois, un trompe-l’œil de mesures visant à la protection des biens et des personnes a été mis en place dans ces gares terminus. L’inspection filtrage est d’un ridicule insultant. Une baguette-détecteur-électronique. Un outil vulgaire et dérisoire. Pas un appareil de contrôle radioscopique pour passagers et ses bagages. En absence de ce minimum, le voyageur n’est pas dans l’obligation d’enlever sa ceinture, ni sa veste, ni de vider ses poches de tous objets métalliques.
L’inexistence de ces installations de sécurité dont l’objectif consiste concrètement à rechercher les armes et les engins explosifs qui pourraient être introduits dans ces gares, expose les Camerounais aux actes malveillants ou terroristes de Boko Haram. En plus, il n’est pas sûr que Bolloré dispose d’un système de contrôle des pistes que ses trains empruntent.
Chaque Camerounais voyageant par Intercity est une victime potentielle de cette secte terroriste. Une création Française pour la conquête du golfe de Guinée dont le Cameroun est la porte d’entrée. Ces égarés qui font la propagande par la violence et la terreur pour imposer les idées politiques des autres peuvent frapper et tuer à tout moment dans ces gares ferroviaire et sur n’importe quel endroit du tronçon Douala-Yaoundé-N’Gaoundéré. Politiquement et géo-stratégiquement, une telle action donnerait des arguments à la France et à l’OTAN pour s’installer au cœur du pays-Yaoundé et/ou Douala-pour mieux le soumettre.
Le voyage par véhicule-train-Bolloré n’est donc pas une alternative attrayante et/ou sécuritaire aux routes. Le transport routier dans les gros-porteurs VIP, avec les agences de voyage comme ‘Touristique,’ ‘Buca,’ ‘Garanti ’et bien d’autres qui assurent rapidité et professionnalisme, et offrent non seulement la sécurité, la sûreté, repas à ses passagers, mais aussi un niveau de confort jamais disponible dans ce pays avant et avec Camrail-Bolloré.
Instrumentalisation Communicationnelle
Une réalité que la propagande, art de guider les masses, orchestrée par ce vautour de Bolloré, tente d’obstruer en agissant sur les opinions de la population et contre ses intérêts. Stratégie institutionnalisée dans ses véhicules-trains à travers sa sélection vidéo-télé-Documentaires, musique, divertissement-qui encourage la dépravation culturelle d’une part-et par conséquence encourage la pédophilie, l’inceste, la zoophilie,… et incite de l’autre à la révolte avec la projection des sketches comme « présidents Africains » du talentueux humoriste Dieudonné Mballa-Mballa ou des films censurés au Cameroun. Alors qu’un moindre regard critique de ce dernier sur la société Française, est traité d’anti-sémique. Et Dieudonné censuré et traîné en justice.
Le désir de Bolloré de contrôler systématiquement l’information à des fins d’endoctrinement, et les diverses tentatives entreprises par l’ambassadrice de France au Cameroun pour avoir la mainmise sur la presse et le Conseil National de la Communication-CNC-prouvent l’importance attribuée à la manipulation par le système Français dans ses colonie, dans la détermination psychologique des populations. Alors le Quai d’Orsay donne à l’embryon du ministère de la propagande de Bolloré un rôle fondamental qui consiste à centraliser et à coordonner les efforts de propagande de la France en direction de l’intérieur, des armées, de l’opposition, de la société civile, et de la population.
Pour être efficient et efficace, Bolloré réactualise les méthodes de propagande d’avant la première guerre mondiale qui consistait pour chaque gouvernement avant cette campagne militaire, à s’attacher les faveurs de journalistes, dans son propre pays, mais aussi à l’étranger. Les media Camerounais avides, perméables, irrésistibles aux pressions et à la corruption venant des pays étrangers dont les ambassades œuvrent pour s’attacher leur complicité pour des broutilles, sont des partenaires cachés de Bolloré, qui au Cameroun peut tout se permettre, jusqu’à créer les conditions d’une émeute préalable à un conflit civil.
Dr. Feumba Samen
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