Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l’Elysée
Il y a à peine plus d’un an, un courrier émanant de l’Élysée charge des médias du Maghreb de publier « Chienly Hebdo : Le Pompier-Pyromane de la Maghrébophobie » un brûlot qui dénonce les prétendus « islamophobie » et « racisme » de Charlie Hebdo, le désormais célèbre journal satirique français ultra gauche. C’est ainsi que des conseillers de Hollande se sont livrés à une véritable incitation à la haine, voire pire quand on connait la barbarie de l’islam radical. La suite, on la connait
Tout commence le 4 décembre 2013 : le journaliste d’investigation et grand reporter Laurent Léger de Charlie-Hebdo publie « Les gros caprices du conseiller de Hollande » une enquête sur Faouzi Lamdaoui, éminence grise de Hollande, son « couteau suisse, celui sans qui rien ne se fait » dit-on alors au Palais.
Il y dévoile son goût immodéré pour « les joujoux de la République » ainsi que l’affaire Mohamed Belaïd, ce jeune socialiste exploité comme chauffeur à plein temps et non rémunéré de Hollande. (Une plainte avec constitution de partie civile contre Hollande et Lamdaoui pour « travail dissimulé » et « menaces et intimidations visant une victime » avait été déposée en mars 2013) Outre son intimité avec le Président socialiste, Lamdaoui, ce Raspoutine franco-algérien du PS qui a « dressé » Hollande (Hollande à l’école de la « falotcratie ») et provoquait tant d’admiration de la part des médias algériens comme El Watan, occupe alors la fonction de « conseiller à l’égalité et à la diversité » avant d’être poursuivi par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) et contraint de se mettre au vert le 3 décembre 2014.
A mi-mandat, Faouzi Lamdaoui est donc le cinquième du cercle rapproché de François Hollande à démissionner, après Jérôme Cahuzac pour fraude fiscale, Kader Arif pour favoritisme, Aquilino Morelle pour conflit d’intérêt et Thomas Thévenoud pour « phobie administrative » !
Dans le même temps, à la rubrique « Les Unes auxquelles vous avez échappé » du n°1115 du 30 octobre 2013 Charlie parodiait un trac du FN avec une Taubira en singe et au cas où on n’aurait pas compris le message, Charb ajoutait « À force d’associer le nom de Mme Taubira aux mots ‘banane’ et ‘singe’, l’extrême droite raciste espère faire passer un slogan raciste, une insulte colonialiste pour une blague populaire. »
Il n’empêche, Charlie poursuivra innocemment sa croisade anti-religion, anti-raciste et anti-droite, destinée aux happy few du boboland parisien. Alors que de très lourdes sanctions pénales seront infligées aux auteurs d’autres allusions simiesques, étrangement Taubira ne manifestera pas le moindre agacement vis-à-vis de Charb. Charlie Hebdo soutenant Hollande, rongeait-elle son frein ?
Et c’est ainsi qu’un mois plus tard, le 27 novembre 2013 une riposte cinglante de l’Élysée parvient aux journaux d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, et en France aux sites destinés au maghrébins tel Maglor.fr. dont le siège est à Nancy.
Mustapha Saha « sociologue poète » selon l’Huma, ce collaborateur attentionné de l’éminence grise Faouzi Lamdaoui, publie sous le pseudo « Arlette Colin » un brûlot haineux et mensonger contre le journal satirique intitulé « CHIENLY HEBDO : Le Pompier Pyromane de la Maghrébophobie » et dont on ne retrouve qu’une copie d’écran datant 29 novembre 2013 qui a miraculeusement échappé au grand nettoyage de la scène du crime.
Le harcèlement est à son comble et le 5 décembre 2013, Laurent Léger se fâche. Tout en essayant de disculper Hollande « ce zélé personnage ne perd pas son temps à monter à l’assaut des contempteurs du chef de l’Etat, qui pourtant n’en manque pas », il accuse vertement la Présidence de la République dans son article « Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l’Élysée » :
« Apreès la publication d’une enquète sur Faouzi Lamdaoui, un conseiller de Hollande, Charlie a été la cible d’articles dans les meÌdias algeÌriens, accusant notre journal des maux les plus deÌlirants. Des articles téléguidés depuis… la présidence de la République ! Révélations… » écrit-il et il démontre.
D’après le LabEurope1, Faouzi Lamdaoui sera convoqué par Pierre-René Lemas secrétaire général de la présidence de la République française (et accessoirement énarque de la célèbre promo Voltaire). Évidemment, Lamdaoui jurera « les yeux dans les yeux » n’être au courant de rien. Or on sait pertinemment dans ce microcosme, que jamais Saha n’aurait pris une quelconque initiative sans son patron !
Que faut-il retenir ?
Charlie a été trahi par son propre camp, livré à la vindicte musulmane et par voie de conséquence au sabre islamiste : pour régler leurs comptes, ces mafieux qui gravitent autour de la Présidence ont exploité l’idéologie islamiste au détriment de leur solidarité socialo-marxiste.
Le contenu haineux de ce billet émane de l’entourage direct de Hollande, comme l’expliquait par le détail Laurent Léger dans « Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l’Elysée » avant que la rédaction du journal ne soit décimée: la semaine dernière, la preuve est donc arrivée à la reÌdaction de Charlie. Mustapha Saha, si fier de sa prose, l’avait balanceée par mail à un tas de copains, et nous avons fini par récupérer ce texte, finement titreÌ Charlie Hebdo persiste dans son dénigrement raciste’. »
Le choix machiavélique des supports de diffusion exclusivement maghrébins en Algérie, Tunisie, au Maroc mais également à Nancy sur le site MAGLOR.FR « Média des magrébins du monde, il permet aussi aux Français d’avoir une porte ouverte sur l’actualité maghrébine. », la lâcheté du mail de l’Élysée commençant par la mention: « Confidentiel. A paraître sous un autre nom », et surtout les moyens redoutables dans le soin apporté à la disparition de ces documents témoignent de la nécessité politique de dissimuler la volonté de nuire des collaborateurs élyséens.
Pour démultiplier l’impact auprès des musulmans qui ignorent tout de Charlie Hebdo (petit journal qui tire habituellement à 45.000 exemplaires avec 10.000 abonnés), on tait la cathophobie autrement plus présente et virulente de Charlie et sa judéophobie. Surtout ne minimisons pas le « blasphème » Après tout, Charlie n’est qu’un nid de kafirs* ! Mieux encore pour l’amalgame dont ils savent si bien user et abuser, une couche de « racisme anti-Taubira » fera merveille.
Quant à Taubira justement, est-ce à son insu qu’elle figure aux côtés de Lamdaoui dans l’article incendiaire de l’Élysée ? Aurait-t-elle, elle aussi, trouvé dans cette propagande délétère anti-Charlie à destination des islamistes, l’occasion d’exercer sans en avoir l’air, sa vengeance qu’on sait implacable ? Innombrables sont les questions sur les intentions réelles de cette indépendantiste guyanaise et son maintien à la tête de la Chancellerie malgré les scandales répétitifs. Il faut savoir que dans cette mafia rose et verte, Sihem Souid est une intime à la fois de Taubira et de Lamdaoui. Elle qui critiquait Valls et sa « cohorte d’islamophobes », s’est distinguée en s’acharnant sur la compagne de Charb, le patron assassiné de Charlie Hebdo, déversant son fiel sur une Jeannette Bougrab terrassée par la douleur.
Avec la complicité passive de nombreux juges rouges et la complaisance irresponsable de Taubira, la terreur islamiste est bien armée. Il faut en effet souligner le point commun entre les terroristes Chérif Kouachi (12 victimes), Amedy Coulibaly (6 victimes), Mehdi Nemmouche (4 victimes) ainsi que Mohamed Merah (6 victimes): outre leur parcours islamiste, ce sont « des criminels multirécidivistes qui ont bénéficié pendant toute leur vie du laxisme et des failles béantes de notre justice pénale. Tous les quatre auraient dû être en prison au moment de leurs attentats. Si notre système pénal fonctionnait normalement, toutes les victimes de ces terroristes seraient encore en vie aujourd’hui. »comme le démontre ICI Laurence Havel, directrice de l’Institut pour la Justice.
Concernant la « marche républicaine » du dimanche 11 janvier, si l’émotion populaire était sincère… on comprend mieux l’amertume de Laurent Léger rescapé du carnage qui, bien que socialiste, laissait éclater son dégoût : « C’est le bal des faux culs. Je pensais que c’était mieux de ne pas y aller.(…) Je n’avais pas envie de serrer la main des ministres. Je n’en veux pas à Pelloux mais moi je ne l’aurais pas embrassé [Hollande] ».
Cahuzac, Arif, Morelle, Thévenoud, et là Lamdaoui avec Saha, Taubira avec Sihem… Hollande démontre une fois de plus son incompétence crasse en s’entourant de gens peu recommandables (c’est un euphémisme).
En désignant ce petit hebdomadaire satirique aux médias musulmans, l’Élysée a sciemment attisé la haine vis-à-vis Charlie Hebdo et préparé le terrain aux assassins. Et le plus incroyable dans ce drame, c’est que ses services de relations publiques ont retourné l’horreur à l’avantage du locataire de l’Élysée : Hollande décroche 21 points au grattage de Charlie Hebdo, la farce continue ! »
*Le terme arabe « kafir » désigne le non-musulman « mécréant, incroyant, ingrat, infidèle »
*L’ensemble des sources, documents et copies-d’écran accessibles par liens sur l’enquête, est également rassemblé ICI
©Calculette sur www.revolte.exprimetoi.com