Versatile et inconstant à gogo, l’homme Agbeyomé Kodjo est un condensé du faux et du mépris pour les autres
En Allemagne où je vis, pour freiner l’expansion des rigolos dans la république, je veux dire des hommes politiques indignes et malhonnêtes sans fierté ni dignité aucune, on a fait la loi de manière à ce que ; moins de 5% à une élection, vous n’êtes plus habileté à parler au peuple. Mais chez nous au Togo, tout semble aller à l’envers. On vit dans la jungle sous les tropiques. Il n’est pas incertain de voir un monsieur qui a pour parti politique sa femme, ses enfants, sa grande mère et son grand père restés au village et les mille et une maitresses venir se l’ouvrir grandement et dire ce qu’il pense d’une élection. Tenez-vous bien ! Agbéyomé Kodjo ne parle pas en son nom en félicitant son bourreau d’hier mais au nom de son parti politique Obuts. Poids du parti : 0, 79% aux élections de 2010. En 2013, il est incapable de gagner une élection législative dans son propre village. Allez y comprendre ! Mieux, en moins de cinq ans que, les Togolais ont découvert Gerry Taama, ce dernier fait mieux avec son NET (1,06% aux élections présidentielles de 2015) que celui qu’on pensait être un briscard de la politique togolaise. Versatile et inconstant à gogo, l’homme Agbeyomé Kodjo est un condensé du faux et du mépris pour les autres. Diantre ! Peut-on aussi être minable ? Même si on n’aime pas Jean-Pierre Fabre, même si on peut contester la manière irréfléchie de ce dernier à aller à une élection sans garantie, qu’est ce qui peut pousser un opposant conscient de l’avenir du Togo à aller se jeter dans les bras du bourreau commun ? Le seul souvenir que les Togolais ont de lui est d’avoir fait gicler du sang à Fréau Jardin et quelques années plus tard est revenu nous dire qu’il était devenu opposant. Comment voulez-vous que, ces messieurs soient des guides, des éclaireurs et des valeurs ajoutés pour un peuple, quand il n’y a même pas cinq ans; ce monsieur se tordait les pectoraux que, une fois élu, il irait sortir Kpatcha Gnassingbé de prison devant les caméras du confrère Africa 24 ? Aujourd’hui nous commençons par comprendre qu’en réalité, il voulait davantage noyer le cas de celui qu’il passait son temps à appeler son ami. Comment peut-on aussi être vil et sans vergogne ? Comment peut-on berner un peuple quand, soi-même on n’est pas constant, on divague, on est léger ? Comment peut-on dire que, le ciel est bleu le matin et le soir revenir dire que, ce n’était pas du bleu mais du rouge ? Alors Gabriel, dites-nous, en criant à hue et à dia que, Faure Gnassingbé a battu à plat de couture son adversaire, saviez-vous au moins que Kpatcha Gnassingbé à encore pour cinq ans dans les geôles ? Signe des temps, Jean-Pierre Fabre qui n’a jamais eu un centime du député, avertissait lors de sa campagne : une fois élu je vais libérer tous les prisonniers. Qui peut en vouloir à Lynx.info votre journal préféré d’avoir informé à temps dans un article quand Agbéyomé est gratifié de 30.000 Euro un soir par Kpatcha Gnassingbé ? Sans scrupules, revoilà Agbéyomé dans ses œuvres. D’ailleurs, il ne s’arrêtera pas là. Râtelier un jour, râtelier pour toujours. Les allers-retours chez le célèbre prisonnier de Faure fera de lui son conseiller politique. C’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan. Premier acte de l’artisan Agbéyomé : Il fait déverser une pluie des tracts dans les camps militaires. En un mot comme en mille, le patron d’OBUTS était le chef guerrier qui avait fait déverser ces tracts. Il faut le marteler et le dire haut et « Faure ». Il pensait qu’en poussant l’armée à bout et du coup, en hissant son parti bien sûr avec l’argent de Kpatcha, il arriverait à avoir une bonne parti du RPT avec lui. Le coup d’état de Pâques viendra mettre en lambeaux ses rêves. Il vous souvient que, quand le député de la Kozah est encerclé par les soudards de Faure, Agbéyomé Kodjo disparaîtra pour ressortir sa tête de l’eau quand l’ambassade des Etats-Unis à Lomé remet à Faure celui qu’il cherchait.
En revenant faire le remake de sa félonie, l’homme vient nous dire que, depuis le père jusqu’au fils, il n’a jamais changé sa manière de s’asseoir. Sauf que, un soir qu’il est reçu en audience pas Faure Gnassingbé, ce dernier lui dit les yeux dans les yeux : Tu n’es pas mon frère. Au moins un Togolais qui connait l’« homme Agbéyomé » et sait aussi l’utiliser à son profit !
Camus Ali Lynx.info