Cela peut paraître pas si grave quand on entend 100 millions sous les tropiques. Et quand celà surtout vient d’un ministre ou d’un président nègre, le journaliste est sommé d’être un jaloux des acquis de la plèbe si ce n’est pas la pègre. On maginifie le voyou et on clou au piloris celui qui dénonce le voleur. C’est l’Afrique dans sa petitesse! Au Togo, l’ex -ministre Kokouvi Dogbé s’est aussi consolé d’une demeure à hauteur de 225 millions aux Etats- Unis (Le Lynx y travaille pour vous chers lecteurs !) .100 millions de francs CFA quand on a travaillé avec Faure pour un petit temps, ce sont des clopinettes. Une décoration de la plus haute distinction honorifique pour avoir pillé en plus pour la célébration des 50 ans du Togo ! Le ministre Dogbé ne demandait pas mieux! Ici le ridicule et le banditisme vont de paire, il arrive même que l’un devient plus agressif que l’autre.
Revenons au Gabon d’Ali Bongo. Quand le Lynx a pris contact avec le confrère de la « WR Tagesrundschau » pour partager la folie du fils à Bongo, l’allemand s’est dit atteré. Je ne veux plus entendre parler de l’Afrique s’est t-il exclamé ! C’est un directeur qui demandait pourquoi nous refusons de faire des coups d’Etat en Afrique aux voleurs qui nous a reçu au télephone. L’homme dit ne plus rien comprendre. L’homme dit avoir vu des étudiants gabonais venir chercher du travail dans ses bureaux comme distributeurs de la presse pour payer leurs loyers. L’homme dit avoir vu des africains dans un état pitoyable dans des camps d’asile… Pourtant, le Gabon est un pays qui sent et puie des barrils de pétrole, un pays depuis longtemps qualifié des Emirtas d’Afrique. Choqué par la folie de Bongo fils, le confrère a laissé à ses lecteurs un titre évocateur : « Des Dikators neue Villa » entendez, « le dictateur et sa nouvelle villa ».
L’argent du Gabon c’est dans cette folie qu’il est dépensé. Le pays d’Ali Bongo a toujours été le bon deuxième quand il s’agit de l’aide de l’Agence Française du Développement (APD). On avait dit que le fils était entrain de prendre à contre courant le règne quarantenaire et dévastateur de son père. Au fait il n’en est rien ! Nous sommes même proche du mensonge de l’autre fils infecte Faure Gnassingbé et ami de Ali Bongo qui disait en 2005 de son père : « Lui ,c’est lui et moi , c’est moi » Deux ans après il se gratifiera d’une voiture Maybach à hauteur du 1, 5 millions de Euros. L’histoire d’Ali Bongo n’est qu’une suite de nuits de folie comme dans un film Yankee : Rock and roll, alcool et sexe. Une suite de faux diplômes, une suite de gourmandise. Tel Gargantua de Rabelais, il mangerait deux poulets tout seul et en un seul jour selon tous ses proches.
La France complice, Complexe d’un nègre !
Un économiste togolais nous a fait comprendre au Lynx que l’acte de Bongo et des officines mafieuses françaises est la seule bonne manière et la meilleure formule de piller en toute légalité le Gabon. On paye en bonne et due forme des immobiliers . Lesquels immobiliers serviront à faire rejaillir des sommes pour récompenser tout le gotha des officiels et non officiels que sont les avocats et politiques français qui ont ramené au trône le clan Bongo.
Pour se prendre cet hôtel d’une superficie estimée à 4500 mètres carré, les français ont séduit le nègre. Mieux, ils ont fait la généalogie historique de « L’hôtel Longueil ». C’est dans cet hôtel que les riches de ce monde ont choisi leur oasis pour les orgies nuptiales. Les party de Champagne s’élèvent ici en millions de francs. Les top models de la terre entière exhibent ici leurs jolies jambes. La britannique Vivienne Weshood a choisi les couloirs néo-classique de l’hôtel Longueil pour fêter ses anniversaires. Euro-Star a fêté ses quinze année d’existence. Transparency International a beau louvoyer, le Gabon appartient aux Bongo. Et si le clan Bongo n’existait pas , la France l’aurait créée ! Et comme rien de beau et de plus beau ne vient jamais sans soucis, aux 100 millions de Euros versés pour qu’on dise que l’hôtel appartient désormais au nègre Ali Bongo, la France a pensé encore autrement. Un voisin de l’hôtel rappelait que au prix d’achat de l’hôtel, viendront s’ajouter les frais de la rénovation. Ce n’est plus une folie des chefs d’Etat africains, c’est une maladie corrosive. Et il faut des travaux herculéens pour bouter les chiffonniers de nos économies dehors…..
Camus Ali Lynx.info