Deux fils de dictateurs, deux philosophies. Ali Bongo peut-il réussir là où un certain Faure a échoué et lamentablement? Quand, le fils du dictateur Omar Bongo nettoie les écuries d’Augiat et est par monts et vaux sur le développement économique de son pays, l’infeste Faure lui colle bien un certain Charles Débbasch à la peau comme la sève d’hévéa. Ali Bongo a donné l’ordre aux autorités gabonaises d’expulser plusieurs Européens pour racisme contre des Noirs. Il s’agit essentiellement d’expatriés travaillant dans le secteur pétrolier, à Port-Gentil. Selon la presse locale, le phénomène raciste est très perceptible dans la capitale économique du Gabon.
Plusieurs Européens qui travaillent dans le secteur pétrolier à Port-Gentil, capitale économique du Gabon, ont été expulsés fin septembre/début octobre du territoire national pour racisme avéré, rapporte le journal l’Union dans sa livraison de jeudi.
Parmi ces expatriés reconduits aux frontières, le journal cite entre autres, Sharon Lyndah Bayliss, ex-directeur administratif et financier à la compagnie KCA Deutag, récidiviste car ayant déjà écopé d’une expulsion assortie d’une interdiction de séjour au Gabon. « Il se murmure que des complicités dans le milieu du pétrole et au sein des forces nationales de sécurité auraient facilité son retour au Gabon », rapporte le confrère.
Autre expulsée, madame Corinne Fizz, directeur administratif et financier chez Weatherford , pour » racisme et discrimination à l’endroit des autres employés de la société ».
On signale également que Vincent Perez qui exerce à SGSI, compagnie fondée par Perez père, aurait été expulsé pour ‘’propos outrageants envers les autorités’’.
« Des sous-hommes »
Selon l’Union, le fléau raciste et la ségrégation sont très perceptibles dans la capitale économique du Gabon. « Certains snack-bars et des restaurants, dont les plus célèbres San Lorenzo et le Ranch , sont des milieux où l’entrée d’un Noir est considérée par les autres clients Blancs comme une intrusion », précise le journal.
Ce qui étonne les Gabonais dans cette histoire est que les expatriés, notamment les Européens, mènent une existence tranquille au pays. Ils sont acceptés et personne ne les dérange. « Mais malgré la proclamation de la fin de l’esclavage et de la colonisation, ils continuent à considérer les Noirs comme des sous-hommes » s’est indigné Arsène Sema, jeune gabonais.
Libanais, nigérians et européens en territoire conquit au Togo
Quand les rats en font à leur guise, il est clair qu’il y a complicité des chasseurs et des chiens dans la brousse. Quand les Libanais, nigérians… tiennent le tout Lomé et maltraitent nos soeurs à leur guise, Massina Yotrofei regarde ailleurs, si ce n’est de se remplir les poches de commerce illicite et des stupéfiants avec ces messieurs sans scrupules. L’égérie de la cour Ingrid Awade les avait même utilisé pour se donner le triste nom de « Dame de Fer ». Si le Togo pouvait pour une fois s’inspirer….
Rappelons que lors de la dernière grève lancée par l’organisation nationale des employés du pétrole (Onep), il y a quelques mois, les responsables de cette structure syndicale avaient demandé au gouvernement de faire partir les expatriés des sociétés pétrolières, estimant que bon nombre d’entre eux (Blancs) travaillent dans l’illégalité. Et ce sont eux, selon les employés, qui occupent la plupart des postes à responsabilité. C’est une nouvelle race appelée ALi Bongo qui prend pied au Gabon. Espérons que cela ne soit pas de la poudre aux yeux pour calmer les esprits encore chaud de la présidentielle de 2009.
Camus Ali Lynx.info