Alassane Ouattara et Yayi Boni auraient-t-ils violé un embargo des Nations unies ?

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Il n’est pas exclu de penser au désir du président ivoirien d’assurer ses arrières

Alors qu’il a envoyé Laurent Gbagbo croupir derrière les barreaux de la Haye, le chef d’État ivoirien se préparerait une forteresse à Cocody. Selon une récente révélation de la DGSE française, une transaction clandestine d’armes se serait conclue entre Cotonou et Abidjan en violation de l’embargo des Nations Unies.

Selon de récentes révélations de l’antenne de la DGSE française à Cotonou, le chef d’État-major particulier du président Alassane Dramane Ouattara, aurait réceptionné le 14 janvier 2015 au port de Cotonou des conteneurs d’armes d’une valeur de 120 millions de dollars US. Alors que la Côte d’Ivoire est soumise à un embargo sur les livraisons de matériels militaires conformément à la résolution 2153 du conseil de sécurité des Nations Unies.

Thomas Yayi Boni, le président béninois aurait joué un grand rôle dans cette transaction mafieuse car, à en croire les révélations du service de renseignements français, ces armes ont transité par le port de Cotonou. Elles ont été entreposées un moment à la présidence de la République à Cotonou avant d’être envoyées en Côte d’ivoire dans la région de Gamina dans le nord du pays, selon nos confrères de lexpresseguinee.com.

Près de 60 milliards de F CFA pour payer des armes à quelles fins ?

Même si son excellence Alassane Ouattara qui passe pour l’éternelle victime de Laurent Gbagbo peut évoquer les menaces terroristes qui font légion dans la sous-région, il n’est pas exclu de penser au désir du président ivoirien d’assurer ses arrières.

Même si le pays des éléphants a fait des pas positifs sur le plan économique depuis son arrivée aux commandes, biens de frustrations et de mécontentements retentissent çà et là alors que le pays se prépare pour des échéances électorales en Octobre prochain.

Mais est-ce-que des intentions légitimes engendreraient une transaction illégale d’armes et une violation d’un embargo des Nations Unies ?  

Africainfo

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