La justice lui reproche d’avoir dépassé sciemment le plafond des dépenses fixé à 22,5 millions d’euros.
M. Sarkozy a pris sa retraite politique en novembre après son échec à la primaire de droite pour la présidentielle cette année,
Abus de confiance, escroquerie, financement illégal
L’enquête porte sur un vaste système de fausses factures destiné à dissimuler un dépassement massif de 18,5 millions d’euros du plafond des dépenses autorisées pour la campagne, qui était fixé à 22,5 millions.
Dans ses réquisitions datées du 30 août, le parquet de Paris a demandé le renvoi en procès de 13 autres personnes pour des délits de faux, abus de confiance, escroquerie ou complicité et complicité de financement illégal.
Parmi elles figurent d’anciens cadres de l’UMP, le parti de M. Sarkozy rebaptisé aujourd’hui Les Républicains, des responsables de la campagne présidentielle de l’ex-président en 2012 et des dirigeants de la société de communication Bygmalion.
L’ancien chef d’Etat nie tout dérapage dans les dépenses de la campagne menée il y a quatre ans pour sa réélection.
BBC News Afrique
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