En Côte d’Ivoire, on a peur, donc on cherche désespérément à se rassurer. En Côte d’Ivoire, on souffre d’une très grande peur, donc on se soigne d’une façon excessivement stupide et nocive.
Et pourquoi a-t-on peur ?
On a peur, d’abord, parce qu’il y aurait des mercenaires ou miliciens pro-GBAGBO. Ils se promènent 18 par 18. Car chaque fois qu’on les arrête, ils sont au nombre de 18. Jamais armés, mais en train de tenir une réunion pour déstabiliser le régime, nos 18 mercenaires de tous les jours, sont partout. 18 à Taï ; 18 à Duekoué ; 18 à Abobo ; 18 dans la forêt du Banco ; 18 à Yopougon SIDECI ; etc. etc.
Ensuite, on a peur, parce qu’il y a le sentiment de culpabilité qui habite tout malfaiteur. Il voit l’ennemi partout, dans tous les regards, dans tous les gestes, dans toutes les paroles, parce qu’il est porteur d’un lourd fardeau de culpabilité. Car celui qui se reproche bien des choses, a toujours des raisons de soupçonner le mal, même de façon maladive.Et qui a peur ?
En principe, c’est celui qui est en danger et qui n’a pas les capacités de se défendre qui a peur.
Or, en Côte d’Ivoire, il y a d’un côté, ceux qui ont l’appareil d’Etat, un Etat certes avarié mais qui est considéré comme Etat ; il y a de ce même côté, ceux qui ont pour armée nationale la Force Licorne et pour police nationale, la branche armée de l’ONUCI forte de plus de 10 000 hommes ; il y a également de ce côté-là, les FRCI (la milice CEDEAO formée par Ouattara) qui volent et tuent, puis les Dozos, ces broussards et affabulateurs qui se font passer pour des seigneurs de la guerre dotés de pouvoirs mystiques, alors qu’ils ont été incapables d’approcher de 5 Km le quartier du Plateau ou le Camp d’Agban tenue par le Commandant Jean-Noël Abéhi.
Et de l’autre côté, il y a les civils appelés pro-GBAGBO par les propagandistes français, ces civils devenus des indésirables dans leur propre pays et alors, privés d’emplois, privés de liberté, privés de sécurité, car l’Armée régulière qui est censée les protéger est privée de moyens de travail. Ceux qui sont ce côté ci sont toujours dans la tourmente, pourchassés, arrêtés de façon arbitraire et torturés sans que cela n’émeuve ni la Justice ni les « protecteurs » des civils de l’Occident.
Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce sont plutôt ceux qui sont protégés, qui sont encadrés, qui disposent de l’appui militaire de toutes les puissances du monde, qui paniquent, crient au danger, tirent prétexte de ces menaces imaginaires et violent sans être inquiétés, les droits les plus élémentaires de l’Homme.
La peur du régime Ouattara est devenue une maladie incurable !
C’est de cela qu’il s’agit. Après le mensonge, c’est la peur qui devient un des plus gros problèmes de ce monsieur qui fait tuer en restant froid et sans remord. La peur. Il en a une paranoïa, un état de démence, un état de dépendance.
Mais quand on est malade, on se soigne. Donc à Abidjan, Ouattara se soigne avec les mises en scène grotesques d’arrestations d’étudiants ou de jeunes écoliers ivoiriens toujours présentés comme des mercenaires libériens.
Bien évidemment, ces arrestations finissent toujours avec la libération des prévenus, faute de charges sérieuses contre eux.
Mais le drame dans tout ça, c’est que les étudiants ou élèves interpellés ressortent chaque fois en nombre réduit parce que les mauvaises conditions de détention et la torture, font toujours au moins 2 ou 3 morts, une semaine après ces arrestations stupides et motivées par la paranoïa d’un homme perdu par ses ambitions folles.
Et pourtant, rien ne pourra sauver Ouattara !
C’est dur à avaler, mais c’est comme ça. Cet homme est perdu. C’est pourquoi il est désespéré et tire dans tous les sens. Mais s’il en est arrivé là, ce n’est point parce que quelqu’un parmi la Résistance patriotique et révolutionnaire l’y aura conduit.
Non. Ouattara a atteint son propre point d’achèvement tout seul. Il en a été ainsi parce que cet homme a utilisé le mensonge comme un instrument d’ascension sociale et politique. Or le mensonge est gros arbres qui donne beaucoup de fleures mais jamais de fruits. Ensuite, cet homme a fait du crime en masse, un métier d’avenir pour lui-même et pour les jeunes du Nord de la Côte d’Ivoire. Résultat : la criminalité ambiante instaurée comme mode de vie a sapé les fondements et terni l’image d’une imposture pourtant dorée, parfumée et présentée à la face du monde comme une merveille nouvelle.
Du coup, pour son propre bien, pour celui des jeunes gens qui tuent en son nom et pour son compte, pour le salut du peuple de Côte d’Ivoire, Ouattara doit être admis en soins très intensifs afin que sa guérison rapide et urgente soit celle de toute une Nation, celle de tout un peuple qui se meurt.
A Très bientôt.
Hassane Magued
Arrestations en Côte d’Ivoire : la thérapie du désespoir du régime Ouattara !
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