Comment peut-on demander la caution de son opposition et de la communauté pour une transition pacifique sans guerre civile et sillonner les casernes pour demander le soutien de l’armée « dite » républicaine et refaire une refondation de l’armée sans faire voter une loi programme par l’assemblée.
Ma planche va situer les citoyens de tous les pays et de la diaspora africaine sur l’enjeu des valeurs d’un militant fondé de pouvoir du parti rpt/unir au Togo et l’idéologie fasciste tropical en duplicité avec la devise de ce parti depuis bientôt cinquante ans. Quelque soit Alpha, tout se fait pour la confiscation à vie du pouvoir politique, économique et militaire au détriment de la majorité du peuple togolais au profit d’un clan, réputé pour son tribalisme, son régionalisme, ses crimes politiques, économiques, sa pratique de la torture et la paupérisation généralisée du Togo. Tout homme cherche à exprimer avec cohérence l’univers de ses valeurs, même si cet univers est en contradiction et ambigu avec son fonctionnement matériel. Sur la route de ce militant fondé de pouvoir du rpt/unir, quelque chose bourdonne, siffle, et stridule dans son imaginaire philosophique et par son incroyable pensée lugubre, par sa diversité dans le moi de cet animalcule, un vivant minuscule, et vivant insensible, une figure qui se présente par sa laideur physique, morale, sa laideur d’âme et par sa compromission comme un citoyen togolais de la diaspora.
A*SUR LA ROUTE DE L’AMBITION D’UN CITOYEN.
Je voulais préciser brièvement quelques caractéristiques des valeurs qui conduisent le peuple togolais aujourd’hui dans l’indifférence de la communauté internationale. L’enjeu et énoncer la pertinence de la notion de la bestialité opérative, la duplicité permanente du pouvoir en fin de règne depuis 50 ans. L’exemple sur la parole du sergent-Général EYADEMA, en prenant à témoin une institution française le président Jacques Chirac. L’exemple sur Faure Gnassingbé sur l’accord de la transition politique en 2005, en prenant à témoin des pays africains pour une transition sans guerre civile et flouer au jour d’aujourd’hui sans états d’âme toute la communauté internationale par un jeu dangereux en faisant rejeter à l’assemblée par sa propre majorité les projets de réformes constitutionnelles et institutionnelles. Comment peut-on demander la caution de son opposition et de la communauté pour une transition pacifique sans guerre civile et sillonner les casernes pour demander le soutien de l’armée « dite » républicaine et refaire une refondation de l’armée sans faire voter une loi programme par l’assemblée. Aucun tabou, aucune parole n’est « mat » devant les tenants de ce pouvoir, tout est fourberie, tricherie, duplicité, bref la parole de voyou ou de malfaiteur en puissance.
Le malaise togolais, l’inquiétude devant le naufrage politique, l’enlisement togolais dans l’environnement de la CEDEAO et au sein de l’Union Africaine sont les questions les plus vives en ce moment préélectoral. Ces questions et ces points sont les plus sensibles de la conscience publique et qui m’a paru intéressant de mettre en discussion ensemble et à avoir l’assentiment de ce fondé de pouvoir rpt/unir. Permettez-moi de paraphraser Abass Kaboua, lors de sa dernière intervention devant les militants de l’opposition. Il disait « ils sont plus sales que les cochons », en lorgnant dans la direction du parti rpt/unir, merci Abass Kaboua pour ton courage, ta foie dans le changement.
D’après la devise de ce militant fondé de pouvoir rpt/unir, qui fait sien la citation de Joseph Goebbels, le compagnon ministre de la propagande de Hitler « plus le mensonge est gros, plus il passe ». A lui tout seul, il foisonne de l’imagination à travers son bréviaire de mensonge, à chaque interlocuteur sa version, une duplicité permanente, quotidienne. Son prisme de la société et de l’homme s’arrête au mensonge, même les plus éhontés, l’essentiel c’est gagner du temps, le ridicule, la honte n’ont pas de rayures sur sa conscience. Mes chers compatriotes, le Togo progressivement s’installe à l’échelle africaine et planétaire dans une indifférence généralisée, et crée une société duale, dichotomique qui se décrit par une société de castes liées par un ordre autoritaire clanique, fortement hiérarchisée, sans fraternité, sans démocratie ni liberté et ni la justice pour tous. Ce sont les « mafiosi et Mafiosa » qui font la loi, déterminent la vie de la cité par leurs valeurs négatives (la corruption, le détournement du denier public, la gabegie, le tribalisme, le blanchiment, et l’impunité). Il est arrivé à plusieurs occasions d’ouvrir le « JT » par le Togo dans la métropole, non pas pour des médailles olympiques, ni pour un prix Nobel, mais à chaque occasion par des actes viles et répréhensibles à faire pâlir tout togolais de honte, sans égratigner une seconde la conscience des tenants du pouvoir. Les problèmes du Togo d’aujourd’hui sont nombreux, leur liste est bien connue, le plus crucial, au final même s’il est diffus, est celui de la bonne gouvernance sous la gestion macroéconomique du Togo. Les régions sont sans adduction d’eau depuis 50 ans, la région KARA, fieffe du régime fasciste tropical monarchiste n’a rien pour la jeunesse de cette région, ni stade omnisport, ni centre culturel moderne pour la jeunesse, ni une université digne pour la formation de la jeunesse. Une fois par an, on force le peuple togolais à regarder pendant au moins deux semaines la lutte Evala. Une initiation normale pour ce peuple Kabyé, mais de grâce depuis 50 ans aucun espace digne de ce nom n’abrite cet événement sportif et initiatique. Partout dans le monde où un tel évènement se passe comme sport favori par exemple au Sénégal, ou au Niger, pour ne citer que ces deux pays de la sous région, il y a un environnement positif pour ce sport, où les jeunes font des carrières et gagnent leur vie, comme n’importe quel sport. C’est seulement sur ce constat sur lequel je me sens globalement ou en accord avec ce fondé de pouvoir rpt/unir, la désintégration de l’ensemble national, historique, sociale et le naufrage de la culture lui sont totalement indifférent. Il aurait aimé substituer la culture d’ailleurs à nos cultures qu’il ne maitrise pas. Pas seulement nos cultures africaines, mais aussi l’histoire de l’Afrique entière, et faire enseigner la falsification de l’histoire Africaine. De son inculture historique africaine, se substitut des approximations révisionnistes occidentales. Bref l’homme de la francafrique, l’ami des nationalistes européens, croyant partager une analogie de philosophique perverse et dangereuse, comme une assimilation de raciste au tribaliste. Je pense à cette phrase de Valery sur Pascal, « Une détresse qui se dit et s’écrit si bien n’est pas si achevée qu’elle n’ait sauvé du naufrage quelque raison d’espérer ». Oui citoyen de la globalisation, Permettez-moi de dire, sur la route de ce militant franc-africaniste, quelques anecdotes croustillantes, savoureuses de la négation d’un esprit pervers, d’un personnage retors, qui n’est pas isolé dans la duplicité de langage, de la dialectique au sein du mouvement rpt/unir. Si chacun savait ce qu’un militant de rpt/unir pouvait dire et écrire en rapport sur chaque togolais, et à chaque togolais pour garder ses privilèges au sein de l’appareil répressif, au sein de l’organigramme du parti, sur chacun à chacun et paraître normal au sein de la population, avec sa pensée unique, sa police de pensée, en s’efforçant de décourager toute pensée critique, des débats d’idée, alors chaque citoyen devrait relativiser sa citoyenneté passive dans un combat plus vigoureux pour sortir le pays de l’abime.
*Les Valeurs en crise sont son leitmotiv.
Il s’agit d’un télescopage, c’est le fruit des mauvais rapports existant entre les militants et les institutions, c’est le fruit existant des produits mauvais et son environnement. Pour lui tous les cabiés républicains, démocrates, sont des traites, ils méritent d’êtres fusillés et aller demander à leur famille respective, le prix de la balle qui a enlevé la vie à leurs enfants respectifs. Auteur ou réclamant la paternité hier du slogan 100% cabié, il a viré de bord après l’arrestation de Kpatcha Gnassingbé sans états d’âme pour devenir faureviste, l’ambigüité de ses positions politiques en contradiction avec son vécu. Pour lui la fin justifie les moyens.
Depuis quelques années, il se bat pour décourager toute pensée critique, et colmater les fissures qui se font jour par son budget de compromission du denier public, contre les rebelles il préconise la manière forte, l’excommunication, le licenciement pour les indépendants, les libres pensées. Pour stigmatiser les impertinents et les rebelles, il dit désormais « sable du désert » ce qui fait écho à la notion du « raz » de Hitler, déshumaniser l’autre pour en faire un objet, ou à l’écho des esclavagistes « les noirs n’ont pas d’âme » ils ne sont pas totalement humains comme nous, ils sont sur le chemin de parfaire leur humanité. Il veut avant tout garder sa position acquise au sein des cadres au service du clan, devant son tribunal où il est à la fois le procureur, le président d’assisses, l’accusé rebelle ou le réac, n’a pas droit à sa défense, il lui reproche de ne pas penser comme il faut, de préférer le débat contradictoire au débat entre gens du même avis et surtout de mettre en cause plus ou moins d’audace « il était une fois EYADEMA » de dénoncer le racisme et l’ethnicisme , de dénoncer les fresques coloniales, la gabegie, l’impunité du clan. Il joue son rôle de chiens de garde du système en place, qui lui permet de voyager quatre fois par an en classe affaires à Lomé sans dédouaner ses marchandises, ses matériaux de construction et de considérer désormais Faure Gnassingbé comme le Dieu du Togo, pour lui l’essentiel de la finalité du zèle c’est d’arriver à être nommé ministre du clan, un dévot préféré de Dieu Faure Gnassingbé. Il approuve toutes les pensées du parti qui vont à l’encontre de sa famille biologique, notamment le refus de la double nationalité, alors que lui-même, ses enfants, sa femme sont de la double nationalité. 100% cabyé, alors que ces enfants sont métis, sa femme est d’un autre continent, pour ne pas situer le pays ou le continent précisément.
B*Mes chers compatriotes en face de la bestialité opérative :
1* Je lui oppose un humanisme opératif, qui emploi un autre langage pour rassembler et pour réaliser les valeurs universelles affirmées, de la sincérité, un humanisme qui récuse la langue de bois, la raison d’état et la manipulation nauséabonde.
2*Un humanisme de la solidarité qui oblige à des devoirs et non à la charité Un humanisme capable de s’ouvrir et de comprendre, et qui fait de la tolérance un acte d’acceptation réelle et non une doctrine d’exclusion et d’intolérance, qui enlève à l’être humain son humanité pour le transformer en « rat » comme Hilter ou en « sable du désert » selon ses propres expressions pour avoir la main et la conscience libre pour assassiner, torturer, humilier, mépriser.
3*Un humanisme où la justice est une institution noble respectant la coutume et les accords universels et qui différencie un être humain d’un animal.
4*Un humanisme progressiste qui permet à chaque Togolais d’où qu’il vienne de pouvoir vivre en paix au Togo sans harcèlement policier, ni arbitraire.
5*Un humanisme qui permet la valorisation des créateurs, des chercheurs, des entrepreneurs sans payer en tout moment le prix de la rackette douanière, policière.
6*Un humanisme où le citoyen a des devoirs et des obligations, et non un citoyen –esclave, ou sujet du royaume de fait de Pya.
7*Un humanisme où l’école est obligatoire avec des bâtiments et des installations sanitaires et non des paillotes qui regorgent de serpents vénéneux au moment où lui-même dans une indécence distribue l’argent du denier public pour corrompre à l’extérieur pour maintenir en place le système qui détruit la dignité des togolais.
C*FINALITE DE L’HOMME OU DE LA FEMME TOGOLAISE.
Fidèle à ma tradition et à une vocation républicaine longtemps affirmées, je dois proposer les axes d’une réflexion nécessaire face à des échéances proches et importantes pour la vie de la nation togolaise. En 2014 une élection municipale et cantonale pour réaffirmer la décentralisation et la participation de la vie de la cité par les populations autochtones. En 2015, une élection présidentielle déterminante pour les orientations : « politiques, économiques, et sociales » qu’elle suppose. Lancer un appel aux militants pour éviter l’indifférence, le repli sur soi pour dénoncer tout discours inadapté, une tentative de survivance d’un système clanique à l’inefficacité avérée, avare de libertés individuelles et dénoncer une crise politique structurelle qui touche à la fois l’économie, la culture et le vivre ensemble qui se propage dans l’espace togolais et se prolonge dans le temps. Il est temps d’avoir un projet comme la réduction des coûts de téléphone et d’internet au tarif local au sein de la CEDEAO comme la décision du 6 ème sommet « Intégration du corridor nord » pour les consommateurs rwandais, Kenyans, et Ougandais. Il est temps que le Togo redevient un pays d’avant garde au sein de l’unité africaine et redonner espoir et non rester la lanterne rouge du continent au profit de quelques mafias. Il est temps que les togolais aussi voyagent en train rapide et roulent sur des autoroutes comme partout dans le monde. Il est temps que les médecins qui sont formés par la bourse des togolais, retournent travailler au Togo pour soigner la population et lutter pour équiper le pays des outils modernes pour des soins dans les hôpitaux.
Conclusion :
Réussir une mobilisation de quatre togolais sur cinq pour barrer à jamais la route aux nostalgiques de la restauration Eyadémaïste dans son entité d’hier, un miroir aux alouettes spécialement utilisé à destination des pouvoirs francafricains.
Ne craignons pas le temps qui passe, il nous aide à devenir nous même par la force du caractère. Récoltons ensemble le fruit des raisins exceptionnels de combats politiques au cours des dernières décennies pour une bonne crue de vin du changement démocratique en 2015. Dénonçons comme le philosophe Jean Jacques Rousseau cette étrange et funeste accumulation des richesses où il est impossible à celui qui n’a rien d’acquérir quelque chose, les politiques des dignes fils de l’Afrique parlaient sans cesse de mœurs, de vertu, de progrès social, celles du régime monarchiste fasciste tropical parle et fonctionne avec le commerce de l’argent, des métaux, la violation des embargos, l’inégalité où le mot esclave figure en filigrane.
Jacob ATA-AYI
Paris. France