Parce que vous en savez quelque chose car vous-même vous étiez rebelle il n’y a pas longtemps ; ou vous êtes en mission pour vos amis français qui cherchent à déstabiliser notre Cameroun comme ils l’ont fait en Côte d’Ivoire, en Lybie, au Mali ou encore en RCA ?
Monsieur Guillaume Soro
Cher Monsieur, je suis un jeune camerounais,i après longue réflexion bien mûrie j’ai décidé de me pencher sur cette feuille pour vous rédiger cette lettre. M. SORO, votre arrivée est annoncée dans notre chère nation qu’est le Cameroun et c’est là la raison de ma missive car cette arrivée m’amène à me poser plusieurs questions que je souhaiterais partager avec vous. Au moment où notre nation va en guerre contre le Boko Haram, votre arrivée me pousse à poser les questions suivantes: quelle est la nécessite de votre visite en ce moment important pour la paix de notre cher et beau pays ? Peut-être nous aider à combattre ces rebelles ? Parce que vous en savez quelque chose car vous-même vous étiez rebelle il n’y a pas longtemps ; ou vous êtes en mission pour vos amis français qui cherchent à déstabiliser notre Cameroun comme ils l’ont fait en Côte d’Ivoire, en Lybie, au Mali ou encore en RCA ?
Il est bien évident qu’en Côte d’Ivoire, ces Français ont finis par vous porter, vous les rebelles soit disant Forces nouvelles au pouvoir. M. SORO, j’ai bien peur et je suis même terrifié que vous ne soyez par un exemple pour la jeunesse camerounaise car même si notre gouvernement est fermement critiqué, la jeunesse camerounaise et surtout les opposants politiques savent qu’en démocratie seule la force des urnes doit mettre fin au mandat d’un président et non la force des armes comme vous l’avez fait en Côte d’Ivoire pendant près d’une décennie. Les Français et vous-même dites que les Camerounais sont les pro-Gbagbo. Loin de là cher monsieur, permettez-moi de vous dire que les Camerounais ne sont ni des aveugles, ni des télécommandés mais des personnes intelligentes et qui ont un amour pour la paix. Et c’est en cette raison que le peuple camerounais soutient la côte d’Ivoire car c’est un pays frère et ami et tous ensemble nous avons porté le deuil que vous et vos amis avez fait subir à ce grand pays d’Afrique.
Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale de la République de Côte d’Ivoire Allons-y un peu dans votre sens qui consiste à dire que nous sommes les pro-Gbagbo. Si c’était le cas, rassurez-vous, ça sera avec fierté que nous le sommes, juste pour une raison que je m’en vais vous expliquer : le Président Gbagbo était l’un des premiers opposants voir même le premier au Président Houphouët et ceci durant plus d’une décennie. Malgré des menaces et des emprisonnements du pouvoir Houphouët, il n’a jamais pensé à se retrancher dans les forêts de Bouaké comme vous, pour prôner la rébellion, la violence, le bain de sang comme vous l’avez fait mais il avait dit : « j’arriverais au pouvoir par les urnes et rien que les urnes et ceci peu importe le temps que je mettrais pour y arriver ».
Ainsi, M. SORO, vous comprenez qu’avec ce raisonnement de la part du président Gbagbo nous, jeunes camerounais, nous ne pouvons qu’être les pro-Gbagbo voir même des militants de son parti, le FPI. M. SORO nous vous prions de rester chez vous car vous n’êtes pas la bienvenue tout comme l’a été votre ministre de la Communication. Permettez-nous de combattre vos amis, les rebelles Boko Haram, du moins vos anciens amis car le peuple camerounais et toutes les classes sociales camerounaises tiennent à la paix et à l’amour de vivre ensemble et ceci est une éducation qu’a voulu te donner le Président Gbagbo et que tu as renié. Ainsi, votre venue peut propager ce virus de violence et de sang que vous trainez en vous. Dites à vos amis qu’ils se trompent au sujet du Cameroun car nous sommes prêts à envahir notre cher beau palais présidentiel d’Etoudi pour protéger notre Président car il incarne notre nation et nous sommes prêts à défendre la paix sur notre territoire national. Vos amis et vous, vous êtes avertis car le Cameroun est une terre des nobles Concernant les questions posées plus haut je n’attends aucune réponse de vous mais je souhaiterais que vous répondiez à celle-ci : M. SORO : maintenant que vos amis français vous ont porté au pouvoir, que vous avez tant tués pour ça, est ce que vous combattrez vos amis d’hier ? C’est-à-dire les rebelles bien sûr ?
Dans l’attente de cette réponse je vous prie, monsieur le Président de l’Assemblée nationale, de recevoir l’expression de mes sentimentspartagés.
Yannick NYA