De quoi s’agit-il ?
Dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 octobre 2012, au petit matin, une cohorte de FRCI débarque dans le village de Grand-Alépé sous le prétexte qu’un habitant du village, que les villageois soupçonnent d’être un allochtone vivant avec eux depuis des années, les aurait informés de ce qu’il y aurait une cache d’armes dans ledit village.
Ayant en mémoire la même opération conduite dans les villages d’Ahoutoué et Memni quelques mois plus tôt, les villageois se terrent dans leurs maisons. Mais les FRCI se mettent à tirer dans tous les sens et des balles atteignent des fenêtres de certaines maisons. C’est alors que pris de peur, certains villageois tentent de fuir dans la brousse. Les FRCI ouvrent alors le feu sur eux. Le bilan, vous le connaissez.
Le forfait une fois accompli, le régime génocidaire d’Abidjan saisit les médias mensonges français ainsi que l’AIP et annonce une attaque qui aurait visé une base FRCI et que cette attaque se serait soldée par un tué côté assaillant.
Le mensonge est trop gros.
Il faut connaître les positions des FRCI dans la zone pour comprendre que l’opération d’épuration ethnique de Grand-Alépé a été planifiée et exécutée par ce régime maudit.
Dans le rapport de Reconnaissance disponible, le « dispositif » des FRCI pour la zone, part du Corridor d’Alépé. Il y a exactement trois (3) positions des FRCI jusqu’à la ville d’Alépé appelée Petit-Alépé par les autochtones. La première position est celle sise au Corridor dit d’Alépé à la sortie de la Commune d’Abobo. La deuxième est une position avancée avec un dispositif d’une dizaine de zozos sise à environ 5 km du Corridor d’Alépé. Le dernier dispositif est à Alépé ville.
Jamais, il n’y a eu de position des FRCI dans aucun village du Département d’Alépé car bien des mois avant, les villageois ont affronté avec courage les FRCI dans chacun des villages en leur enjoignant de les quitter pour se regrouper à Alépé ville. Ce qu’ils obtinrent au prix de plusieurs bagarres sous forme de duels dans lesquels les FRCI ont été défaits dans les combats à main nue comme ce fut par exemple le cas à Montezo où tout un contingent FRCI a été boxé et mis à poil par quelques cinq jeunes du village.
Alors rectification.
Il y a eu assassinat et épuration ethnique à Grand-Alépé. Et cela se poursuit. Il n’y a jamais eu d’attaque dans ce village où il n’y jamais eu de base FRCI. Comme ce fut le cas dans les villages de Ahoutoué et Memni, les FRCI ont débarqué dans ce village pour torturer les autochtones et voler les richesses ancestrales comme l’or et l’argent blanc sans oublier d’autres biens de grande valeur qu’ils arrachent de force sous le prétexte fallacieux de perquisitionner des maisons.
Indignée, la Révolution Permanente demande donc à tous les Communicateurs de la Résistance Patriotique de dénoncer le drame des villageois de Grand-Alépé en supprimant toutes ces dépêches de blanchiment de génocide diffusée par l’AIP et l’AFP.
Nous y reviendrons.
A Très bientôt.
Hassane Magued