Pornographie homosexuelle à Lomé : des garçons mineurs vulnérables des collèges, lycées et universités du Togo, la cible d’un réseau de proxénètes véreux
Après deux années d’enquêtes, Pipo Magazine a réussi à démanteler un réseau de proxénètes qui tournent des films pornographiques homosexuels et organise des séjours sexuels pour des “clients” européens. Un réseau de proxénètes, tenu par un citoyen français qui séjourne souvent à Lomé, en complicité avec certains jeunes togolais, dont quelques uns se réclament “pair éducateur”, membres du Psi (Population service international ) . http://www.psi.org/togo
Choc, indignation, consternations…, voilà quelques réactions, au vu des éléments que nous avons regroupé après investigations.
Le 16 février 2012, sur La base des plaintes déposées par deux victimes du réseau, dont nous préférons taire les noms, nous avons accompagné une unité de police du premier arrondissement de Lomé pour une perquisition au domicile des maquereaux et de leurs complices au quartier Gbossimé à Lomé. Rappelons que nous avions déjà tenté d’en savoir sur un tentacule du même réseau à Bè, mais
Sur place, à Gbossimé, nous découvrons une villa de très grand luxe au bord d’une rue adjacente. C’est là qu’habitent les proxénètes et leurs complices. A Notre arrivée, les occupants de la villa ont été visiblement alertés de ce que des “fouineurs” s’intéresseraient à leurs activités. Leurs guets leur avaient aussi mis la puce à l’oreille, eu égard à nos aller et retour dans le coin. Ils ont alors pris le soin de cacher leur matériel et tout ce qui pouvait les confondre, et ont pris la fuite à bord d’une Mercedes 4X4.
Après une course poursuite, truffée de jeux de cache-cache, la police va finalement les interpeller aux environs du quartier Nadégbé, au nord de Lomé. S’en suit la perquisition à leur domicile qui ne donnera pas grand-chose. Toutefois, la police les a gardés pour besoin d’enquête.
Mais au bout de 24 heures, Laurent, le coordonateur des activités du réseau mafieux au Togo et ses trois autres complices, Angelo, Moïse et Henri Gassama Barouna, ont été libérés. Rappelons que le nommé Laurent a voulu se cacher a priori derrière ses supposées activités de “pair éducateur” au sein du Psi.
Leur libération était due au fait que la police était limitée, par manque de moyens, surtout techniques, pour établir le lien direct entre le site sur lequel était vendu de jeunes garçons togolais de 15, 16, 17 ans et plus, comme esclaves sexuels. Malgré les nombreuses cartes bancaires que détenait Barouna, l’intermédiaire Guadeloupéen du gourou Blanc.
Le site en question est dénommé http://www.afriboyz.com/. Cependant, il est difficile, quasiment impossible, d’y accéder à partir du Togo. Mais ceux qui maîtrisent la technologie du net y accèdent facilement et changeant l’adresse Ip.
Pour autant, nous avons continué nos investigations, aussi bien au Togo qu’en Europe pour démanteler le réseau. C’est ainsi que nous avons réussi à percer le mystère du site en question et à avoir les images, de mêmes que les contacts de nos frères livrés comme des esclaves sexuels. Ce, grâce aux services du correspondant de Pipo magazine en Europe.
Selon nos informations recoupées, ce fameux Laurent et certains de leur amis prétextent organiser des concours de beauté gays (Miss Gays), qui ne sont en réalité que des “avant-premières” de soirées partouzardes, en direction de jeunes garçons désœuvrés de la capitale. Des proies faciles à corrompre et à insérer à postériori dans leur réseau.
Ces genres de soirées sont souvent l’occasion de recruter de pauvres jeunes garçons, certains même mineurs ; le cas du jeune frère d’une des victimes en est la preuve. Ce dernier a rejoint le réseau à l’âge de 15 ans et est devenu l’objet sexuel de Henri Gasoma Barouna, le chef du réseau et son ami Occidental, tous deux résidents en Suisse.
Henri Barouna, originaire de la Guadeloupe, qui devait être sensible au sujet de l’esclavage et de l’exploitation des Noirs, est au contraire à la tête de ce réseau et responsable du site afriboyz.com. Un site pornographique homosexuel, mettant en scène de jeunes garçons africains, des Togolais en particulier. Et ce site lui rapporte, ainsi qu’à son mentor blanc, des millions de Cfa par semaine. Puisque, selon nos informations, ce sont des milliers de gays du monde entier qui y vont pour le plaisir de leurs yeux contre des centaines d’euros payés par minute.
Après des enquêtes sur leurs avoirs, on peut aisément comprendre le fait que ce monsieur et ses acolytes mènent un grand train de vie, se permettant de louer une villa qui coûte 700.000 Fcfa le mois, et passent leur temps dans les boîtes de nuit de Lomé, notamment à Dékon, où ils viennent dépenser leurs sous gagnés à la sueur du c… de nos pauvres jeunes frères qu’ils narguent souvent, puisque ces derniers n’ont nul part où se plaindre… A suivre. Dans le numéro prochain de Pipo Magazine, découvrez en exclusivité le mode opératoire, le profil des victimes et les conséquences liés à la pornographie de garçon mineur du Togo.
Le mode opératoire:
Armés de leurs millions et des fringues ramenés de la France et de la Suisse, ils se présentent aux jeunes garçons désœuvrés, très souvent conduits vers eux par certains qui ont déjà mordu à l’hameçon, comme des hommes influents en Europe, capables de les faire partir, via leurs vieux amis blancs très riches. Ils organisent alors, par l’entremise d’un réseau gay bien implanté à Lomé, des soirées à thèmes, dans l’objectif de recruter des naïves “chairs fraîches”. Ils ne lésinent pas sur les moyens. La boisson fortement alcoolisée et les amuse-gueules sont quelques uns des outils pour attirer les naïfs jeunes garçons, des mineurs pour la plupart, qui deviennent par la suite, dans ces soirées arrosées, aux alentours de 1h du matin, les proies sexuelles du groupe.
Après ces séances de recrutement et de test de “chairs fraîches”, un rendez-vous est donné aux plus généreux et aux plus “gentils”, c’est-à-dire ceux qui ont accepté de se faire “labourer” le derrière à l’aide de lubrifiants rapportés d’Europe. En contrepartie, ils perçoivent 15 ou 25 mille francs Cfa selon la “fraîcheur” des victimes. « Nous sommes souvent programmés par vague de deux et parfois trois personnes pour ceux qui feront le rapport sexuel à trois. Nos scènes sont souvent filmées par Henri Gasoma Barouna, Laurent et ses amis. A la fin, ils nous remettent chacun 15.000F Cfa. Ceux qui ont “bien fait la chose”, sont payés à 20.000F Cfa. Mais par après, nous aurions appris que normalement, c’est à 100.000F Cfa qu’on aurait dû nous payer par séance, mais que voulez vous… C’est depuis 2010 que j’ai découvert le réseau, par le biais d’un ami qui a eu à participer à ces séances en 2006… A aucun moment, ils n’ont eu à nous avouer que ces photos et vidéos prises sont destinées à être publié, encore moins sur un site grand public…», nous a confié sous anonymat un habitué du réseau.
Rappelons que des pervers des quatre coins du monde, en manque de “chairs fraîches noires” payent environ 12.000F Cfa (20 € environ) pour environ, 10 minutes de visionnage de ces vidéos sur les sites afriboyz.com, hornysilver.com et boyztube.com.
Le profil des victimes
On s’est rendu compte que le réseau recrute dans tous les corps de métiers, mais la majorité reste de jeunes garçons élèves désœuvrés, entraînés par les propagandistes du réseau. Cependant, on peut aussi remarquer que des écoles huppées de Lomé (NDA, Lycée de Tokoin, Protestant, UL…) sont des lieux privilégiés de chasse pour ces prédateurs du c… masculin, armés d’espèces sonnantes et trébuchantes d’Euros.
Les conséquences
Les conséquences sont dévastatrices et désastreuses pour les victimes. Après plusieurs séances “payées”, le goût de l’argent facile s’incruste dans la tête de beaucoup, qui aiment revenir à la charge, juste pour gagner quelques billets de Cfa. Mais au fil du temps, beaucoup sont obligés d’abandonner leurs études pour se consacrer à la prostitution homosexuelle. Ils sont devenus gays, malgré eux. Et sur Facebook, de jour comme de nuit, ils reçoivent de nombreuses propositions venant de vieux libidineux occidentaux, qui aiment se cacher derrière le paravent de « touristes ». Et qui, une fois à Lomé, Cotonou ou Accra, “concluent” l’affaire, après avoir payé une somme importante au chef du réseau, Henri Gasama Barouna par le truchement de Laurent, le coordonateur local du site. Ce dernier n’hésite pas à brancher ces jeunes “frères togolais” aux pervers, disséminés aux quatre coins de l’Afrique de l’ouest, particulièrement à Lomé.
Ainsi, sont-ils sont nombreux ces gamins, qui se pavanent dans les rues de Lomé en compagnie de ces vieux blancs pervers, qu’ils aiment présenter comme étant des correspondants venus exprès d’Europe les visiter. Or, en contrepartie de quelques dizaines d’euros et de déodorants “made in China” ramenés dans leurs valises, ils profitent malheureusement de ces proies faciles, a priori démunies. « J’ai été alerté par des amis qui aiment se moquer de moi comme « sale gay ». En réalité, ces derniers ont entre temps visionné des vidéos et photos me mettant en scène sur le site afriboyz.com. Juste après ça, je suis allé me plaindre auprès de Laurent, en lui demandant expressément de dire son ami Henri d’enlever mes images sur le site en question, mais ils ont refusé. Actuellement, j’en ai vraiment honte et je ne sais quoi faire », nous dira un étudiant à l’Université de Lomé…
Enquête réalisée par Miky Johns et Paps.