Débandade du régime Ouattara vers Paris : quelle Erreur fatale !

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Leur logique est très simple. Ils savent qu’ils sont désormais encerclés. A Jéricho uniquement, de deux rideaux de feu, il semblerait que l’on soit passé à trois, depuis peu. Parce que l’on a pris conscience qu’il leur devra être impossible de sortir de Jéricho quand le jour J viendra. Donc, pour toutes solutions, ils ont choisi de fuir en laissant en place, le même schéma que celui qu’ils ont utilisé avec le MPCI en 2002. Et ce schéma est le suivant.

Le commanditaire en chef rejoint la base arrière de France. Le coordonnateur de ses opérations de livraison d’armes et de convoyage des fonds, reste au Burkina Faso. Les instructeurs militaires français et les marchands d’armes font le pont entre la France et le Burkina Faso. Pendant ce temps, tous les réseaux criminels médiatiques, politiques et financiers sont actionnés pour soutenir les opérations de terrain.

C’est donc à ce schéma que nous assistons. Actuellement, c’est la rébellion du MPCI qui a reçu mandat de régenter le pays avec comme pour mission, la liquidation physique et « le brisement (?) » psychologique dans les camps de concentration érigés à cet effet, de la Jeunesse du pays et des citoyens unanimement favorables à un retour à un Etat de droit.

Pendant ce temps, le commanditaire des enlèvements, des exécutions sommaires, des perquisitions sauvages et des arrestations humiliantes suivies d’exécutions extrajudiciaires, est tapi au frais, à Paris, dans la « Tanière du Génocidaire de Mougins ». Dans le même temps, le coordonnateur de « l’Opération d’éradication » des membres du parti de Laurent GBAGBO, traité de « cancer » et de « mouvement terroriste », prend langue avec le Pourvoyeur de mercenaires et d’armes de Ouagadougou où il était en mission de remobilisation, en début de semaine dernière.

Erreur fatale ! Ils se sont trompés de contexte, d’adversaire et d’époque. Non. Nous ne sommes plus en 2002. Nous ne sommes plus dirigés par le Très paternaliste Laurent GBAGBO. Cela veut dire que nous sommes désormais entre nous Guerriers, avec d’un côté, ceux qui ont été formés pour massacrer le peuple et de l’autre, nous autres, formés et engagés pour neutraliser les Tueurs des Ivoiriens.

Et dans une telle configuration du théâtre des opérations, le repli tactique vers la « Tanière du Génocidaire de Mougins » ou vers la base arrière de Ouagadougou, reste un exercice de très peu d’intérêt pour un avenir si proche maintenant.

Comme le dirait l’autre, cet exercice correspond à la situation d’un homme frappé d’une forte fièvre qui pour se cacher de son mal, casse le thermomètre qui indique le degré de sa fièvre. Non seulement, cet acte de désespoir ne le guérira pas de  sa fièvre, mais pis encore, le mal qui est à l’origine de la fièvre se propagera dans tout son corps, détruira son système métabolique et à l’évidence, une mort certaine s’en suivra.

C’est donc une Erreur fatale que de fuir les manifestations visibles d’un mal profond qui vous ronge, qui a infesté tout votre corps et qui vous tue à petit feu avec le risque inévitable qu’il pourrait donner lieu à votre disparition certaine.

Et puis enfin ! De vous à mois, il s’agit de mettre hors d’état de nuire, un système d’imposture, d’invasion fasciste, de génocide anti-citoyen, de division et de manipulation ethno-religieuse. Mieux, la mise hors d’état de nuire de ce système est multiforme. Elle peut viser les employeurs et soutiens financiers qui font vivre le système ; elle vise naturellement, les ouvriers engagés à l’accomplissement matériel des actes inacceptables de ce système ; enfin, elle vise la restauration d’un ordre bouleversé, la promotion d’un changement en profondeur, la réalisation d’un nouveau rêve.

Vue sous cet angle, la mise hors d’état de nuire du système d’imposture, d’invasion fasciste, de génocide anti-citoyen, de division et de manipulation ethno-religieuse, est un combat noble qui va au-delà de l’individu quand bien même il se nourrit d’un devoir de neutraliser des cancres nocifs, engagés comme ouvriers de ce système mauvais.

Cela dit, il importe donc de se rendre à l’évidence enfin.

Nul ne peut gouverner un pays en restant éternellement en vacances. Comme nul ne peut non plus rendre impatient, celui qui a su attendre plus de 16 mois et qui est invité à attendre une ou deux petites semaines. Sur ce point, nous espérons que nous nous comprenons.

C’est pourquoi nous restons convaincus, que vous comprenez que la fuite vers Paris est plutôt une erreur qui laisse le temps aux guerriers de voir l’ennemi à l’œuvre et d’exposer sa nocivité sociale à la face du monde.

Parce qu’après cette démonstration de la nocivité de l’ennemi, personne ne viendra demander à personne pourquoi l’accueil du retour de vacances s’est fait dans une folle ambiance de feu et de larmes, tout en prenant soin de réserver à chacun, ce qu’il lui est dû par le peuple, au regard de son passé et de son présent.

Que Dieu nous fortifie !

A Très bientôt.

Hassane Magued

 

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