Qui vous a dit que la mendicité n’est pas un métier d’avenir ? Eh bien détrompez-vous ! Rien qu’à voir les innovations technologiques introduites dans ce métier, vous comprenez qu’être mendiant de nos jours, surtout un mendiant international, n’est pas donné au commun des mortels.
D’abord parce que le métier demande de l’endurance, beaucoup d’endurance par ces temps de vache maigre. Donc un cœur ordinaire d’homme ne fait plus l’affaire. Ensuite parce qu’il faut se mettre au goût du jour ; il faut être à la mode, comme on le dit. Donc il faut disposer d’un cœur hybride flambant neuf. Et si par mésaventure vous êtes en situation d’imposture, affecté par une insuffisance cardiaque doublée d’une tension artérielle capricieuse, là alors, il faut mettre les bouchées doubles. Or c’est le cas du Mendiant d’Abidjan.
Ce vieux de la vieille, avec plusieurs extraits d’acte de naissance, né de deux pères et de trois mères différents, dans deux pays différents, confondus volontairement pour faire du faux suivi d’un usage de faux, n’a pas choisi la mendicité par pur snobisme. En général, celui qui mendie, notamment dans les coutumes où cette pratique abjecte est tolérée, est soit un handicapé soit un vaurien, un paresseux, un incapable qui n’a pas d’autres solutions que la mendicité pour vivre.
Dans le cas du Mendiant d’Abidjan, l’hypothèse du handicape est vérifiée. L’homme a choisi d’avoir une vie de hors-la-loi. Il n’a pas non plus une bonne hygiène de vie. Il est moralement sale. Quiconque vit dans une insalubrité morale aussi poussée que celle de ce Mendiant par vocation, ne peut que traîner plusieurs maladies incurables. Parce qu’il est comme un individu qui vit dans un dépotoir. Un dépotoir où jonchent le faux, le mensonge, la malhonnêteté, l’ivresse du vol, la folie meurtrière, le mysticisme satanique, le cynisme, la convoitise bestiale, la folie des grandeurs, le désir fou du prestige, l’obsession du Pouvoir. Le Mendiant d’Abidjan est donc un handicapé physique et social.
Le Mendiant d’Abidjan est aussi et surtout un vaurien. Proclamé abusivement économiste, il pompait du faux à la face du monde en criant : mon travail, c’est de chercher l’argent. La poisse ! Ses partisans se sont fait berner. Ils n’ont pas compris que ce menteur n’avait pour seule compétence que la mendicité. Il appelait cela chercher de l’argent en lui donner le sens de créer des richesses. Et il argue qu’il aurait fait une Université américaine. Laquelle ? C’est dans laquelle des Universités américaines, la Mendicité internationale est-elle enseignée ? Parce que cette Université doit être fermée immédiatement par Hussein, le neveu de l’Oncle Sam.
Donc, il est de retour avec son cœur hybride : mi-électrique mi-humain. Encore une fois, ne vous faites pas distraire. Il n’est pas allez en France pour recharger la batterie qui fait fonctionner ce cœur hybride. La Côte d’Ivoire, même détruite, a encore au moins quatre barrages hydroélectriques qui marchent bien. Ayamé 1, Ayamé 2, Kossou, Taabo avec comme complément, la Centrale thermique d’Azito.
Pour recharger cette petite pile qui impulse de l’énergie au cœur endommagé après seulement 4 mois d’Imposture, que dis-je, 10 années de haine et d’arrogance contre la Côte d’Ivoire, notre Mendiant national pouvait trouver de électricité à Abidjan. Il suffisait de brancher le chargeur à une prise murale. Et s’il en faut plus d’énergie, la sortie haute tension de l’un quelconque des barrages hydroélectriques énumérés plus haut, aurait suffi.
A la vérité, l’homme a fui une mutinerie qui couvait, pour faire tomber la tension. Il a juste fait diversion. Mais il a tellement eu peur que la pile a failli se décharger avant son repli tactique digne d’un patron de la pègre. Malheureusement, croyant se la couler douce à Paris, il a trouvé un Maître Blanc, rouge de colère, qui l’a sermonné pour son incompétence, d’une manière si humiliante que là, la baisse de tension a été brutale. Le signal « Battery Low » a été déclenché. Du coup, hélicoptère médicalisé, civière, masque à oxygène ont débarqué. Il l’a échappé belle !
Alors Akwaba Monsieur le Mendiant. Les nouvelles ne sont pas non plus bonnes pour vous au bord de la Lagune Ebrié. Mais vous devriez faire avec. Donc pensez à vous trouver un chargeur solaire de type baladeur pour votre nouveau cœur hybride. Parce que pour ce qui est des nouvelles, les combattants vous attendent pour payer leurs primes de « fin » de guerre. Nous aussi, vous attendons pour terminer ce que nous avons commencé. Et pour la première fois, nous avons eu un point d’accord avec vos hommes en arme. Ensemble, on s’en fout de votre affaire de cœur gâté ou cœur hybride mi-électrique mi-humain !
Ne venez pas chercher notre pitié. C’est vous qui l’avez voulu en tuant depuis environ 10 ans, plus de 50 000 Ivoiriens et en ruinant la Côte d’Ivoire. Alors, « No pitié » pour Monsieur le Mendiant ! Pour les Dozos, la chasse est ouverte. Pour nous, la grande surprise s’appelle Révolution !
A très bientôt.
Hassane Magued