Faure : Wattara c’est mon candidat

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Les deux sont économistes, avec un léger avantage pour Wattara qui est archivé à l’Université de Pennsylvannie tout comme au FMI, comparé à Faure dont personne n’a aucune preuve sur ses supposés cursus universitaires. Et Faure serait-il fan de Wattara? C’est le moins qu’on puisse dire. Faure soutient bel et bien Alassane Wattara. Du moins son site, sinon sa caisse de résonance www.republicoftogo.com est aux petits soins pour publier la lettre de félicitations au nouveau président encore calé au Golf Hôtel. On se souvient que la CEDEAO avait pris cause pour Wattara et on a vu les vieillots Wade, Blaise Compaoré flanqués d’un Faure jouant au petit rejeton devenu du coup légaliste. Et pour dire que l’histoire bégaie, on se souvient que la CEDEAO, en 2005, avait par le passé fait dilater le petit respect qu’elle avait avec le cas togolais. On se souvient aussi de cette Communauté Internationale qui avait sommé Faure de quitter le pouvoir après qu’il ait fait trois coups d’Etat en 24 heures. La CEDEAO et la Communauté Internationale laisseront Abass Bonfoh diriger mais sans réel pouvoir. La même Communauté regardera ailleurs quand Faure trucide 1000 Togolais pour se placer en digne garant des intérêts américains et français sur la côte ouest africaine. Et c’est dans les moments difficiles qu’on reconnait les vrais amis. Gbagbo, l’homme aux binocles noires et sourire légendaire, l’aura appris à ses dépends. Quand il vient à l’investiture de Faure en mai 2010, les Togolais pleuraient encore sur les plages, et on tabassait encore dans les hameaux reculés ceux qui avaient refusé le nième holdup électoral.

Mais ce que l’Ivoirien ne savait pas, est que les Gnassingbé, perdent toute amitié quand il s’agit de sauvegarder leur pouvoir. Avec le père Eyadema on a vu d’abord Samuel Doh faire des tours au Togo, et aussitôt Charles Taylor prendre le flambeau après la mort cruelle de ce dernier. Eyadema finira par faire du Togo un pays producteur de diamant selon les Nations-Unies. Allez y comprendre… La CEDEAO voulait lancer un signal fort aux Européens de leur mise sous tutelle, Faure voulait en profiter pour rendre son pouvoir un peu plus fréquentable et du coup être aussi visible et vu comme démocrate. Quand Yayi Boni, Toumani Touré…. regardent encore le côté où la girouette va tourner pour prendre position, sans coup férir, le petit despote est déjà à la disposition de la France. C’est Gbagbo qui devrait désormais se mordre les doigts et comprendre que : « Pour son pouvoir, Faure a déjà mis cinq frères consanguins derrière des murs en fer non dilatables » et s’il faut s’asseoir sur la Côte d’Ivoire il le ferait pour son pouvoir. Il veut faire comme son papa. Mourir au pouvoir, et pour cela, tous les moyens sont bons pour atteindre ce rêve.

Mabizo Kiri Lynx.info

 

 

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