George Floyd—Où sont passés HWR, les ONGs, Média Africains et Camerounais ? [Par Dr Feumba Samen]

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L’assassinat de George Floyd fait réagir tout le monde. Le monde entier est stupéfait. Des voix montent. Crient à l’indignation. Par contre, les organisations dites humanitaires occidentales sont en mode off. Leurs pendants sur le Continent et les media-mendiants, surtout Camerounais qui braillent pour un crapaud écrasé, sont muets. Pourtant aux Etats Unis, les soldats emprisonnent. Torturent. Etouffent à mort. Procèdent aux exécutions publiques en mondovision. Tout se passe sous leur nez et sous leurs yeux. Mais leurs groins sont scellés.

Les Etats Unis ce n’est pas le Cameroun. Mais ‘Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits’—Article premier de la ‘Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.’ Ce texte proclamé dans le contexte de la Révolution Française en 1789, reflète les revendications de tout peuple qui se soulève contre les abus d’un régime despotique, celui de l’absolutisme monarchique. Les Noirs aux Etats Unis luttent contre le ‘régime despotique, celui de l’absolutisme monarchique’ Blanc-Franc-maçonnique.

Mais HWR comme la plupart des ONGs des droits de l’homme(?) ou humanitaires(?) occidentales ne s’intéresse presque pas aux violences faites aux Noirs aux Etats Unis. Cela s’explique. Elles non pas une culture de rupture avec leur gouvernement. Elles sont financées dans une très large proportion sur des fonds gouvernementaux et privés. A ce moment, elles leur sont inféodées. Il n’y a plus question d’éthique ou de neutralité. Alors, elles font le jeu de la politique étrangère de leur nation ou des donateurs privés. Mieux, elles deviennent de vraies entreprises financées sur fonds des donateurs, et articulent leurs stratégies à leur avantage. Ainsi, il se creuse un vaste fossé entre leurs déclarations de bonnes intentions et ce qui est fait. Tant pis pour les prétendus bénéficiaires.

Ces ONGs qui passent leur temps à donner des leçons aux Africains et leur exigent la transparence, alors qu’elles sont incapables de se l’appliquer, élaborent très peu les évaluations de leurs programmes et de leurs dépenses. Les faits le démontrent. Et pour protéger leurs intérêts afin de ne pas descendre du piédestal de leur bonne vie, elles exercent le mythe humanitaire.

Ces institutions humanitaires(?)promptes à alerter les media-complices quand une bavure mineure se passe sur le Continent, sont sourdes, muettes, et aveugles quand les policiers Américains tuent les Noirs sous toutes les coutures. Elles ont intérêts à se taire. Elles ne doivent pas dérégler leur business humanitaire bien huilée.Ni ne doivent pas briser une mécanique de pillage qui marche bien.

Le black-out médiatique dans tous les réseaux médiatiques occidentaux et de leurs complices Camerounais en particulier et Africains bénéficient aux ONGs occidentales dites humanitaires. Ces media jouent un rôle direct discriminatoire dans la dénonciation des malheurs. Le silence des media Africains en échange des ‘miettes qui tombent de la table de leurs maîtres,’ opèrent en soutien aux objectifs géopolitiques occidentaux. Ces Africains, braillards au micro et salisseurs de papiers, très engagés dans la campagne biaisée à but politique, donnent aux terroristes et les rebelles par qui l’occident passe pour déstabiliser le Continent, le bon rôle de victimes de violations des droits de l’homme par le pouvoir légitime et légal. Au-delà, ils condamnent les gouvernements pour entrave à la démocratie(?)—Un concept bateau.

Les propos du président Trump de lancer après la garde nationale, les parachutistes de la 82e aéroportée, les troupes de l’urgence, armés pour la guerre, pour écraser des manifestants pacifiques a été catégoriquement ignorée par ces mêmes défenseurs des droits de l’homme et les media Africains.  Alors que même le chef du Pentagone, Mark Esper prenait ses distances avec Trump. « La loi anti-insurrection de 1807 ne devrait être invoquée aux Etats Unis qu’en dernier recours et dans les situations les plus urgentes et les plus désastreuses. Nous ne sommes pas dans une de ces situations actuellement. Je ne soutiens pas l’idée d’invoquer cette loi » Avait-il déclaré.

Une déclaration d’un Chef d’Etat Africain similaire à celle de Trump, aurait suscité un tollé. Les ONGs et media fantoches tant locaux qu’étrangers se seraient passés le mot pour pondre des communiqués chaque semaine pour saper les efforts des institutions légitimes, qui tentent de rétablir l’Etat de droit, la paix et la stabilité. Même si ces dernières font usage des moyens conventionnels pour mettre fin à l’escalade de la violence des terroristes et rebelles.

Certains journalistes(?) Camerounais ont reconfirmé cette subordination à l’étranger. Ils l’ont confirmé avec le décédé de Samuel Abuwe Ajiekia alias Samuel Wazizi, agent Ambazonien, selon certaines sources, qui dissimulerait son activisme terroriste en tant qu’animateur radio. Interpellé dans la Région du Sud-Ouest Cameroun pour activisme-terroriste, il est mort le 17 Août 2019 à l’hôpital militaire de Yaoundé suite à une ‘sévère sepsis.’ Avant son rappel à Dieu, Ajiekia avait été en contact avec sa famille de son lit de malade à la mort. Laquelle famille informée n’a pas daigné prendre contact avec les autorités compétentes pour ses obsèques.

Dix mois plus tard, les fossoyeurs des âmes. Ceux qui dépouillent de généreux donateurs en dépeçant les morts, sortent de leur obscure tombe. Comme le diable qui ne change jamais sa façon d’agir, ils clament sur tous les toits que Wazizi est mort des suites de tortures. Ce mot d’ordre des maîtres occidentaux lancé, media mendiants-locaux et ONGs-locales-affamées courent ventre à terre pour se saisir de cet os. Objectif, ‘démoraliser l’armée voire la démoniser dans la conduite de ses missions de défense de l’intégralité territoriale du pays et protection des personnes et de leurs biens.’ Ceci afin de mettre le Cameroun en coupe réglée en échange de 30 centimes pour les traitres de la nation.

Floyd n’est pas mort pour rien. Son assassinat permet de recomprendre la nature des ONGs occidentales, le barbarisme caractériel des politiques occidentaux, la légèreté et l’incapacité de Trump à gérer l’urgence, et la subordination de certains media et ONGs Africains. 

Cette non-ingérence malhonnête, car politique, nuit aux droits des discriminés plus qu’elle ne les promeut. Ce silence humanitaire prend implicitement la défense de ceux qui foulent le plus les droits de l’homme dans la nomenklatura Américaine et ailleurs. Ce silence entrave les droits de ceux qui cherchent à protéger les Noirs, ou les minorités et empêcher qu’ils soient abusés.

Dr Feumba Samen

Lynx.info

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