Tous ont reçu les visites de John Kerry !
Les trois présidents, qui avaient reçu des mises en garde John Kerry, se ressemblent par leurs projets respectifs de s’offrir un troisième mandat. Leurs tentatives de réviser la Constitution par le Parlement, pour s’arroger un troisième mandat, se sont toutes révélées des fiascos. Tout cela pour avoir voulu mettre leur peuple en marge de ses grandes décisions. Tous ont reçu les visites de John Kerry. Révélations !
Il y a une réelle comparaison entre les présidents Blaise Compaoré et Pierre Nkurunziza. Tous deux auront essayé de défier le peuple. Ils ont choisi la voie parlementaire pour assouvir leur volonté de réviser la Constitution. Blaise Compaoré, et Pierre Nkurunziza auront été trahis par leurs sécurocrates. Comparé par Djibril Bassolé ; Nkurunziza par son ancien bras droit le général Godefroid Majoro Niyombaré et même par l’ex-président de son parti, Hussein Radjabu.
De ces désormais, anciens présidents, l’on retient une manière peu cavalière de traiter leur « mentor ». Au Burkina, Thomas Sankara a donné de sa vie ; tandis qu’au Burundi le président du Cndd Hussein Radjabu a été embastillé. C’est un fugitif qui a dû se terrer et garder dent à son bourreau.
Les présidents Nkurunziza et Compaoré faisaient parti d’une liste de trois présidents à « gommer » par les Américains arcèlement des activistes des droits de l’homme et aussi l’instrumentalisation de la justice, étaient au centre de leur politique. Chez Blaise Compaoré, on a encore en mémoire Norbert Zongo avec des soupçons sur l’implication des proches du président qui restent intouchables par la justice burkinabé; chez Pierre Nkurunziza, l’assassinat de l’activiste anticorruption Ernest Manirumva reste dans toutes les mémoires. De même que la probable implication des généraux proches du Président Nkurunziza.
Comparé comme Nkurunziza auront habilement manigancé pour obtenir coûte que coûte un troisième mandat en dépit de la limitation constitutionnelle à deux mandats présidentiels.
Alors qu’il avait été prévenu, respectivement par le département d’État, où on les avait reçus. De même qu’un autre président. Les partenaires avaient été, très clairs « tout changement, toute révision devait se faire par un consensus national». Que nenni ! Les deux hommes n’auront écouté que leur désir ardent de rester au pouvoir. Il ne reste plus que « l’autre » président, celui d’un pays voisin. Parviendra t-il à obtenir l’onction de son peuple, wait and see ! Une chose est sûre, ces trois présidents là, ne sont pas Denis Sassou N’guesso. Qui lui n’est pas candidat, et cherche juste à donner une issue à un débat constitutionnel qui perdure. Il l’a dit, le peuple devrait trancher si aucun consensus ne se dégage, et il le fera. Mais comme tout homme d’état, si l’option de la « Nouvelle République » l’emporte, il est évident que le président Sassou ne pourra pas dire, « non ! » à l’appel de son peuple.
Maureen Kaufman