Arrêt sur info Lynx ! Quand Blaise Compaoré traitait Kadhafi de violent quand ce dernier était tombé dans le piège occidental

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 Je lui ai répondu, devant témoin : « Tu sais, le jour où tu tomberas, car tu tomberas, ce n’est pas l’impérialisme qui t’emportera, c’est ton peuple. »

Lynx.info vous rechauffe ce que l’ogre du Burkina aujourd’hui en exil en Côte d’Ivoire disait dans leur chiffon de journal Jeune Afrique de celui qui venait de renflouer des millions de dollars dans l’hôtellerie à Ougadougou après que dernier est été fauché par les balles de l’Otan. Pour l’idiot-utile de l’Occident les drames n’arrivent qu’aux autres. Lecture !

Vous avez vu comme tout le monde les images de la capture et de la mort de Mouammar Kadhafi, que vous connaissiez très bien, même si vous aviez pris vos distances avec lui depuis quelques années. Qu’ont-elles suscité chez vous ?

C’est un moment triste pour les Africains. Son régime, totalitaire et violent, est tombé. Cela devait arriver. Mais pas de cette manière… Je me dis que nous avons une responsabilité parce que nous ne sommes pas parvenus à lui faire entendre raison.
J’ai commis des erreurs, sans aucun doute.

Était-il homme à vous écouter ?

Je me souviens, en 2006, il me faisait une énième leçon sur l’impérialisme occidental et la menace qu’il représentait pour l’Afrique. Je lui ai répondu, devant témoin : « Tu sais, le jour où tu tomberas, car tu tomberas, ce n’est pas l’impérialisme qui t’emportera, c’est ton peuple. » Il en a été ébranlé, puis il y a eu quelques tentatives timides de réformes en Libye, notamment à travers son fils, Seif. Il écoutait, certes, mais je doute qu’il fût dans des dispositions réelles pour vraiment changer.

Lynx.info Rédaction

 

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