On nous signale qu’Alassane Dramane Ouattara retourne en France pour des soins médicaux, en l’occurrence changer la batterie qui régularise son rythme cardiaque…
Peut-être sera-t-il moins ralenti, et plus énergique dans ses promesses de démantèlement des gangs FRCI et dozos… et pourra-t-il enfin nous donner quelques pistes sur la Côte d’Ivoire au travail… parce en dehors des déclarations fracassantes, de l’agitation du chef, de ses disciples et de ceux qui aimeraient bien devenir chef à la place du chef, rien ne bouge, la corruption gagne tous les ministères, les ambassadeurs à la retraite reprennent du galon, les dozos sont toujours là à confondre populations à protéger et gibier de chasse, les FRCI toujours à chercher des caches d’armes pour mieux dévaliser les appartements qu’ils fouillent et mettre aux arrêts la jeunesse potentiellement de l’autre bord, la supplicier et l’éliminer…
Ayant bouclé pour six parutions, voire plus tous les journaux de la presse bleue, il pourra mieux se reposer à Paris, il n’aura pas besoin de lire ce qui se passe dans son cher pays, croyant que « pas de nouvelles, bonnes nouvelles » ! La presse verte pouvant encore et toujours encenser celui qui a relevé cinq universités d’un coup de peinture et de changement de nom; pour ce qui est des formalités d’inscriptions des étudiants, et du fonctionnement de ces hauts lieux du savoir, il faudra encore patienter…
Hélas les exactions, les vols, la violence, les tortures et assassinats continuent ; les articles à paraitre de la presse d’opposition auront au sortir de l’interdiction, un format double ou triple afin de mieux énumérer, comptabiliser les dérives et crimes volontaires de ce gouvernement de meurtrière pacotille !
Tandis que le chef aura connu en France tous les petits soins d’une médecine efficace et performante qui n’est plus qu’un lointain souvenir dans la « nouvelle Côte d’Ivoire » tellement chantée par la France et la communauté internationale, les nouveaux ivoiriens « libérés » par le cynique Dramane et ses chiens, sont abandonnés sans soins, sans médicaments, sans moyens, privés de tout, si ce n’est de leur dignité et de leur espérance !
A quand le changement, les bourreaux sous les verrous et les dignes ivoiriens consolés, encouragés, redressés pour relever une Eburnie vivante, fraternelle et réconciliée ?
Shlomit Abel