Trump : S’il te plait Poutine, laisse-moi frapper la Syrie, juste encore un petit peu…

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– Na, ça suffit maintenant. Arrête de faire l’enfant, et occupe-toi plutôt de tes devoirs, ou vas jouer aux mêmes jeux que tes autres camarades. Pourquoi ne t’es-tu jamais intéressé aux règles de manipulation des chiffres du chômage, par exemple ? Ils s’amusent comme des petits fous avec ça. Tu pourrais aussi, comme beaucoup d’entre eux, chercher à éradiquer la pauvreté, abolir les inégalités, ça marche beaucoup en ce moment. Ou, mieux, tu peux les aider à sauver la planète, ou même le cosmos si tu veux. Mais tu ne veux même pas entendre parler des accords de Paris. Tout ce qui t’intéresse c’est cogner sur les autres. Un de ces jours, ça finira mal. Je ne sais plus quoi faire, moi.

– Mais, Poupou, c’est juste une petite frappe de rien du tout. Juste pour la forme, et tu sais bien que j’en ai besoin. J’y peux rien si je suis accro. Je te promets que ce sera la dernière fois. Que dirais-tu de quelques petits Tomahawks tout petits, tout mignons, envoyés dans un endroit où il n’y a personne ? Hein, qu’est-ce que t’en penses ?

– J’ai dis non, arrête tes caprices.

– C’est pas juste. Pourquoi les autres ils ont le droit de le faire, et pas moi ? Israël par exemple, il fait ce qu’il veut et tu ne lui dis rien.

– Israël n’est pas mon problème, il n’est pas sous ma responsabilité. Mon problème c’est toi. D’ailleurs, à propos d’Israël, tu crois que je ne vois pas ton manège ? Quand tu sais que je t’observe, tu lui fais faire tous tes coups tordus et tu joues les innocents. Ce jeu-là aussi, il faudra que tu l’arrêtes, car, si son père adoptif, l’ONU, continue à ne rien faire pour le gérer, nous finirons par prendre des dispositions à son égard. En attendant, va ranger tes jouets, y compris tes tomahawks, tes avions furtifs, tes USS machin-chose, et puis, arrête de m’observer avec tes satellites pour vérifier que je ne suis pas dans les parages.

– C’est pas juste. On ne peut même plus jouer tranquille.

– Au passage, dis à tes deux acolytes, May et Macron, que s’il y a une fessée à distribuer, ils auront aussi leur part. Je vois bien que tu es poussé par ta camarade british, et que l’autre ne fait que suivre comme un dadais. Mais pour l’instant c’est toi que j’ai à l’œil. Joue, sans dépasser les bornes, et laisse les grands s’occuper des choses sérieuses ; Xi et moi, nous sommes en train de remettre de l’ordre dans la maison et réparer toute la pagaille que toi et tes copains y avez semée.

 Avic – Réseau International

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