Ça sent le sexe à tous les niveaux que nous avons de la peine à accorder le moindre respect aux femmes. Ne peuvent-elles rien obtenir par elles-mêmes ?
Ne nous fions pas du tout aux apparences car, elles sont toujours trompeuses. Au Togo, les femmes ont démissionné à tous les niveaux au point d’abandonner leur destinée dans les mains des hommes. La promotion de la femme tant criée n’est qu’une de façade. C’est ainsi que toutes les femmes qui bombent le torse d’avoir percé au sein de la société togolaise n’ont obtenu leur statut que grâce à leurs maris, amants ou supérieurs hiérarchiques. Jusqu’à présent, aucune d’entre elles n’a mérité quoique ce soit. Elles ne font qu’user de leur charme, beauté ou sexe pour se tailler une place au soleil au lieu de faire montre de leur intelligence et compétence. A l’école ou à l’université, elles sont nombreuses à séduire les enseignants pour obtenir des notes pouvant leur permettre de réussir au moment les garçons triment et bossent dur. En tout cas, nous attendons la preuve du contraire.
A Lomé, sauf ceux qui ne veulent pas le savoir, beaucoup ont connaissance des voies qu’ont empruntées les nommées Ibrahima Mémounatou du RPT, Kangni Sokpoh Diallo de la CPP, Atoème Agnélé Christine, une transfuge du CAR devenue entre-temps RPT, Djolo du CAR qui a été députée de 2007 à 2013 pour avoir entretenu des relations avec Me Yawovi Agboyibo, feue madame Touh (Son mari corps habillé a été pour quelque chose), Ouro Bang’na Nassara (son colonel de mari ne cesse de tirer les ficelles), madame Bakali Immaculée (Idem) par exemple ont gravi les échelons en politique pour devenir ministre ou député de la République. De même, l’on sait ce qui a sorti dame Ingrid Awadé de l’ombre à la lumière après 2005. Toutes ces femmes ont dû flirter sexuellement avec des hommes puissants pour gravir des échelons au sein de la société. La plupart des femmes pour réussir à obtenir ce qu’elles veulent, sont obligées d’user de leur corps. La liste serait longue si nous prenons en compte les employées de quelques degrés que ce soit, les secrétaires et autres corps de métiers où les femmes font leur entrée. La femme aime toujours passer par des détours pour assouvir ses ambitions. A l’occasion de la Journée internationale de la femme, c’est le lieu de le dire haut et fort, les femmes togolaises continuent à attendre que les hommes décident de leur sort et avenir. Le phénomène prend tellement de l’ampleur que toutes celles qui brillent dans la société togolaise ne le sont que grâce à leurs maris, amants ou partenaire sexuel. Cela nous rappelle comme si c’était hier le cas de cette directrice régionale mariée qui a pu obtenir son poste après avoir couché avec un baron du régime qui l’a appuyée dans ce sens. Ça sent le sexe à tous les niveaux que nous avons de la peine à accorder le moindre respect aux femmes. Ne peuvent-elles rien obtenir par elles-mêmes ? Par leur intelligence ou compétence ? Ceci nous permet d’ouvrir une fenêtre sur la célébration de la Journée internationale de la femme au Togo. Au fil des ans, cette Journée devient monotone et ennuyeuse à plus d’un titre au pays des Nanas Benz. Toutes les titulaires du ministère de l’Action sociale et de la promotion de la femme se complaisent à chaque occasion dans le folklore oubliant l’essentiel qui est d’initier des actions concrètes de promotion de la femme. Au demeurant, quelle ministre de la promotion de la femme a élaboré ou présenté une seule fois une feuille de route précise et concise de valorisation de la gente féminine au Togo ? Et la femme togolaise continue de vendre ce qu’elle a de plus cher pour survivre, trouver un emploi dans la Fonction publique ou le secteur privé. La comédie se poursuit avec pour acteur principal l’homme et la femme dans un second rôle bizarre qui apparemment lui sied bien. Qui dit le contraire
Igomzikpé Malika Lynx.info