Qu’enfin le Rideau se lève!

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La vie est une scène de théâtre ou chacun vient jouer sa partition, puis s’en va. Le 4 Mars 2010, le Rideau va se lever sur la scène togolaise et tour à tour, nous allons voir les différents acteurs impliqués dans les élections présidentielles jouer leur rôle. Fidèle a ses habitudes, le parti RPT pour s’accrocher au pouvoir a fait circuler des sous, vraiment des montants a vous donner le tournis dans le but d’acheter des consciences. On a ainsi pu voir des transferts de fonds d’un cote, de la douane, des impôts et du port vers la Présidence de la République, et de l’autre de la Présidence de la République vers la Cour Constitutionnelle, la Ceni, l’opposition, l’armée et des groupes d’observateurs. Comme si cela ne suffisait pas, le pouvoir pour se réserver une porte de sortie et assurer ses arrières en cas de débâcle, a place des provisions d’argent a l’étranger au cas ou la situation viendrait a être non maîtrisable. Cependant, ce que la mémoire retiendra de ce jour sera la façon dont chaque acteur se sera comporté. L’important n’est pas comment on y entre mais comment on y sort.

La Ceni et son Président

On est tenté de vous appeler comme un accusé à la barre parce que depuis qu’elle existe, la Ceni n’a jamais organisé d’élections présidentielles transparentes et apaisées au Togo. Les membres ont toujours été corrompus par le pouvoir. Les trois derniers présidents de la Ceni, Petchelebia, Potopéré et Tchangai Walla ont carrément transféré la victoire populaire au camp du RPT.
Déjà en 1998, pour pouvoir consommer leur hold-up électoral, l’armée a déposé la présidente de la Ceni Madame Awa Nana et l’a remplacée par le General Seyi Mémène, alors Ministre de l’intérieur. La suite nous la connaissons.
Le pouvoir a deux alternatives: ou bien reproduire le scénario de 1998 en confiant la supervision et l’organisation des élections à Pascal A. Bodjona, Ministre de l’Administration Territoriale, ou bien en achetant la conscience des membres restants de la Ceni à coup de millions.
Dans les deux cas, Tabiou Taffa portera une lourde responsabilité devant l’histoire. Le RPT a déjà rassemble tous les ingrédients de l’implosion sociale et il est en quête d’un bouc-émissaire. En te prêtant à leur jeu, tu seras l’instrument détonateur de ce plan diabolique. Tu auras à répondre devant le peuple.

La Cour Constitutionnelle

Président Abdou Assouma, en tant que premier responsable de cette institution, il te reviendra l’insigne honneur de donner les résultats définitifs des élections présidentielles. Par le passé malheureusement, la Cour Constitutionnelle de notre pays a démontré son incapacité à être autonome, s’inféodant aux desiderata du pouvoir. Le Président Atsu Koffi Louis Amega a montré ses limites. Par sa faute, beaucoup de sang de nos compatriotes a été versé sur le sol de nos aïeux. Il a érigé, l’injustice en règle et a mis la justice togolaise au service de l’arbitraire. Avec tous ces morts sur la conscience, on se demande comment il arrive à dormir. Si encore il a une conscience, celle-ci doit certainement l’interpeler.
Il ne faut pas perdre de vue que tu n’es pas affranchi non plus, Président Abdou Assouma. Tu étais à ses cotés en tant que membre et tu as contribué à pérenniser la dictature.
Les statistiques ne sont pas en ta faveur, la dernière forfaiture étant l’invalidation de la candidature de Kofi Yamgnane. A la veille de l’ouverture des campagnes, on se demande quelle serait l’attitude de la Cour. Seul devant ta conscience, tu auras à choisir entre le devoir et la trahison, entre la volonté de Dieu et celle de l’homme. Mai sache que quelque soit ton choix, tu auras à répondre un jour, non devant ton tribunal, mais devant Dieu. Puisse l’Eternel te guider dans ton choix.

L’armée nationale et les forces de sécurité

Mon frère militaire, gendarme, policier, gardien de préfecture, douanier, forestier ou sapeur pompier, je viens à toi te dire que tu n’es pas mon ennemi. Aujourd’hui, je veux te voir autrement que je t’ai toujours vu. Je ne veux plus courir à ta vue. Désormais, je veux que tu m’inspires la confiance et non la crainte, la fierté et non la honte, la bravoure et non la lâcheté, et enfin, la dignité et non l’humiliation. Pendant longtemps, tu as semé dans mon cœur, la haine, le désespoir et la mort. Je ne t’en veux pas car je sais que tu as été amené à le faire, des fois malgré toi. Très sincèrement je te pardonne, mais en même temps, je tiens à te dire que tu n’as plus d’excuse parce que maintenant, tu me connais.
A chaque élection, le pouvoir RPT m’a toujours présenté comme ton ennemi.

Je tiens à te dire que ceci n’est pas vrai. Nous pouvons ne pas être d’accord sur des points, cela ne fait pas de moi ton ennemi. L’essentiel, c’est que nous puissions nous asseoir ensemble après et nous parler encore. C’est pourquoi, à la veille de ces élections, je viens à toi non pas pour te défier, mais pour te rappeler ton noble devoir qui est de défendre la patrie et de protéger les laborieuses populations qui aspirent au changement. Tu ne dois plus descendre dans la rue pour brimer, pourchasser, humilier, frapper et tuer tes concitoyens. Officiers, sous officiers, grades et hommes de rang, pour être au rendez-vous de l’histoire, il vous faut prendre le train de l’espoir. Rejoignez avec honneur et patriotisme vos frères civils dans leur lutte pour la liberté, la paix, l’unité et la cohésion nationale.

Armée togolaise, pour une fois, l’opposition de ton pays parle le langage de l’union. Elle ne veut plus fuir ses responsabilités. Le 4 Mars 2010, le régime répressif du RPT aura vécu. L’opposition est décidée à aller chercher son pouvoir au soir de sa victoire. Ceci n’est nullement un acte de guerre mais un fait légitime. Tu ne dois pas attaquer ton peuple dans sa marche vers le triomphe.
Tout chef d’état major, ou tout autre responsable d’unité qui lancerait ses éléments contre de pauvres citoyens sera seul à porter la responsabilité car, le tribunal des hommes et de l’histoire le rattrapera.
J’invite instamment le chef d’état major général, les chefs d’état major, les chefs corps, les officiers généraux, actifs comme passifs, les officiers supérieurs, les officiers subalternes, les sous officiers, les hommes de rang et toutes les garnisons du pays à se mettre a la disposition du pays. Vous auriez raison de refuser de tuer ou de vous faire tuer pour une cause qui n’engage pas la patrie. Ce refus ne saurait être considéré comme une situation de désobéissance ou d’indiscipline. Toute action isolée est fortement déconseillée. Quiconque l’oublierait se verra exposé à la rigueur de la loi et à de lourdes conséquences. L’armée doit arrêter de servir le pouvoir RPT et ses chefs. Elle doit comprendre que dans sa grande majorité, elle vit la même misère que l’ensemble de notre peuple.

Les observateurs

Vous avez la lourde responsabilité de couvrir les élections et de dénoncer les irrégularités que vous aurez constatées. Vous n’avez pas le droit de spolier le peuple de sa victoire. A cause de l’appât du gain facile et de la cupidité de certains d’entre vous, il n’y a pas d’espoir pour la misère et les souffrances de nos populations. Le peuple vous dit trop c’est trop! Pour les élections prochaines, il sera derrière vous comme une ombre. Vous n’avez pas le droit de vous enfermer dans vos chambres pendant le déroulement du scrutin. Les populations sont cette fois décidées à combattre le mensonge, l’avidité et la cupidité dont malheureusement la grande majorité d’entre vous font preuve. Si vous tronquez encore les résultats issus des urnes, vous ne laisserez donc d’autre choix au peuple que de descendre dans la rue. Vous pourrez être sûrs d’une chose, le peuple commencera par vous. Pour répondre présents au rendez-vous de l’histoire vous devez dire la vérité, rien que la vérité, toute la vérité.

Faure Essozimna Gnassingbé

Comme ton père tu as menti, tu as triché et tu as tué. Tu es monté sur ton trône en immolant d’innocentes populations sur l’autel de tes ambitions. Tu as répandu le sang de pauvres citoyens qui sont descendus dans la rue pour réclamer leur victoire. Tel père tel fils, dit-on souvent. Tu as affirmé il y a cinq ans devant la face de la nation, que tu demandais pardon pour tous les torts que ton père avait causé aux gens. Tu répétais à l’occasion que toi c’est toi, et lui c’est lui. En passant en revue ton bilan, qu’est ce que tu peux concrètement dire que tu as fait et qui est différent de ce que nous avons déjà vu sous le règne de ton défunt père. Nul ne force le destin, il te faut rendre grâce a Dieu de t’avoir laissé terminer ce mandat. Si tu veux que tes enfants portent les stigmates des actes que tu auras posés ici-bas, alors tu peux continuer dans ta logique déraisonnée. Comme tu l’as fait pour ton père, eux aussi passeront leur vie à demander pardon au peuple pour tes actes. Nous espérons que ta mère, Madame Sabine Mensah et tes frères et sœurs, Patrick, Eric, Laurence et Estelle auront la sagesse nécessaire de te fa ire entendre raison.

Détrompe toi si tu penses qu’en construisant un camp à Zowla tu vas émousser la verve des populations. En effet, tu seras surpris de voir encore des milliers de jeunes dans nos villes, agglomérations, villages et hameaux descendre dans la rue pour réclamer ton départ. Nul ne peut embastiller le peuple en marche vers son destin. Ce peuple est désormais vacciné et tes manières à la hussarde pour le retenir dans ce carcan n’y pourront rien. La sagesse te recommande de tirer ta révérence et de quitter la scène. Dans la vie, il faut savoir quitter les choses avant que les choses ne vous quittent. Je t’enjoins donc de laisser le pouvoir au soir du 4 Mars sinon, c’est la rue qui va te chasser. Rappelle-toi de Moussa Traoré au Mali, d’Ibrahima Barré Maïnassara au Niger, de Sani Abacha au Nigeria, de Robert Guéï en Côte d’ Ivoire et surtout de Nicolae Ceausescu en Roumanie. C’est autant d’exemples que tu as ainsi déroulés devant toi. Tu as aussi les cas de nos voisins du Bénin et du Ghana qui ont réussi leur transition sans effusion de sang. Devant toute cette panoplie, tu es laisse libre de faire ton choix en toute conscience. Le 4 Mars, tu auras la liberté de choisir entre le chaos ou rentrer dans l’histoire comme celui qui a réussi une transition apaisée au Togo.

Messieurs les leaders de l’opposition

Le seul message que le peuple a pour vous aujourd’hui, est qu’il n’est jamais tard pour mieux faire. Le cas exceptionnel du Togo fait qu’il vous a absout. Pardonner ne veut pas dire oublier. Vous devez être les dignes représentants des aspirations du peuple, ce même peuple que cent fois vous avez déçu, mais qui, cent fois est toujours revenu lorsque vous l’avez appelé. Vous devez avoir compris maintenant que c’est en rangs serrés et unis que vous pourrez renverser ce régime qui a toujours exploité vos divisions et vos égarements pour s’enraciner. Il a maintenant pris l’ampleur du danger que vous constituez en allant main dans la main à sa conquête et pour une fois, le pouvoir a peur. Seule l’union de nos forces pourra nous amener le vrai changement. Dieu a justement voulu que ce soit le candidat de l’Union des Forces de Changement qui nous conduise vers la Terre Promise.

Vous pouvez ne pas partager ses points de vue, mais vous devez accorder vos violons sur l’essentiel quand il s’agit de l’intérêt supérieur de la nation. Nous parlons ici du destin de tout un peuple.
Au nom du peuple togolais, Apollinaire Yaovi M. Agboyibo doit prendre la main tendue de son frère cadet Gabriel Messan A. Kodjo. Ce dernier doit aussi se tourner vers son ami et frère Maurice Dahuku Péré pour vider le contentieux qui les oppose et enterrer la hache de guerre.

En Avril 2005, Faure Essozimna Gnassingbé avait été copieusement battu. Il n’a pas accepté la déconvenue et il a opéré un holdup électoral pour se maintenir au pouvoir. Par des artifices de toutes sortes, provocations, tracasseries, vols, arrestations arbitraires et sans jugement et assassinats, il a confisqué la victoire, montrant ainsi à la face du monde le mépris qu’il a pour le peuple togolais et sa détermination à refuser à tout prix le verdict des urnes pour une alternance démocratique dans la paix.
Vous ne devez pas prêter le flanc cette année ou le désaveu populaire sera plus cinglant. Des manœuvres sont mises en branle pour changer le cours de l’histoire. Je pense que c’est mal connaitre la détermination de notre peuple à aller chercher le changement dont il aspire tant. De même qu’on ne peut arrêter les vagues de la mer, nul ne peut bâillonner un peuple.
Parce que il y a nécessite à aller ensemble et dans l’harmonie, le train du changement ne doit laisser personne derrière. Gilchrist doit faire table rase du passé et accepter le retour de son fils prodigue. Celui ci a plus que jamais besoin de lui. Monsieur Olympio ne vous mettez pas en marge de l’histoire de notre pays. Le peuple togolais pour qui vous avez tout sacrifié et qui a toujours été reconnaissant ne comprendrait pas. Ce peuple qui vous est cher vous observe mais surtout vous tend les bras.

Peuple togolais

L’heure de ta libération a sonné, le jour de gloire est enfin arrivé. Nous voulons pour toi une transition apaisée. La bataille finale sera rude et la victoire dépendra de ta capacité à résister à l’oppression. Ne donnons pas raison à nos adversaires qui présentent le changement comme un désordre et un chaos. Pour ne pas tomber dans leur jeu, nous devons éviter la chasse aux sorcières et les règlements de compte. Inspirons nous des erreurs du passé pour construire un Togo meilleur que celui que nous présentent le clan Gnassingbé, les amis de Faure et le RPT. Il faut a tout prix éviter d’attiser la haine qui donnera le prétexte a l’armée de s’accaparer du pouvoir. Peuple togolais tu ne dois pas te transformer en justicier. Tu n’as pas le droit de t’en prendre aux anciens dignitaires ni à leurs biens. Il nous faudra laisser la justice faire son travail. Si nous voulons un climat apaisé nous devons créer une atmosphère empreinte de convivialité, d’amour et de pardon.

Le 4 Mars 2010, tes sacrifices et ta bravoure seront récompensés. Quelque soit le prix à payer ce jour, ton rêve deviendra enfin réalité. Tu marcheras vers ton destin avec dans une main la bougie de l’espoir et dans l’autre, la détermination à aller arracher à l’imposteur ce bien mal acquis qui n’est pas le sien. Il lui reviendra alors de choisir entre la transition pacifique que tu lui proposes et l’entêtement de s’accrocher au pouvoir vaille que vaille. Il n’y a pas d’autres alternatives: ou c’est les urnes, ou c’est la rue.

Monsieur Gilchrist Olympio

Tu as été parmi les leaders un combattant de valeur. Tu n’as jamais eu la chance d’occuper ce poste tant convoité. Les “aléas” de la vie t’ont tenu éloigné du pouvoir. Mais sache que c’est Dieu qui fait roi. Il sait pourquoi il ne t’a jamais laissé accéder à la magistrature suprême de ton pays. Pour ma part, je sais une chose, c’est que les voies du Seigneur sont insondables.

Ce que le pouvoir t’a refusé, le peuple te l’a cent fois donné. Aujourd’hui, tu es plus que le roi puisque, ironie de l’histoire, le sort a voulu que tu désignes le roi. Du moins le peuple te laisse entériner son choix. Que ta tâche est noble et exaltante ! Nous pouvons comprendre tes frustrations et ta rage, mais si tu aspires à gouverner tu dois d’abord aspirer à surpasser et à pardonner. Quelque soient tes ressentiments tu dois tourner le dos au passé et prendre ton bâton de pèlerin pour te mettre devant la marche. Jean Pierre est ton fils spirituel. Tu dois savoir qu’avant d’être le candidat du peuple, il doit d’abord être le candidat de l’UFC et ton candidat. Il a besoin de ton soutien et de ta bénédiction. Ton silence est lourd, Presque malsain. Rejoins l’histoire dans sa marche inexorable en descendant dans l’arène aux cotés de ton poulain. C’est peut être difficile mais ce n’est pas impossible. Pourras tu te regarder dans la glace au soir des élections si d’aventure le pouvoir venait encore à voler la victoire, en sachant que tu aurais pu influer sur le verdict et que tu t’es abstenu? Vas-tu faire payer à tout un peuple l’erreur commise par quelques personnes? Monsieur Olympio, l’erreur est humaine mais le pardon est divin. Puisez dans vos ressources la force nécessaire pour surmonter cette épreuve douloureuse. Pour les pères de l’Indépendance, nos martyrs, et pour 40 ans de lutte tu ne dois pas tourner le dos à l’histoire qui t’ouvre grandement ses portes.

Son Excellence Monsieur le Président de la république.

A tout seigneur tout honneur. Monsieur Jean Pierre Fabre, au soir du 4 Mars, par la volonté populaire, tu seras désigné Président de la République. Du haut de ton perchoir, il ne faudra pas oublier le sacrifice consenti par le peuple. Souviens-toi toujours que tu es sorti du peuple et qu’au terme de ton mandat, tu retourneras dans le peuple. Beaucoup de choses t’ont été reprochées, mais il faut reconnaitre que tu as aussi des qualités indéniables. Ton intrépidité et ta bravoure nous emmèneront surement à la victoire finale. Ta jeunesse et ta fougue font de toi aujourd’hui l’espoir de tout un pays. L’ampleur de la tâche ne doit pas t’effrayer car tout le monde est disposé à t’aider et à travailler avec toi. Ne nous trompons pas, le Togo est à reconstruire de la base au sommet. Nous te faisons allégeance et te promettons que tu ne seras pas seul. Au soir de notre victoire, nous marcherons à tes cotés et derrière toi pour aller prendre notre pouvoir. Peu importe combien vont tomber et combien de sang coulera. L’essentiel est de tenir et d’avancer car le prix de la consécration et du triomphe passe souvent par le sacrifice et le don de soi.

Ton premier pas politique doit être le rassemblement, et cela doit commencer par ta propre maison l’UFC. Tu dois avoir le courage de te tourner vers tes anciens camarades de parti pour faire la paix. Pour faire échec à l’imposture le Togo à besoin de l’union de tous ses enfants.

Tel un fils prodigue retourne vers ton mentor, ton père spirituel, faire ton mea culpa. Tu l’as touché dans son amour propre et tu l’as humilié. Tu le connais mieux que quiconque et tu connais les mots qu’il faut pour calmer son courroux. Il faut que le passage du témoin se fasse dans la paix et dans la joie. Enfin tu dois avoir les qualités d’un homme d’Etat comme la sagesse et l’humilité. L’arrogance et l’entêtement t’éloigneront du peuple qui t’a choisi et coupé de ta base, tu seras fragilisé.

Nous appelons au refus des organisations démocratiques, partis politiques, sociétés civiles, organisations professionnelles et syndicales, personnalités et autres compatriotes de reconnaitre Faure Gnassingbé comme président élu si les élections ne se présentaient pas transparentes et pacifiques. Nous devons alors tout mettre en œuvre pour combattre le pouvoir absolu. Nous devons nous unir pour vaincre les forces anti démocratiques et pour construire un Togo nouveau, un état de droit.

La communauté internationale qui connait si bien les malheurs imposés par la dictature à notre peuple, doit lui apporter toute la compréhension et l’aide nécessaires à la paix et à la bataille contre la misère.
Enfin, la diaspora togolaise doit apporter sa contribution sans faille à l’union de tous les démocrates de notre pays, à la défense des intérêts nationaux à l’intérieur comme à l’extérieur, à la réalisation des objectifs majeurs de liberté, de paix, de l’unité nationale au service d’un développement économique et social harmonieux.

Medjeougani C. Tchalla

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