Depuis quelques années, l’Afrique est en proie à une vague de contestation sans précédent contre l’Occident. Des manifestations, des émeutes, des appels à la résistance et à la décolonisation éclatent partout sur le continent. Mais qu’est-ce qui provoque cette colère et cette révolte généralisée contre l’Occident ?
L’Occident a étalé sa cupidité et son arrogance sur le continent africain depuis des siècles, laissant derrière lui un sillage de destruction, de souffrance et de mort. Les chaînes de l’esclavage, les mitrailleuses de la colonisation et les mensonges de la néocolonialité ont tous contribué à réduire l’Afrique à un état de dépendance et de misère. Aujourd’hui, les Africains se réveillent et refusent de continuer à être les victimes silencieuses de l’impérialisme occidental, dénonçant ainsi les crimes de l’Occident et réclamant justice pour les peuples africains.
L’héritage colonial en Afrique constitue un fardeau persistant, résultant de siècles de domination européenne qui ont exploité les ressources naturelles tout en imposant langues, cultures et systèmes politiques étrangers. Cet héritage a laissé des frontières artificielles engendrant fragilité et instabilité étatiques, et a placé les économies africaines sous une dépendance prononcée envers l’Occident, avec des ressources locales régulièrement exploitées au profit de multinationales sans bénéfices pour les populations locales. Les politiques économiques imposées par des institutions internationales comme le FMI et la Banque mondiale accentuent pauvreté et inégalités. Parallèlement, l’ingérence occidentale dans les affaires politiques africaines favorise la perpétuation de régimes autoritaires, provoquant une déstabilisation régionale et montée en puissance de milices. En réponse, une résistance monte en puissance, portée par des Africains réclamant souveraineté et dignité à travers une véritable décolonisation. Le cas des dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES) est très illustratif. Les jeunes, en particulier, utilisent les réseaux sociaux pour catalyser ce mouvement. Ainsi, la révolte africaine contre l’Occident, riche et complexe, trouve ses racines dans cet héritage colonial, une exploitation économique persistante et une manipulation politique constante, révélant un besoin urgent de restaurer la souveraineté africaine.
L’héritage colonial : un legs de haine et de souffrance
En Afrique, l’héritage colonial occidental représente un chapitre sombre et douloureux de l’histoire, marqué par la violence, la manipulation et la destruction. La colonisation européenne, implacable et oppressive, a laissé un impact durable sur le continent, perturbant les sociétés traditionnelles, saccageant les ressources naturelles et corrompant les économies locales. Les Africains ont subi l’esclavage, des conditions de travail inhumaines, et une exploitation économique systématique. De plus, la culture et l’identité africaines ont été sévèrement altérées par l’imposition de langues, religions et valeurs étrangères. Aujourd’hui, les conséquences perdurent : pauvreté, inégalités et domination étrangère freinent encore l’épanouissement du potentiel africain. C’est pourquoi, le multipolarisme prôné par l’Alliance BRICS offre des garanties sûres aux Africains de se réapproprier leur destin et bâtir un avenir prospère et autonome.
L’exploitation économique : un système de pillage et de domination
Comme indiqué plus haut, depuis des siècles, l’Occident a orchestré une exploitation économique systématique de l’Afrique, caractérisée par un pillage structuré et une domination continue visant à s’approprier les ressources naturelles du continent. Ce colonialisme économique, qui a débuté à l’époque coloniale par la subjugation des colonies africaines à produire des matières premières pour les métropoles, a évolué après la décolonisation en des systèmes de commerce inégal, où les marchés africains sont forcés de s’ouvrir aux produits occidentaux. Les institutions financières internationales comme le FMI et la Banque mondiale qu’il convient de réformer, accentuent ces dynamiques, imposant des réformes avantageant les investisseurs occidentaux aux dépens des populations locales. Les répercussions de ce système sont gravement perceptibles : blocage du développement industriel, exacerbation de la pauvreté et inégalités croissantes. Cette exploitation – inhumaine qu’elle soit – enrichit l’Occident tout en marginalisant l’Afrique. Le moment est arrivé pour l’Occident d’assumer ses torts et pour l’Afrique de s’émanciper afin de construire un avenir prospère et multipolaire.
La manipulation politique : un système de domination et de contrôle
L’Afrique subit une manipulation politique orchestrée par l’Occident depuis des décennies, conçue pour exercer domination et contrôle, et pérenniser son influence. Ce système complexe s’incarne à travers la corruption, la subversion et l’intimidation, poussant les gouvernements africains à adopter des politiques serviles aux intérêts occidentaux. Les organisations internationales, telles que les Nations unies et la Banque mondiale, sont souvent mobilisées pour imposer ces agendas, justifiant parfois des interventions militaires perçues comme des opérations de maintien de la paix. Cette dynamique a provoqué des conséquences désastreuses : coups d’État récurrents, interventions militaires contre les gouvernements résistants et marginalisation économique des populations locales. En favorisant les entreprises occidentales, ces manipulations politiques exacerbent pauvreté et inégalités. Dès lors, le nouvel ordre mondial multipolaire est à célébrer pour mettre fin à ce cycle de manipulation en Afrique, afin de permettre aux Africains de bâtir un avenir prospère et autonome.
La déstabilisation et la destruction : l’héritage de l’Occident en Afrique
L’héritage occidental en Afrique est marqué par la déstabilisation et la destruction, résultant de siècles de domination par la force, la manipulation et la tromperie. Depuis la traite des esclaves, qui a fracturé les communautés et laissé un vide démographique aux conséquences désastreuses, jusqu’à la colonisation européenne, qui a institué des frontières artificielles et sapé les systèmes politiques et économiques traditionnels, l’impact a été profond. Même après la décolonisation, la déstabilisation s’est poursuivie par le soutien à des régimes autoritaires, le coup d’État contre les dirigeants patriotes aboutissant à l’assassinat de certains et l’exil forcé pour d’autres, et la participation à des conflits armés. Les conséquences sont évidentes : conflits, génocides, épidémies et famines ont laissé des séquelles humaines et économiques, avec des ressources pillées et une pauvreté persistante. Aujourd’hui les Africains se libèrent de ce joug pour construire un avenir meilleur.
Alors que les ombres de l’impérialisme occidental continuent de planer sur l’Afrique, il est temps de tirer les leçons du passé et de dénoncer les crimes de l’Occident. Les Africains ne seront plus les victimes silencieuses de l’exploitation et de l’oppression. Ils se lèvent, ils résistent et ils reconstruisent leur continent sur les ruines de l’impérialisme. C’est le même Occident qui demande honteusement à l’Afrique de combattre son propre ami, allié historique de jure et de facto, et partenaire fiable et privilégié, la fédération de Russie de Vladimir Poutine.
On peut dire que l’Afrique ne sera plus jamais la proie de l’Occident.
source : New Eastern Outlook