
A J-9 du « Référendum français » prévu le 6 mai 2012, pour que le peuple de France réponde par « Oui » ou par « Non » à la question « Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa va en prison maintenant ou doit-il bénéficier d’un sursis ?», les nuages se sont retirés du ciel ivoirien et les choses deviennent de plus en plus claires, même pour les aveugles.
Les nuages se sont retirés aussi vite que prévu parce que le peuple français qui est assez bavard, n’a pu s’empêcher de donner le résultat de ce « Référendum du 6 mai 2012 » avant la date convenue.
Bien évidemment, c’est « Oui, Sarközy de Nagy-Bocsa va en taule ici et maintenant ». En bon français, les paroliers de François Hollande nous disent que, pour être trempé dans tous les coups fourrés de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale en France, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa n’a plus qu’un simple destin judiciaire pour le restant de sa vie.
Du coup, d’une pierre, le peuple français réussit à placer deux coups de maître : d’une part, débarrasser l’humanité de cet autre Hitler naissant avec son discours enflammé sur les frontières à protéger contre l’invasion étrangère et la menace islamiste afin de sauver un peuple français faible qui a besoin d’une France Forte, et d’autre part, débarrasser la Côte d’Ivoire de l’imposteur à lui imposé par une coalition de mercenaires dirigée par la France du même Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa.
Cela est plus qu’une évidence désormais. Sarkozy s’en va le 6 mai 2012. Ouattara le suit, juste après ou le devance, juste avant. C’est pourquoi déjà, le Chef militaire sortant de l’ONUCI à Abidjan prépare les esprits en annonçant de nouvelles violences pour très bientôt.
Mais comme avant une grande pluie, il y a un vent parfois doux et très frais, qui pousse les nuages et montre un ciel chargé et prêt à déverser son contenu, depuis cette semaine du 23 avril 2012, un vent de panique souffle sur la Côte d’Ivoire depuis le Mont Péko pour donner enfin des sueurs froides aux Dozos habitant sur les rives de la Lagune Ebrié.
Cela s’appelle la « Dialectique du gibier et du Dozo ». Le Dozo est ce braconnier qui a quitté les terres en friche, là où il chassait autrefois les gazelles et les biches, pour s’offrir une aventure de chasse en ville, en zone urbaine, parce qu’il y a été convié pour donner la mort à des êtres humains.
Cependant, comme le Dozo est un broussard et un inculte notoire, il ne sait pas que l’être humain a ceci de particulier que son génie et son instinct de survie ne s’éveillent réellement que lorsqu’il fait face à un péril imminent.
Alors, ce gibier réfléchi, ayant pris toute la mesure de la menace du Dozo, a décidé de réagir. Cela donne les résultats que la presse nationale commente abondamment depuis ce jeudi 26 avril 2012.
Il y a eu exactement 4 FRCI (la milice de braconniers baptisée forces pro-Ouattara par les médias français) tués par un Commando à Abidjan Yopougon et au moins 8 morts qui portent la signature d’un autre Commando dans le grand Ouest à Taï.
A partir de cet instant, ce n’est plus le gibier qui est en danger mais c’est le braconnier, le Dozo tueur qui tremble de tout son corps parce qu’il sait que son règne a atteint son point d’achèvement et que la riposte est plus qu’imminente.
Mais ne soyez point surpris par la tournure très rapide que prendront les choses très bientôt. Cela est dans l’ordre normal des choses : lorsqu’un arbre auquel vous êtes adossé s’écroule, c’est tout naturellement qu’il vous entraîne avec lui. Les hommes de loi nous disent qu’en droit, un principe enseigne que « l’accessoire suit le principal ». Ainsi, quand une maison brûle, elle brûle avec les cafards qui y sont.
Il en sera ainsi de la Côte d’Ivoire, que dis-je, il en sera ainsi avec la France sans Nicolas Sarkozy, le pilier central de l’imposture génocidaire en cours en terre ivoirienne. On peut le dire aisément. Ce n’est plus qu’une question de …plus qu’une question de « Référendum ».
Paroles à méditer.
A Très bientôt.
Hassane Magued