Et Vlan ! Les forces armées spéciales nous dit-on, du pays le plus riche de la sous-région ont repris du boulot. Ici, il suffit des sautes humeur du conglomérat composé d’analphabètes, de mécanos, de bandits de grands chemins pour que la république tremble ou mieux se mette à vaciller par pans entiers. Et pourtant en 2011, votre journal préféré Lynxtogo.info était sur la pointe pour dire que, cette affaire d’Alassane Ouattara, grand économiste sorti droit du Fmi n’était qu’un canular, un gros mensonge des forces obscures exogènes et endogènes qui voulaient mettre la Côte d’Ivoire sous leur coupe et piller le pays. À l’époque, on nous avait tirés de partout. Certains nous ont traités de Togolais qui s’abreuvaient dans les soutes de la présidence ivoirienne. Oui ! Chers Lynxionautes, les « libérateurs » pour le ministre Jeannot Ahoussou (PDCI) et les « stratèges » de guerre si nous reprenons le terme si cher de la logorrhée et journaliste Venance Konan sont en action depuis 10 heures GMT avec la débandade totale de la population. Mahleureusement. Les tueurs arrivés à Abidjan dans les souliers en 2011, ont repris du boulot. Cette fois-ci, ce ne sont plus les « cruels » venus de Bouaké mais bien des forces spéciales cantonnées à Adiaké. Le but de leur désobéissance à l’autorité est aussi celui de leurs frères siamois de Bouaké. Ils réclament tout azimut 12 Millions de Franc CFA à celui qui les avait promis de « mélanger » la république, de « frapper » le pouvoir moribond de d’Henri Konan Bédié et de « cueillir » le pouvoir de Laurent Gbagbo pas, comme un fruit mûr mais pourri. L’histoire semble bégayer sur les rives Ebrié. Tant qu’au prince et enfant chéri de la communauté internationale, depuis sa sortie pour dire à son argentier et ministre de l’économie de sortir le chéquier, afin de liquider sa dette avec les tueurs, « ses » tueurs de Bouaké qui ont fait gicler le sang pendant une bonne dizaine d’années, aucun Ivoirien ne l’a plus jamais revu.
La Une du confrère l’ « Inter » est on ne peut plus claire : « Les signes qui montrent que Ouattara va laisser le pouvoir ». Vivement qu’avec son départ le « Dramanistan » et la « Ouattarandie » qui faisaient office de projet de société, rentrent dans la poubelle de l’histoire. Pour le bonheur de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique entière. L’opposant camerounais Ban da-Kani avait signalé sur la chaîne panafricaine Afrique Media ceci : « Alassane Ouattara est la pire des calamités que l’Afrique ait connu ces derniers cinquante ans ». Nous y sommes !
Pâ Tamba
Lynx.info
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