Ne vous mariez pas avant d’avoir abordé la question de l’argent avec votre amoureux

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Or il n’y a rien de plus stressant que les dettes, et rien de plus dangereux pour le couple (et maintenant, ce n’est plus un couple, c’est une famille !) que le stress. 

Vous êtes encore jeune, aucun doute là-dessus, mais les responsabilités commencent à s’accumuler autour de la trentaine : l’argent devient alors le nerf de la guerre, et au sens propre parfois quand on est en couple ! Alors comment éviter de se ronger les sangs à son sujet ? Voici 5 erreurs à ne pas commettre…
En effet, les responsabilités deviennent sérieuses quand l’on sort de la vingtaine : vous êtes peut-être mariée ou pacsée depuis peu, votre premier enfant est né ou est sur le point d’arriver, si ce n’est pas déjà le deuxième… Mais que vous soyez en couple ou non, les projets nécessitant de gros investissements ne manquent pas : vous projetez par exemple d’acheter un appartement, ou de créer votre société… Autant de projets excitants qui peuvent également se transformer, hélas, en vraies galères si vous ne faites pas attention à votre budget.

Ne vous mariez pas avant d’avoir abordé la question de l’argent avec votre amoureux

Ce n’est pas tant le coût du mariage lui-même qui est le problème (8257 euros en moyenne selon un sondage OpinionWay réalisé en 2014 pour Sofinco). Il n’est rien à côté des soucis beaucoup plus gros et imprévus, eux, que vous pouvez rencontrer si vous vous mettez tous les deux la tête dans le sable.

La plus grosse erreur que vous puissiez commettre avant de vous dire « oui » est en effet de ne pas parler ouvertement de vos situations financières respectives. L’argent est l’une des causes de disputes les plus fréquentes, et le comportement face à ce « nerf de la guerre » dépend largement des individus. Or les contraires ne s’attirent-ils pas, bien souvent ?
Si le contrat de mariage ne vous semble sans doute pas très romantique, il est la meilleure façon de protéger vos biens en cas de divorce ou d’éviter d’avoir à payer les dettes que pourrait contracter votre cher(e) et tendre. Ses affaires marchent très bien ? Peut-être, mais la crise peut toucher tout le monde… Alors soyez réaliste. C’est en se préparant face aux aléas de la vie qu’on affronte efficacement les obstacles, pas en les ignorant.

Mettez de l’argent de côté pour votre retraite

On ne le dira jamais assez : pour la génération née dans les années 1980, le mythe de la retraite paisible et dorée est en train de prendre fin. Il est plus que temps de penser à économiser pour compléter une retraite dont on ne peut absolument pas connaître les conditions aujourd’hui.

Cela peut paraître stressant et même un peu effrayant (après tout, il s’agit aussi de penser à sa mort) mais ce n’est pas bien compliqué : essayez de mettre 10% de vos revenus de côté sur un compte épargne. Les plans épargne retraite populaire (PERP), eux, ne sont intéressants que si vous gagnez beaucoup d’argent et payez en conséquence beaucoup d’impôts. En effet, les versements sur un PERP sont déductibles des impôts. En revanche, l’épargne est alors bloquée jusqu’à votre retraite. (Mais rassurez-vous, en cas de vrai coup dur, elle est déblocable sous certaines conditions.)

À vous de réfléchir posément à la meilleure solution…

Pensez à votre testament
Certes, s’imaginer sur son lit de mort alors qu’on n’a pas encore la moindre ride (pour les plus chanceuses !) est un peu difficile, et un peu déprimant. Pourtant, tout peut arriver, et si vous mouriez sans avoir fait de testament, c’est la loi qui déciderait de l’attribution de vos biens. Dans certains cas, cela ne vous arrange pas : si vous êtes pacsée par exemple, sachez que sans contrat ou testament séparé, le partenaire d’un Pacs est considéré comme un simple tiers qui ne fait pas partie de votre famille !

Il n’y a rien de plus tranquillisant que de préparer un testament clair, surtout si vous êtes en couple, si vous possédez un ou plusieurs biens immobiliers, si vous avez des enfants, si vous êtes actionnaire d’une société…
Tant que vous y êtes, pensez à spécifier dans ce document (de préférence établi avec l’aide d’un notaire) les dispositions que vous souhaitez prendre en ce qui concerne les données numériques que vous laisserez derrière vous à votre mort : profils sur les réseaux sociaux, photos, bref, tout ce qui peut se promener sur le cloud…

Ne mettez pas tout votre argent dans un compte joint

Vous connaissez le proverbe : il ne faut jamais mettre tous ses oeufs dans le même panier. Une autre expression le confirme directement : certains (les mauvaises langues diront « certaines ») sont de véritables paniers percés !
C’est vraiment la porte ouverte aux conflits idiots : si l’autre s’achète des choses qu’on considère inutiles ou s’il se met à ronchonner à notre moindre petit plaisir, le fait que l’argent soit mis en commun peut alimenter des critiques plus ou moins justifiées et toujours empoisonnantes pour la relation.
Gardez donc un compte joint pour les dépenses réellement communes du couple (l’achat d’une maison ou d’une voiture, par exemple) mais gardez un compte personnel pour vos dépenses… personnelles. Vous garderez ainsi tous les deux toute votre autonomie, et celle-ci n’a pas de prix !

Après le premier enfant, faites attention à ne pas vivre au-dessus de vos moyens

L’arrivée d’un bambin est une immense joie mais aussi l’occasion de voir les dépenses de votre couple augmenter sans que vous n’y puissiez rien. Si vous vous contentez d’un congé maternité classique, pas de problème particulier. Mais parfois, pour différentes raisons, on souhaite prolonger cette période de repos par un congé sans solde, et là, les choses peuvent se compliquer et même mener à un endettement en spirale.

Or il n’y a rien de plus stressant que les dettes, et rien de plus dangereux pour le couple (et maintenant, ce n’est plus un couple, c’est une famille !) que le stress. Alors prenez le temps d’évaluer votre budget à l’euro près à chaque changement majeur de votre vie de couple, en particulier quand votre pouvoir d’achat baisse, ce qui est souvent le cas sans que l’on s’en rende compte quand l’enfant arrive.

Il s’agit simplement d’apprendre à ne pas surconsommer. C’est frustrant au début car nous en avons pris l’habitude, mais c’est le meilleur moyen d’être heureux longtemps !

Lynx.info Santé

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