« Ils ne devraient pas continuer à nous harceler », a dit le dirigeant réélu le mois dernier à 89 ans après 33 ans de pouvoir ininterrompu.
« Des sociétés britanniques et américaines sont installées ici et nous les traitons bien. Le moment va venir où nous allons perdre patience », a-t-il averti à l’occasion des funérailles d’un ancien héros de la guerre d’indépendance.
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont imposé des sanctions, dont des gels d’avoirs et des interdictions de déplacement, au président Mugabe et à ses proches collaborateurs ainsi qu’à plusieurs sociétés après les élections de 2002 que les observateurs occidentaux avaient dénoncées comme truquées.
« Ils ont des sociétés ici à qui nous n’avons imposé ni sanctions ni contrôles mais le moment va venir où nous dirons ‘coup pour coup’. Tu me frappes, je te frappe », a dit le président du Zimbabwe.
« Notre attitude ne va pas continuer à être ce qu’elle était dans le passé, passive. Nous en avons assez, ça suffit », a-t-il averti. Après sa victoire à la présidentielle du 31 juillet, le président Mugabe a promis d’intensifier sa politique d' »indigénisation » qui vise notamment à octroyer à des Zimbabwéens noirs la majorité du capital des filiales locales de groupes étrangers.
Irib