D’ailleurs, l’ambassadeur Adewui Essoham avait été au centre d’une vaste polémique à Libreville, dans l’affaire d’une jeune togolaise maltraitée et décédée après qu’une Gabonaise eut tenté de lui porter secours. L’ambassadeur aurait refusé de porter assistance à la Togolaise. La bienfaitrice gabonaise aurait été violentée par des agents de l’ambassade du Togo.
Ils avaient tous promis de faire la lumière sur sa mort…mais depuis rien ! Eux, ceux sont les autorités gabonaises comme togolaises. Ici, nous sommes sous les tropiques. La mort d’une autorité s’avère être un non évènement. Sur le mutisme observé avec la mort de l’ambassadeur « kabyè », il y a bien à craindre que les autorités togolaises aient comprises, que aller trop loin dans l’enquête ouvrirait une sorte de boîte de pandore sur les tares observées dans toutes les ambassades du Togo dans les autres pays. Que dire de celle d’un citoyen lambda ? Que dire de cette femme qui gît à côté( voir photo ci-dessus) de l’incivique kabyè pompeusement appelé « ambassadeur de tous les Togolais au Gabon » ? Quand nous avions dans un précedent article recadrer ce rattrapage ethnique qui nous pend au visage dans tous les secteurs de l’admnistration au Togo, il y a eu bien des « patriotes » proches de l’ « Akazu » version togolaise pour tirer à boulets rouges sur nous. Coup sur coup, nous avions été taxé de journal des mille collines. On nous a traité de tribalistes et tutti quanti… Mais les faits sont têtus. Il suffit de regarder de la gauche comme de la droite et de compter combien ils sont, ces kabyès à Togotélecom, à Togo Cellulaire dans les CHR, CHU, dans l’armée et dans tous les secteurs de l’économie comparé aux autres ethnies pour ressortir tête baissée. Mais revenons à nos moutons.
Bien que diplomate avec une formation en finances, le sieur Adewi Essohanam était plus un fêtard abonné aux boîtes de nuit de Libreville qu’un commis de l’Etat togolais.
D’ailleurs, l’ambassadeur Adewui avait été au centre d’une vaste polémique à Libreville, dans l’affaire d’une jeune togolaise maltraitée et décédée après qu’une Gabonaise eut tenté de lui porter secours. L’ambassadeur aurait refusé de porter assistance à la Togolaise. La bienfaitrice gabonaise aurait été violentée par des agents de l’ambassade du Togo. Des interventions de haut niveau auraient permis d’éviter au diplomate togolais d’être poursuivi par la justice gabonaise.
Quand on est Togolais, on est point étonné. Dans ce pays, le juge est kabyè, le procureur est kabyè et le président est kabyè. Bienvenue au pays du Rattrapage ethnique !
Taffa Biassi Lynx.info