Le Gvt ivoirien réfute tout lien de Ouattara avec les « putschistes
Selon nos informations la présence du Général putschiste Burkinabé Diendéré était signalée en Côte-d’Ivoire 5 jours avant le coup. Une visite selon nos sources qui fut l’occasion pour le futur putschiste d’avoir des séances de travail en « toute discrétion » avec son ancien patron Blaise Compaoré [refugié à Abidjan] et des hauts officiels ivoiriens, politiques et militaires. (Sylvie Kouamé)
Le Gvt ivoirien réfute tout lien de Ouattara avec les « putschistes » du Régiment de sécurité présidentielle au Burkina
Par Noé MICHALON
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, a réfuté mercredi les accusations de complicité du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara avec l’ex-président burkinabé Blaise Compaoré et le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) du Burkina Faso, auteur du « coup d’Etat » du 17 septembre, lors d’un point presse après le Conseil des ministres.
« La Côte d’Ivoire ne se mêle pas de ce genre de choses, c’est même une insulte faite au chef de l’Etat que de le penser », a répondu M. Koné à un journaliste qui citait « le porte-parole du front burkinabè de résistance citoyenne » qui accusait MM. Ouattara et Compaoré « d’être de mèche avec le RSP ».
Le ministre ivoirien des Technologies de l’information et de la communication (TIC), M. Koné a également défendu « la position volontairement prudente » d’Abidjan sur la crise burkinabè, expliquant qu’il « vaut mieux un silence coupable qu’un bruit qui va entraîner des problèmes ».
« Tous les autres pays qui s’expriment ne sont pas dans la situation de la Côte d’Ivoire, avec 3,5 millions de Burkinabè sur son territoire », a justifié le porte-parole.
« Nous souhaitons que cette crise soit la plus courte possible, que ce pays retrouve sa normalité. La Côte d’Ivoire s’en tiendra aux décisions prises par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest » (CEDEAO), a-t-il ajouté.
Le Burkina Faso traverse depuis une semaine une crise, avec la destitution par le RSP mené par le général Gilbert Diendéré puis la remise en place sept jours plus tard du président de transition Michel Kafando, après des négociations conduites par la CEDEAO.
NMI
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