« Quand il était question d’intervenir en Libye, on n’était pas au courant ; on nous a mis devant le fait accompli, et malheureusement c’est nous qui subissons les conséquences »
Intervenant sur la presse internationale, le chef de l’Etat nigérien a déploré que les puissances étrangères aient décidé seules d’intervenir en Libye sans informer les pays voisins, les premiers à subir les conséquences, dont le Niger.
« Quand il était question d’intervenir en Libye, on n’était pas au courant ; on nous a mis devant le fait accompli, et malheureusement c’est nous qui subissons les conséquences », s’est-il indigné.
Aussi, Mahamadou Issoufou a interpelé la communauté internationale qu’il est urgent que puisse se faire « le service après vente qui n’a pas été fait après la disparition de Kadhafi ».
« Ceux qui sont à la base cette situation doivent contribuer à la réparer« , a tout simplement martelé le président Issoufou.
Il est à noter que le Niger partage avec la Libye une frontière d’environ 200 km avec, de part et d’autre, des populations parlant les mêmes langues, notamment l’arabe, le tamajeck, et le toubou.
Xinhua