Au Togo, la cécité intellectuelle fait le bonheur des populations, en particulier des soi-disant élites de la nation. Comme l’affirmait d’ailleurs un homme politique du pays, non sans grande fierté : « Il est fou d’être sage là où l’ignorance fait le bonheur » sans commentaire.
Suite aux nombreuses participions de l’opposition aux différentes élections tant présidentielles que législatives sur fond d’échecs programmés, par les cambrioleurs de la République, en l’occurrence le pouvoir RPT/UNIR; celui qu’on baptisera très pompeusement « patriarche de la nation », au grand dam de certains aigris chromosomiques de la République, sur demande du peuple et surtout des acteurs politiques de l’opposition réunis dans la défunte C14, se vit contraint à nouveau, après son passage à la tête de la Conférence Nationale Souveraine et du Haut Conseil de la République, de descendre dans l’arène politique de la nation pour tenter une ultime expérience de réunification de l’opposition toute entière autour d’un candidat unique, en vue de se donner toutes les chances de remporter le challenge électoral du 22 février 2020, au vue et au su des communautés tant nationale qu’internationale, qui se profilait, cahin-caha à l’horizon.
Prenant à cœur cette nouvelle mission, comme un sacerdoce Divin, s’appuyant sur son bâton de pélerin, Philippe Fanoko Kossi KPODZRO, Archevêque Émérite de Lomé, presque nonagénaire à l’époque, puisqu’il faut l’appeler par son nom, fit le tour de tous les sièges des partis politiques de l’époque, voire les domiciles des leaders en vue d’obtenir leur adhésion à cette vision stratégique.
Aidé par le Conseil des Sages qu’il eût le mérite de mettre en place, dans la foulée, il réunit tous les acteurs majeurs, d’abord en groupe, puis individuellement afin de percer le secret du cœur de chacun en ce qui concerne sa conviction profonde face aux enjeux de l’heure dans le but de parvenir à trouver la combinaison gagnante au bénéfice de la grande majorité du peuple.
Quel ne fut, cependant, le calvaire auquel il a dû être confronté à travers ce labyrinthe d’équations à mille inconnues, tant tous les acteurs rencontrés prétendaient être les mieux positionnés à remporter haut-les-mains le scrutin face au dinausore du clan au pouvoir qui se délectait de leur grande division sur la question.
Afin de mieux les diviser pour régner et ainsi concerver à jamais le pouvoir, il n’hésitait pas à verser l’huile sur le feu en les corrompant à coups de millions et en faisant croire à certains d’entre eux qu’ils seraient prêt à leur céder le fauteuil s’il advenait que le choix du candidat unique se portait sur eux.
D’aucuns étaient dopés par l’idée qu’en faisant coalition avec le vilain malicieux adversaire, tenant cinquantenaire du pouvoir, qu’ils pourraient obtenir quelques portefeuilles ministériels pour certains de leurs collaborateurs et eux-mêmes.
Les plus inspirés se rabattaient sur leur prétendue foi et arguait à qui veut les entendre , à grand renfort de témoignages prophétiques, qu’ils étaient en mission Divine.
Dans le déroulé de ce mélodrame, certains paralytiques trouvaient la force de se redresser sur leurs pattes frappant la poitrine fièrement pour déclarer qu’ils sont les mieux placés pour faire l’affaire du peuple, car ils sont aussi bien acceptés par les populations du nord que celles du sud et qu’ils auraient des entrées sûres au seins de l’armée en évoquant les noms de quelques officiers supérieurs aussi branlants (du point de vue pouvoir) qu’eux-mêmes.*
Qui n’avait pas prétendu que c’était lui l’oiseau rare qui n’attendait que l’onction du pauvre prélat, visiblement perdu, face à autant de prétentieux capables de sauver la République ?
Il y a eu « des demi-lettrés hargneux » allant des chefs traditionnels à des pasteurs aux origines douteuses .Les plus teigneux étaient ceux que vous connaissiez déjà : « les deux KODJO de la République (qu’on avait fini par surnommé grand K, s’agissant de « Édouard Edem KODJO » qu’il repose dans la Paix du Seigneur, et petit k en ce qui concerne « Gabriel Agbeyomé KODJO »), Pascal BODJONA (le plus intégré des togolais du Nord au Sud), Pr Kako NUBUKPO (Le candidat de MACRON, l’homme du FCFA), Pr David DOSSEH (l’homme de la société civile, le plus humble des togolais), Pr Aimé GOGUE (capable de nous rallier toutes les voix du Grand Tone), Pr Komi WOLOU (en mission Divine, candidat des étudiants de Lomé et de Kara), Dr. Georges Assiongbon KUESSAN (candidat pour faire connaître son nom « Assiongbon », ignoré par le peuple), Gamessou KPODAR (l’homme du FMI, le plus nickel des candidats, premier en tout), Jean-Pierre FABRE (le plus populaire et le plus riche, moi c’est moi) Un Grand journaliste de la diaspora dont le nom est resté irrévélé, Attah Zeus AJAVON (titubant, à peine relevé de son AVC, qui a affirmé qu’il combattrait Agbeyomé KODJO jusqu’à mort s’il était le candidat unique choisi) Victor Komlan ALIPUI (RIP, tintinnambulant, tremblant de toute sa personne du fait de ses rhumatismes, candidat du GRADE BÉ), Prosper Yawovi ADODO (Que Dieu l’accueil dans son royaume, convalescent, candidat des Bé), Émile Elom DADZIE (paix à son âme, l’homme qui prétendait être plus intelligent qu’Edem KODJO, aussi candidat des Bé), Élias Kwassivi KPETIGO (plus discret, candidat des Bé) sans oublier les plus jeunes dont Dr. Kodjovi Aubin THON (l’homme aux 04 doctorats) et Soter-Caïus DOVI (l’homme des trois repas par jour garantis pour tous les togolais)…
Il y avait de quoi rendre dingue un prélat nonagénaire souffrant de multiples infirmités.
Mais il fallait aller jusqu’au bout et dégoter de cette belle brochette de personnalités, l’oiseau rare.
Afin d’y parvenir, vaille que vaille, c’était encore les partis politiques qui proposèrent le test d’audition auquel il fallait soumettre tous les candidats, à la différence que le prélat nonagénaire, très futé avait rejeté l’idée d’admission des partis politiques au sein du jury, comme quoi, on ne peut être juge et partie à la fois.
C’est donc de ce processus harassant qu’est sorti le candidat unique retenu par les 03 membres du jury, à savoir : « le Ministre Prosper ADODO, le Ministre Issa SAMAROU et le Ministre Fidèle NUBUKPO tous ayant une expérience éprouvée de la gestion de l’État »
Le débat préliminaire faisant l’objet de cette vidéo est une illustration éloquente des opinions qui prévalaient avant le passage au test fatidique ayant permis d’opérer le choix du candidat unique sur la base d’une approche purement scientifique qui n’a rien à voir avec les dévoiement observés par les mauvaises langues (candidat du Saint-Esprit).
Cliquez sur le lien pour écouter la vidéo.
Ni Mgr Philippe Fanoko Kossi KPODZRO, ni son assistant, Marc MONDJI n’ont participé à l’audition des candidats.
Les déclarations du Pr GOGUE et son collaborateur Dr. François Nagbandja KAMPATIBE, montrent à suffisance aujourd’hui la mauvaise foi des togolais quand on sait que c’est encore le même personnage qui prône à corps et à cri la nécessité de la candidature unique pour renverser le pouvoir directorial du clan GNASSINGBÉ actuellement.
Suivez bien le débat et tirez vos propres conclusions quand à la fourberie maladive et suicidaire des togolais qui sont à la ressemblance de leurs leaders politiques.
Quand à Philippe Fanoko Kossi KPODZRO, Archevêque Émérite de Lomé, aujourd’hui exilé à Stockholm en Suède, par le fait de ceux qui le vilipendent en cette fin d’année, s’attaquant à grand renfort de mensonges grotesques et pestilentielles à son assistant, Marc MONDJI, qu’ils essaient vainement de dissocier de sa personne, il a fait sa part:
Que l’année 2024 soit pour chacune et chacun de nous une année de sincère repentance, de reconversion spirituelle et morale, de ressaisissement de soi, d’humilité profonde et d’acceptation de l’autre dans sa différence en vue d’un mieux vivre ensemble dans le bonheur et la prospérité partagée dans un Togo à jamais libéré de l’emprise des forces du mal.
Recevez la paternelle bénédiction de Son Excellence Mgr Philippe Fanoko Kossi KPODZRO, Archevêque Émérite de Lomé, depuis Stockholm en Suède (complètement enneigé) en ce dernier jour marquant la solennelle fin de 2023 et servant de pont pour le début de l’année 2024.
Mgr Philippe Fanoko Kossi KPODZRO