Il n’a ni le charisme de son père moins l’intelligence de ce dernier et pourtant, il veut diriger comme son père. Lui, c’est Faure Gnassingbé. Curieusement le plus « intelligent » et le plus « instruit » des enfants du dictateur défunt selon les faiseurs de rois parisiens. Imposé aux Togolais suite à la mort de son père, le temps est arrivé que les Togolais retournent leur colis encombrant à la France. Et pour cause. Alors que tous les pans de l’administration semblent tomber en lambeaux et que personne ne veut plus parier un morceau de pain sur l’avenir du prince togolais, c’est le temps de l’arrogance. Une preuve qui confirme nos dires qu’il est paresseux. Cloîtré dans son bunker de la Marina et autiste à tous les cris qui ne demandent plus qu’on règle le problème lié au code électoral mais son départ définitif du pouvoir, le prince semble être sur une autre planète. Au lieu de monter parler à leur patron et lui dire « Président tout s’écroule sous vos pieds », les smalas vont plutôt lui rendre des comptes à faire dormir debout : « Président, on tient le bon bout » aurait même lancé Ingrid Awadé. Pis, on glisse dans une arrogance révoltante. C’est Gilbert Bawara (actuel ministre de l’Administration et du Territoire) en premier dans un duel sur une radio avec Claude Ameganvi qui traitait les centaines de milliers de Togolais qui battaient le macadam sous un soleil de plomb de « badauds ». On aurait aimé encore l’entendre. Ensuite, c’est le nouveau preux de la cour ; Dimas Dzikodo qu’on a galvanisé pour qu’il traite le patron du CST, Me Adjavon Zeus d’un « errant ». Comme les chiens n’ont jamais changé leur manière de s’asseoir depuis 1967, ils ont laissé une certaine presse dans le rôle de porte flingue . On pouvait ainsi lire, www. Republicoftogo.com dans sa manchette cette arrogance inouïe avec la marche du samedi organisée par le CST: « Ce groupuscule, animé par une poignée d’activistes, a formulé un certain nombre de revendications relatives, notamment, à la révision des lois électorales à l’approche des législatives. ». L’arrogance se le dispute à la fanfaronnade du coté des argousins de Faure quand, ses derniers n’arrivent plus à voir que le CST n’est plus à l’étape de la révison du code électoral mais au DEPART pur et simple du pouvoir de leur champion. Quand on sait que de toutes les façons, et comme le dit Mme Adjamagbo Brigitte Johnson, Faure partira soit par la rue ou les urnes, ce qui lui restait était l’humilité, qu’il semble ne pas accepter.
Apparemment il a choisi de partir avec une botte, sinon des bottes au cul. C’est le cadeau que semblent lui réserver bientôt les Togolais pour son arrogance ! Et c’est une question de jours!
Malika Igomzikpé Lynx.info