Dimanche, le gouvernement syrien a consenti à ouvrir aux experts de l’ONU l’accès dans les lieux où l’arme chimique était hypothétiquement appliquée. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a chargé la mission dirigée par le chercheur suédois Oke Selstrom se trouvant à Damas de bien vérifier les faits de l’incident éventuel du 21 août. On affirme que l’attaque aurait fait entre 500 et 1300 victimes.
Selon le représentant officiel du Ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch, l’Occident doit exercer l’influence sur l’opposition pour garantir la sécurité des experts internationaux.
Dans un tel contexte, sur fond de la vague propagandiste antisyrienne suivante, nous trouvons inadmissibles les appels se faisant entendre, en particulier, de certaines capitales européennes, à exercer la pression sur le Conseil de Sécurité de l’ONU et à prendre la décision d’appliquer la force déjà maintenant.
L’allié principal du régime de Bachar Asad – l’Iran peut être entrainé dans le conflit syrien. Téhéran a menacé dimanche, le 25 aout les Etats-Unis de conséquences graves en cas de tour de force de Washington contre Damas. C’est ce qu’a déclaré l’adjoint du chef du quartier général des forces armées de l’Iran, le général Masoud Jazairy.
Ruvr