Insurrection du 22 Septembre—L’AFP dans la manipulation vole au secours de Maurice Kamto [Par Feumba Samen]

0

L’‘Agence France-Presse’(AFP) ou l’‘Agence Française de propagande,’ est une agence de presse qui est ‘chargée de collecter, vérifier, recouper et diffuser l’information, sous une forme neutre, fiable et utilisable directement par tous types de médias, essentiellement francophones. C’est ainsi que l’‘AFP’ fait sa propre propagande. En réalité, elle est un épouvantable organe de propagande fascite. Un medium mercenaire à la solde de la bourgeoisie impérialiste et leurs agents dans le monde.

Vocabulaire de violence

Ses papiers-propagandes sur le fiasco de l’insurrection lancée par Kamto Maurice le 22 Septembre 2020 contient la panoplie de son vocabulaire usuel de déstabilisation—‘Police.’ ‘Disperser.’ ‘Appel solennel.’ ‘Opposition.’ Marches pacifiques.’ ‘Dictateur.’ ‘Arrestation.’ ‘Quartier populaire.’ ‘Principal opposant.’ ‘Diriger d’une main de fer.’Déploiement massif de policiers et militaires.’ 

Le lendemain, au lieu de ‘disperser,’ l’‘AFP’ écrit ‘violemment dispersée.’ Mais aussi ‘Impressionnant déploiement des forces de sécurité.’ Pour faire monter la mayonnaise, cet organe nazi fabrique le chiffre de 500 pro-Kamto arrêtés ce 22 alors que plusieurs sources donnent des chiffres largement en deçà.

France 2’ contredit l’‘AFP’ en voulant enfoncer Biya

Comme à son habitude, L’‘AFP,’ évoque l’âge du Président Biya—87ans—et ses 38 ans de gestion du pouvoir pour le décrédibiliser. Cet argument avait déjà été adressé par un journaliste gouvernemental Français le 3 Juillet 2015 au Cameroun lors de la conférence de presse conjointe entre les Présidents Français François Hollande en visite officielle et son homologue Camerounais Paul Biya. « Vous êtes au pouvoir depuis 1982. Ce qui fait que vous êtes l’un des plus vieux présidents de la planète. Vous avez été élu plusieurs fois, vous avez fait plusieurs septennats. Effectivement, la constitution Camerounaise ne limite pas le nombre de mandat. Il y aura une prochaine élection dans trois ans. Je voudrais savoir déjà dans quel état d’esprit vous êtes, est-ce que vous imaginez qu’un nouveau mandat serait le bienvenu ou est-ce que vous comptez plutôt passer la main et considérer qu’une retraite serait plutôt bien méritée? Dans quel état d’esprit vous êtes aujourd’hui? »  Demanda ce fonctionnaire de ‘France 2.’

Cette question indique que la longévité du Président Biya au pouvoir n’est pas anticonstitutionnelle. ‘La constitution Camerounaise ne limite pas le nombre de mandat.’ Avait-il précisé avant d’ajouter, ‘vous avez été élu plusieurs fois.’ En clair, Biya n’a jamais usurpé son pouvoir.

Ne dure pas au pouvoir qui veut…

Répondant à ce journaliste-fonctionnaire de ‘France 2,’ Paul Biya sur un ton ironique instruit et enseigne. « Je commencerai par dire que ‘ne dure pas au pouvoir qui veut, mais dure qui peut ».’ Ensuite, il fait une ‘une observation’ de taille. « Je ne suis pas à la tête de l’Etat par la force. Je n’ai pas acquis le pouvoir de manière dictatoriale. J’ai toujours été élu par le peuple…D’ailleurs, il y avait d’autres candidats à ce[s]élection[s]. Je les ai gagnés.«  Puis, le chef d’Etat Camerounais précisa au monde qu’il n’est sous la pression de quiconque en ce qui concerne sa retraite politique. ‘Le moment venu, les Camerounais, les amis Français et tout le monde, sauront si je prends ma retraite.’

Il revient personnellement sur la question le 22 Mars 2017 au Confindustria à Rome, en marge d’une visite d’Etat en Italie entamée le 20 Mars 2017 sur invitation de S.E. Sergio Matarella, Président de la République Italienne. Face aux investisseurs Italiens, le Président Biya présente comme un avantage, le fait que le Cameroun possède un gouvernement qui dure depuis 30 ans. ‘C’est rare aujourd’hui de trouver un Gouvernement qui dure 30 ans. C’est le cas du Cameroun.’ Cette constance est, assure-t-il, le gage que ‘le pays est par ailleurs stable.’ Cette pérennité-gouvernementale-Camerounaise régit par les lois a permis de ‘[mettre]sur pied des institutions pour combattre la corruption, les détournements de derniers publics. Toutes ces dérives qui sont assez embarrassantes dans la marche des économies.’  Facteurs déterminants pour les Affaires. Raison pour laquelle dans toutes les Ambassades Françaises, il y a une cellule du MEDEF qui élabore un rapport tous les 15 jours transmis à l’Elysée et au Quay d’Orsay pour informer sur le degré de stabilité et la fiabilité d’investir dans le pays hôte.

Vérité cachée

Les conditions « stabilité-fiabilité’« remplies, la tendance partisane de l’‘AFP’ qui fait et défait l’opinion en la manipulant est plus que visible. Elle cache mal son jeu qui est de faire main-basse sur les terres rares Camerounaise protégées par le chef d’Etat Camerounais depuis 2015.

Alors, il faut jouer sur la fibre vieillesse. Faire croire qu’à 87 ans, le Président Biya n’a pas la finesse politique des épouvantails-petits-bourgeois du monde capitaliste déclinant sur le spectre idéologique qui défilent à l’Elysée.

Mensonge endémique

Propagande et action doivent aller de pair. Kamto est recruté. L’‘AFP,’ accompagnée des media Français, vont inverser les rôles. Ils certifient leur pion, ‘principal opposant’ au Cameroun. Une grosse arnaque politique et une malhonnêteté au-delà de l’imaginable. Puisque Kamto est un échec politique. Les chiffres l’attestent. 2013 est l’année de sa première participation aux élections. Il est tête d’affiche du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), son parti, aux législatives dans le Mfoundi (Yaoundé). Cette circonscription a 7 sièges. Kamto et sa liste sont laminés—zéro élu. Néanmoins, au terme de cette saison électorale, le MRC s’en sort avec 1 député/180, et 19 conseillers municipaux sur +10 000. 0 maires/360. 0 sénateurs/100. En 2018 il perd l’élection présidentielle et s’autoproclame en moins de 24h, élu. Ensuite, il fuit les élections législatives et municipales de 2020. En définitive, de 2020 à 2025 son parti ne représentera aucun Camerounais à aucun niveau des circonscriptions administratives du Cameroun.

Ainsi, « passant de l’élections de 2013 à l’élection présidentielle de 2018, et les législatives et municipales de 2020, Kamto évolue dans une courbe descendant de crédibilité. Il perd de la crédibilité d’élection en élection.’« Déclare l’opposant Elimbi Lobé. C’est cette catastrophe politique tant sur le plan théorique que sur le terrain que l’‘AFP’ vend comme le ‘principal opposant’ Camerounais.   

Feumba Samen

Partager

Laisser une réponse