Le fruit n’est pas encore tombé mais les rapaces se dévorent déjà. Pour vaincre, Ouattara a d’abord crée une forme de GESTAPO au nez et à la barbe de Gbagbo à Abidjan. Le but précis est de semer le bordel et la désolation au sein de la population. Le commandant invisible au coeur d’Abobo était bien le sergent-chef Ibrahim Coulibaly alias IB. Père de coup d’Etat de 1999 contre Henri Konan Bédié et de 2002 contre Laurent Gbagbo, le désormais autoproclammé général semble commencer par ce mordre les doigts. Tout son travail est ignoré par Soro tout comme Alassane Ouattara. Et l’homme se plaint sur RFI: « Je n`ai pas eu de contact avec les Forces républicaines de Côte d`Ivoire
(FRCI pro-Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, ndlr). Aucun militaire ne m`a joint », a déploré l`ancien sergent-chef qui se fait désormais appeler « général IB ».Le quartier pro-Ouattara d`Abobo (nord d`Abidjan) est très largement contrôlé depuis des semaines par des insurgés baptisés « commando invisible ». Lors d’une intreview que le journaliste Camus Ali avait eu pour le compte de InfosTogo, le conseiller de Laurent Gbagbo, Alain Toussaint décrivait l’homme, comme le plus brouillon militaire que la Côte d’Ivoire possède. Ajouté à sa rivalité avec Soro Guillaume qui l’accuse d’avoir lancé des obuts contre lui à Bouaké, le général auto-proclammé va devoir reprendre le chemein de l’exil sinon de la fôret. Il voulait une reconnaissance de ces anciens amis. Apparemment, il va devoir payé le prix de son inconstance. Avec peut être la chasse à l’homme que tous ces jeunes désoeuvrés qu’il a mis à disposition s’apprêtent à lancer contre lui. C’est le début des guerres sans fin en Côte d’Ivoire. Et la France comme Ouattara le savent…
Camus Ali Lynx.info