Jamais un sans quatre et cinq. La formule, elle est des affidés du RPT-Unir. Dans leur compréhension du dialogue, il est question de parler de tout et rien sauf du départ de Faure Gnassingbé en 2020. L’illustre inconnu qui nous ai né un soir de février 2005 et qui a tué plus de 400 de ses concitoyens est le meilleur des Togolais dans leur compréhension de la politique. Ainsi, la plèbe qui régente le Togo le voit en 2020 et 2025 au trône avec une CENI pimentée à leur goût. Voilà ce que, à Unir [Parti politique de Faure Gnassingbé, NDLR], on appelle reformes. Pour ce faire, ce n’est pas un inconnu qui est chargé de crier a hue et a dia la chansonnette au dialogue et le refrain selon lequel l’opposition ne veut pas accepter la main tendue du pouvoir. Il s’agit de Gilbert Bawara. Lui toujours. Ministre ou porte-parole du gouvernement c’est selon. Son véritable rôle est méconnu. Mais il faut toutefois noter que, lors des accords de Ouagadougou qui ont accouché de l’APG, c’est ce visage de pierre du haut de ses un mètre cinquante qui claironnait que tout sera mis en œuvre pour le respect dudit accord. Depuis rien ! C’est ce même Gilbert Bawara qui court dans tous les sens pour narguer l’opposition appelant à un dialogue et jurant sur tous les toits que, ceux qui ont tué les deux militaires à Sokodé seront arrêtés et sanctionnés… Question à une inconnue ? Qui arrêtera tous les militaires qui tuent les Togolais. La griserie du pouvoir a aussi une fin. Gilbert Bawara le sait et semble toujours ne pas vouloir accepter que tout s’écroule sous ses pieds. Dialogue oui ! Mais, pas avec des gens qui ont dans les veines le sang de la roublardise et du double langage.
Djima Matapari
Lynx.info
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