La ligne capitularde, affirme que l’homme blanc est trop fort pour le nègre.
Il ne faut guère se laisser abuser. Il n’y a pas de lutte de positionnement au FPI aujourd’hui. C’est pur mensonge. En réalité, il y a deux lignes qui s’affrontent.
La première,
la ligne capitularde, affirme que l’homme blanc est trop fort pour le nègre. Il ne faut donc pas prendre le risque de l’affronter. Au risque d’être vaincu. Irrémédiablement. Mais plutôt faire génuflexion et lui dire : « Maitre, pardonne-moi, c’est le soleil qui m’a brûlé ».
La deuxième,
la ligne souverainiste, affirme que la liberté est une conquête. Qu’elle est faite de larmes. De sueurs. De sacrifices Et que le destin d’un peuple ne se construit que par lui-même. Cette dernière ligne triomphera. Malgré « les piétinements et certains reculs ». Malgré les artifices honteux. Malgré les petites combines et combinaisons malsaines auxquels on assiste. Depuis des mois.
Souleymane T. Senn
Journaliste