Il est question que le prince élise ses « Chefs-Sir » qui vont l’aider à diriger ses gouvernés
Ça va se savoir dans les prochains jours avec le gouvernement que le prince va sortir du boisseau après avoir kidnappé la démocratie pour la n’ième fois. Ici, il n’est plus question de voir combien ont été aux urnes avant de sortir un gouvernement qui satisfasse les attentes. L’avis du peuple souverain ne compte pas. Compte seulement, les desideratas et les caprices de celui qui nous est né un soir du 05 février 2005 pour gouverner. Les flaques de sang dans lesquelles il a nagé pour être là où il est, c’est du passé. Il est question que le prince élise ses « Chefs-Sir » qui vont l’aider à diriger ses gouvernés. Des gouvernés qui ont eux, aussi cessé il y a longtemps de croire en la chose politique. Il faut voir combien sont allés voter pour toucher du doigt la réalité du drame togolais. La consoeur Sabine Cessou recoupe ce travail de brigands : « Ce sont les 10% de décomptes en provenance d’une dizaine de circonscriptions du nord, sur les 42 que totalise le pays, qui ont été annoncés en premier dès le 26 avril au soir par le président de la Ceni – donnant la fausse impression à la presse internationale que le candidat Faure Gnassingbé avait une nette longueur d’avance ». Résultat, le prince a les coudées libres de sa politique, laquelle est faite de mépris pour ses sujets. L’ex ministre Djimon Oré à beau tirer l’attention de la communauté nationale comme internationale que tout est au point mort voire bloquer et que, Faure Gnassingbé n’a plus les moyens de sa politique. C’est tant pis ! Bolloré ou Vincent Bolloré prenez ce que vous voulez, est en train de faire ses affaires dans la plus grande traquillité du côté du troisième quai. C’est ça le plus important ! Et oui ! Faure Gnassingbé ou Gnassingbé II prenez aussi ce qui sied à votre entendement chers lecteurs joue aux cauris pour la désignation de ses ministres. Les heureux élus auront pour tâche de faciliter sa réélection en 2020 et du coup, faire en sorte que, les élections législatives à venir lui donne une majorité pour que les réformes institutionnelles comme constitutionnelles ne soient jamais mises sur la table. Ici on est habitué à mentir. Le ridicule ne tue plus. Mieux, le point commun de cette filouterie politique entre Faure Gnassingbé et son opposition, est que, ni le prince moins son opposition n’ont en tête l’intérêt général. Il se passe au Togo des choses qui ressemblent bien à une vie dans la jungle. Les plus « Faure » terrassent les plus faibles et leur refusent même le droit à la survie. L’arrestation du journaliste Bonero Lawson en est une illustration édifiante. Faute des fondamentaux d’un Etat digne de ce nom, l’ordre d’un soudard appelé Yark Dahemane est tout de suite converti en une décision judiciaire et fait foi de loi. Le reste, on peut demander les services du meilleur avocat du coin, rien ne se fera ! Le plus criard voir dur à avaler est cette lassitude d’une opposition habituée la nuit à faire des compromissions et le jour à galvaniser le peuple pour cacher ses inconséquences. Dans un pays normal, un gouvernement reflète les composantes qui ont été aux urnes. Chez nous au Togo, la formation d’un gouvernement est pour faire réélire un chef de famille. Question à multiples tiroirs : Qui du « Franc-maçon » Faure Gnassingbé ou de ses ministres habitués aux « Djaratuta » [pouvoirs mystiques, Ndlr]aura l’ascendance sur l’autre? Les jours à venir nous le situeront. Mais une chose est certaine. On prendra les mêmes et on en fera comme avant.
Le pouvoir togolais au sens large du terme !
Camus Ali Lynx.info