Exactions et exécutions sommaires commises en Côte d’Ivoire

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Le Gouvernement de la République de Côte
d’Ivoire tient, par la présente, à informer l’opinion nationale et internationale des exactions et exécutions sommaires commises par les rebelles agissant pour le compte de M. Alassane Dramane
Ouattara à Abidjan, sur la base de critères ethniques, religieuses et politiques. Il s’agit d’une épuration ethnico-religieuse. Ces cas qui se sont multipliés ces derniers jours dans la capitale
économique ivoirienne, sont surtout observés dans les communes réputées proches ou acquises au Président de la République SEM.

Laurent Gbagbo, notamment Yopougon et Cocody. Les quartiers de Yopougon Km-17, Yopougon-Sicogi et Riviera 2, entre autres, paient aujourd’hui un lourd tribut, par des pratiques

d’un autre âge. Dans ces différents quartiers, munis de listes de personnes à

neutraliser par tous les moyens, ces bandes armées à la solde de M. Alassane Dramane Ouattara, agressent tuent, pillent et violent les populations profondément traumatisées. La machine à tuer est

en marche. On dénombre ainsi plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés graves, principalement par balles et à coups de machettes. Ces bandes armées dressent des barrages sur les voies dans les quartiers, et procèdent à des contrôles des résidants. Les hommes sont séparés des femmes. Parmi les hommes, les individus ayant des noms à consonance non-nordiques (c’est-à-dire pas originaires du Nord de la Côte d’Ivoire), les étudiants, les membres des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI), tous supposés pro-Gbagbo, sont systématiquement exécutés ou envoyés par les combattants d’Alassane Ouattara vers une destination inconnue.

Les autres sont enrôlés de force dans les troupes de la rébellion ivoirienne. Face à de telles dérives, le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire demande à l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et a la force française Licorne de bien vouloir prendre les dispositions utiles afin de faire cesser ces exactions et d’assurer la protection des populations civiles sur toute l’étendue du territoire ivoirien. De même, le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire lance un appel pressant au Comité international de la Croix Rouge (CICR) et aux organisations des Droits de l’Homme afin qu’elles agissent, dès maintenant, pour sauver la vie de centaines de milliers de civils innocents.

Pour le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire

Toussaint ALAIN

Conseiller de SEM. le Président Laurent GBAGBO,

Chargé des Relations avec les Pays de l’Union Européenne

Pour authentifier ce communiqué, prière de joindre M. Toussaint ALAIN

Cel. : 00 33 6 42 83 02 89 – E-mail : fnsp.abidjan@gmail.com

 

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