Et le 14ième dialogue inter-togolais vient de tomber aussi gboya !

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Quel est le cancre qui n’avait pas parié que le 14ième dialogue initié par les Togolais eux mêmes et dirigé pas les Togolais allait aussi tomber gboya ? Il fallait être naïf pour croire qu’après  vingt années de lutte larvée de milliers de morts, la classe politique toute tendance confondue est devenu assez mûr pour dire plus jamais ça au Togo.  Que nenni ! Les mêmes qui ont envoyé de milliers d’innocents sur l’échafaud des Gnassingbé sont aussi les mêmes qui sont allés tremper leurs doigts dans la soupe au sang. Dans l’ordre, le Pr. Léopold Gnininvi (CDPA), Me Yaovi Agboyibor (CAR) et le guru de l’UFC vient boucler la tragédie avec un Antoine Folly(UDS) comme bonus à la conspiration. Alors que les Libéraux en Allemagne sont menacés de disparition sur l’échiquier politique à cause de leur mauvais score, au Togo, ce sont ceux qui ne représentent personne, sinon, ceux qui représentent leurs femmes et enfants qui font la pluie et le beau temps. Pourquoi ne voulez-vous pas que Jean-Pierre Fabre s’exclame en disant :  « Au Togo, nous marchons avec nos têtes » ! Dans l’ordre de ces petits marteaux avec grand bruit, on retrouve Nicolas Lawson (PRR) Kagbara Bassabi (PDP) , Agbéyomé Kodjo (OBUTS)  Kofi Yamgnane (Sursaut) et Me Tchassona Mohammed (MDC). 

Alors que les marches étaient censées provoquer une révolution, on a pu observer la manière fantastique par laquelle Kofi Yamgnane a laissé ses amis du FRAC et les mille et un bâtons que Gilchrist Olympio a mis dans les roues de Jean-Pierre Fabre. C’est ça le Togo ! On est opposant pour diriger et tout de suite. Mieux, si ce n’est pas moi alors que tout parte en fumée.

La fuite en avant , le véritable mal de Faure ?

Dans une Afrique où les valeurs ont encore leur sens, on peut taxer Faure de lâche ! Voilà quelqu’un qui n’a jamais eu le courage d’entreprendre, d’aller au bout et de vivre au soir de sa réussite comment se faire violence est beau ! Pis, quand il entreprend, c’est pour ne jamais finir. On l’a vu avec des élections législatives bâclées en 2007. On l’a revu avec les élections volées de 2010. On a aussi vu la manière ubuesque par laquelle il a choisi Mgr Nicodème Barrigah pour conduire une réconciliation qui avait l’air d’un arrangement pour que l’UE décaisse. Résultat : Les bourreaux sont venus jeter l’opprobre de leurs actes, la barbarie et les torts d’Israèl sur les victimes. Les FAT pourtant impliquées jusqu’à la hiérarchie de l’État major, étaient devenues plus que menaçants. Pour Jean Kissi du CAR, le problème de Faure est la grande paresse de ses ministres. « C’est un gouvernement de paresseux »  martèle-il dans un duel télévisé avec Gilbert Bawara sur Africa 24 peu avant que les Togolais aillent aux urnes en mars 2010. Et ceci peux s’expliquer. Aucun  ministre n’a  pas été élu. La démocratie participative n’existe pas sous le fils comme se fût aussi sous le père de la nation. Les ministres de Faure ne sont pas connus des populations qu’avec le titre de ministre. Conséquence immédiate: ils n’ont pas à rendre compte à la population mais à Faure. Le président lui-même tirailler dans une guerre effroyable entre frères et les multiples coups de fils avec ses financiers sur sa fortune se retrouve enfin de journée fatiguer, donc plus de temps de savoir qui fait quoi et qui pille la république en toute impunité. C’est dans cet désordre absolu qu’on voit Ingrid Awadé partout et nulle part dans les sociétés qui génèrent des milliards. Gnassingbé Essolizam n’est-il pas venu à la barre lors du procès Gnassingbé contre Gnassingbé signaler que l’égérie de la cour avait pour manne de campagne aux élections de 2010, 27 milliards de Franc CFA a sa disposition ?

En reconnaissant un échec du quatuor RPT, CAR, ANC et UFC sensé réconcilier les Togolais par un dialogue un proche de Jean-Pierre est on ne peut plus claire : « Avec le RPT, on ne peut pas aller de l’avant dans ce pays » . En attendant, les Togolais peuvent déjà commencer les échauffements pour le 15ième dialogue. Quand ceux censés d’inoculer les germes de la fraternité et de la démocratie puent la malhonnêteté, la cupidité et l’égoïsme, ce sont les signes qu’on voit avant la perdition totale de l’État. Dialoguer comme nous le définie la dictionnaire Bordas, veut dire : forme d’expression où les personnages parlent à tour de rôle. C’est aussi deviser, bavarder, échanger des propos.

Au Togo, dialoguer ne relève plus du genre humain. Peut être la classe politique semble dire que cela est du ressort des animaux. Sinon ils auraient [ndlr, opposants] eu honte de ressortir de ce n’ième dialogue encore avec un échec !

Camus Ali Lynx.info

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