Dans un pays ou l’information relève du secret défense, le journaliste est entre mensonge, doute et invention.Annoncé déjà en 2001 comme mort suite á une hémiplégie,notre confrère Etiame.com va magistralement tué le colonel dans un article qu’il intitule « Togo: Un bourreau s’en serait allé » en date du 08 janvier 2009.On ne sait quelle laboratoire aurait fournit á ce confrère les éléments et la photo á l’appui. Etiame.com poursuit « D’après nos informations obtenues de sources sûres, il avait sauté du haut d’une maison à étage il y a quelques jours, dans le but de se donner la mort. Il fut évacué dans un premier temps sur Lomé pour y recevoir des soins. Mais face à la gravité de son cas, il sera évacué d’urgence en France où il vient de passer de vie à trépas. »
C’est le lieu et l’occasion pour nous journalistes de mettre dans nos investigations un peu de nous même et du sérieux.On ne peut faire l’apologie de ce beau métier qui est le journalisme avec des ingrédients mensongers ! Les togolais lisent chaque jour que Dieu fait les humeurs des uns et les clameurs des autres qui ne relèvent d’aucune réalité.Et pourtant nous sommes les premiers á crier si fort nous journalistes que la HAAC est devenue une boîte ,une caisse á résonance du RPT.Et si la HAAC savait que nous ne sommes pas sérieux dans nos investigations pour ne pas nous prendre au sérieux ? Le confrère AfriSCOOP revient le 12 novembre 2009 avec sa nouvelle version sur la mort d’Ernest Gnassingbé.Vrai ou faux l’information reste encore á prendre avec des pincettes.Et le plus heureux certainement est Ernest Gnassingbé qui doit en rire gauloisement .Pauvres journalistes ! á défaut d’une presse digne de ce nom ils se contentent d’en faire une pauvre presse. Ernest est mort Vive Ernest !
Thierno Bokar Lynx.info