Comment réchauffer au lit ces femmes « froides »
L’idée qu’une personne se fait de sa propre sexualité est grandement déterminée par sa culture, son milieu social et son expérience personnelle. La perte de la libido, décrite comme étant cette incapacité à ressentir pleinement et agréablement les divers états ou stades physiques que l’organisme traverse généralement au cours d’une activité sexuelle, touche en majorité la femme. Chez cette dernière, ce trouble s’appelait autrefois frigidité. Les sexologues ont abandonné ce terme péjoratif en faveur d’expressions plus neutres, comme perte de la libido ou inappétence sexuelle.
Quelles sont les deux formes de frigidité ?
En latin, libido signifie « envie », désir. Le premier à utiliser ce terme en psychanalyse est S. Freud. Il le définit comme étant le désir : c’est -à-dire l’énergie psychique à l’origine des pulsions de vie et spécialement les pulsions sexuelles.
1 L’anaphrodisie : C’est l’absence de désir sexuel. Si cette absence existe toujours, on parle d’anaphrodisie primaire ; si elle apparaît après une connaissance du plaisir, on dit que l’anaphrodisie est secondaire. Une telle femme n’a pas le désir spontané de l’acte sexuel.
2 L’anorgasmie elle, est l’absence du seul orgasme, le désir étant conservé. Cette absence d’orgasme peut elle aussi, être primaire ou secondaire.
La frigidité serait l’association d’une absence de désir et de plaisir.
L’intérêt de l’orgasme
L’orgasme correspond à des contractions musculaires involontaires (3 à 15), d’abord assez fortes et rapprochées, puis de plus en plus espacées et de moins en moins intenses…
Quand tu as un orgasme, ton corps libère des hormones telles que l’ocytocine, la DHEA et d’autres endorphines. Ces substances te donnent une sensation de bien-être et accentuent ton plaisir. L’orgasme joue aussi un rôle relaxant (anti stress) et sédatif (envie de dormir). C’est pour cela qu’après un gros câlin, on a souvent envie de s’endormir dans les bras de son ou sa chéri(e)…
Ce n’est pas tout, d’après d’autres études, les hormones libérées te protègeraient aussi des cancers, notamment de la prostate (pour les mecs), et des problèmes de cœur ! Ils soulageraient aussi les maux de tête et les migraines.
L’anorgasmie ou l’absence d’orgasme !
L’orgasme est le plus haut point du plaisir sexuel ! Il ne faut pas confondre orgasme et jouissance. En gros, il est possible qu’un mec éjacule sans avoir d’orgasme (même si c’est rare), tout comme une fille peut ressentir beaucoup de plaisir sans en avoir non plus… Tout est une question d’état d’esprit et de relâchement de soi.
L’absence d’orgasme est fréquente chez les jeunes filles. Lors du premier rapport, un peu plus de la moitié d’entre elles n’ont pas de plaisir. Notons aussi la plupart des filles accèdent assez facilement à l’orgasme clitoridien, et bien moins à l’orgasme vaginal. En effet, 70% des femmes, tous âges confondus ne connaissent pas l’orgasme vaginal. On ne peut donc pas parler d’anomalie lorsqu’une fille éprouve des orgasmes déclenchés par les caresses sur le clitoris mais pas par la pénétration vaginale. Le problème se pose donc lorsqu’une fille n’a jamais ressenti d’orgasme.
En outre, précisons que tout ce qui peut modifier nos envies sexuelles et notre désir est très vaste, universel et en même temps propre à chacun d’entre nous. Cela remonte en général loin dans l’enfance. Pourquoi a-t-on envie de cette personne et pas d’une autre ? Pourquoi avons-nous subitement envie de faire l’amour au milieu de la journée quand c’est impossible ? Autant de réponses que de questions et de situations vécues…
Il peut arriver que ta « libido » ne soit pas en phase avec celle de ton ou ta partenaire comme par exemple lors d’une grossesse, cela peut « bloquer » les désirs de l’homme qui a souvent peur de faire mal à l’enfant alors que la femme a une libido décuplée… Cela peut être aussi inversé! Il y a des hommes qui ont des désirs exacerbés lorsque leur compagne est enceinte.
De même, lors d’états dépressifs importants, il y a souvent une baisse significative de la libido, comme dans le cas d’un deuil par exemple. Certains traitements entraînent aussi ce genre d’effets secondaires… Ca dépend aussi de la réalité, c’est-à-dire de ce que tu as vécu dans la journée, la semaine, la vie….
Le vrai plaisir féminin est clitoridien !
Point de discussion, l’organe du plaisir sexuel féminin, c’est le clitoris. Il ne sert qu’au plaisir, et c’est le seul organe humain qui est dans cette situation. Le pénis, lui sert à uriner et à éjaculer du sperme. Au bout du clitoris se trouve un gland qui ressemble, en miniature et sans ouverture, au gland du pénis. Il est aussi sensible, sinon plus, puisqu’il possède trois fois plus de capteurs de plaisir que le gland pénien ! Ainsi, la plupart des femmes atteignent l’orgasme par caresses clitoridiennes, qu’il s’agisse de caresses manuelles, buccales, de frottements, de pressions plus ou moins douces ou appuyées.
Seulement, si le clitoris est le « starter » du plaisir féminin, le vagin en est l’effecteur. En effet, un orgasme clitoridien est toujours aussi vaginal. En effet, au moment de l’orgasme, le vagin se contracte de manière involontaire et rythmique. On observe 3 à 12 contractions, les premières étant puissantes, puis les suivantes de moins en moins fortes.
Un conseil aux femmes, musclez le vagin !
Repérez-les facilement, ils entourent le vagin. Pour les percevoir il suffit de serrer le vagin. Facile à dire, pas forcément à faire quand on ne l’a jamais expérimenté ! Pour t’aider, tu peux introduire un doigt à l’intérieur de ton vagin (un tout petit peu suffit) et contracter. Tu dois sentir un serrement autour de ton doigt, ou au moins un léger mouvement.
Il existe une autre méthode : lorsque tu urines, tu bloques le jet en plein milieu. Pour réussir ce geste, tu contractes les muscles du vagin.
Une fois que tu les as repérés, tu peux faire de la musculation. Il faut chaque jour au moins 30 contractions tenues quelques secondes pour gagner en force. Et comptes au moins trois semaines assidues pour observer un changement sexuel. Ces exercices se font n’importe où : assise dans un bus, le soir dans ton lit, ou même en cours quand c’est barbant. Mais jamais en allant aux toilettes uriner : ça, c’était seulement pour le repérage.
Mon conseil : garde cette bonne habitude de t’exercer régulièrement. Le jour où tu auras des enfants, tu vas récupérer nettement plus vite que les autres après l’accouchement !
Quelques remèdes pour aider les femmes « froides »
1 Le cacao : il est capable d’augmenter les taux d’agents chimiques dans l’organisme qui vous mettent en bonne humeur. Parmi ces substances figurent des neurotransmetteurs, la sérotonine, et des endorphines, qui soulagent la douleur et agissent comme euphorisants. Le résultat en est que « toutes les substances chimiques du cerveau sont à leu niveau optimal pour une humeur au beau fixe et un surcroît d’énergie ».
2 kola ou Cola nitida : elle est utilisée comme aphrodisiaque en Jamaïque ainsi que dans les sociétés traditionnelles d’Afrique occidentales. Cette plante contient des substances complexes stimulantes comme la théobromine, la kolatine ou la caféine. Dans les ays arabes, le café qui contient, bien entendu, une abondance de caféine, est depuis des siècles considéré comme un stimulant sexuel.
3 Le gingembre : Au Pérou, les vendeuses de gingembre vantent leur plante « brûlante » capable de réchauffer les femmes « froides ». Je ne saurais avancer aucune affirmation d’ordre scientifique à ce sujet, mais le gingembre ne fait sans doute pas de mal. En outre, son goût est très savoureux. Alors pourquoi ne pas l’essayer ?( la suite sur cette plante à lire dans sambamara.com)
4 Le Persil : il est oestrogénique. Il est traditionnellement utilisé pour stimuler les règles, faciliter l’accouchement et augmenter la libido chez la femme.
5 Le Palmier serenoa (Serenoa repens) Au XIXe siècle, les herboristes recommandaient le palmier serenoa pour contribuer à réveiller la libido féminine. Aujourd’hui, cette plante est surtout utilisée chez l’homme pour faire diminuer l’hypertrophie de la prostate. Certains chercheurs démontrent que le bêta sitostérol, une substance complexe présente dans cette plante, possède des effets aphrodisiaques.
6 L’Anis (Pimpinella anisum). L’anis contient une grande quantité d’anéthol, une substance complexe dont les effets ressemblent à ceux de l’œstrogène, l’hormone sexuel féminine. Il possède une réputation immémoriale pour stimuler la production de lait maternel, aider à la menstruation, faciliter l’accouchement et augmenter la libido chez la femme. Certains scientifiques affirment que les oestrogènes n’ont rien à voir avec le désir sexuel, mais je suis d’avis que les phyto-oestogènes tirés des plantes stimulent l’amour de la vie et, par conséquent l’amour tout court.
7 Vous pouvez enfin utiliser une décoction de racines d’Annona seenegalensis ou « dugoor » et de Cissampelos mucronata communément appelé « ngolomaar ».
Samba Ndiaye Sambamara.com