Dépité, le Gal Gnassingbé, son supposé géniteur, arrêta les frais et l’envoya dans une école militaire française formant des sous-officiers. Mais on exigeait le Bac I dans cette école militaire. Qu’à cela ne tienne, EYADEMA demanda au Principal du Collège, de falsifier le bulletin, ce qui fut fait ! Mais rien à faire, le niveau n’y était pas et l’élève sous officier fut recalé. Dépité encore une nième fois, le Gal EYADEMA fit tout de même de son fils, un parachutiste…
Mais cet homme n’était pas né pour faire du bien autour de lui ! Très méchant, trop imbu de sa personne, il devient rapidement capitaine, puis commandant, puis colonel des FAT ! Formation scolaire médiocre, formation militaire médiocre, le fougueux colonel se prit pour le Tout Puissant, et pratiquement le Président du Togo, de SOKODE à Dapaong : il s’illustra par les bastonnades, les tortures, les assassinats, et les meurtres en tous genres, de tous ceux qu’il considérait comme ses ennemis !… Si on devait verser le sang de toutes ses victimes dans une bassine, on remplirait 3 ou 4 récipients !… Puis vint le dernier meurtre, un de trop : un jeune homme qu’il a abattu, dans un excès de colère, sous prétexte que ce jeune homme draguait une fille que lui aussi convoitait ! Alors, le père du jeune homme se rendit à KETOU, au BENIN, avec la chemise tachée de sang de son fils assassiné. Les féticheurs déposèrent la chemise sur le fétiche-roi, pendant 5 minutes, et la retournèrent au malheureux père, en lui posant cette question à double réponse :
« Voulez-vous que l’assassin de votre fils soit fou à lier, à vie, ou meurt dans les onze jours ? ».
« Je veux qu’il vive, mais, qu’il ne puisse plus jamais tuer quelqu’un, avant sa propre mort ! », répondit le père…
Onze jours exactement après ces paroles du père, le colonel Ernest GNASSINGBE devenait fou, et il le resta jusqu’à sa mort ! Les soins à lui prodigués, en EUROPE comme sur le plan traditionnel, en Afrique, n’y firent rien ! Après plusieurs années de folie complète, Ernest Gnassingbé sauta un jour du 3è étage de sa maison, dans le vide, en se disant qu’il sautait en parachute ! Il n’y avait pas de parachute, et le malheureux se fractura le bassin et les os des 2 jambes. Il mourut, quelques jours après, dans des douleurs atroces. Comme on le voit, les armes visibles ne sont pas les seules dangereuses. Il ne faut pas badiner avec les mystères de l’Afrique ! Cette mort doit servir de leçon à tout le monde !
ASSILETE G. Esaïe