Alemadjro n’est pas content ! Et pour cause, une photo fait le tour du monde sur le site du confrère Le Post.fr sous le lien suivant : http://www.lepost.fr/article/2011/09/19/2593694_afrique-kagni-alem-epargne-les-africains-de-tes-conseils.html . Alors que nous avions bien écrit un article au Lynx pour rappeler que l’Afrique actuelle avait plus besoin d’une lutte sur tous les fronts contre la recolonisation rampante du continent plus que les points sur les « i » et les virgules conseillés par l’écrivain aux Togolais, c’est un Kangni tout en couleurs qui menace désormais le Lynx de le traduire devant les tribunaux. Seule inconnue, on ne sait pas encore si c’est devant le juge Abalo Pechelibia au demeurant connu pour sa capacité à tordre le cou du droit au Togo ou devant le juge Bruguière en France connu pour sa lecture surréaliste à pourchasser le président Paul Kagamé quand la jounaliste belge, Colette Brackmann recoupait que, c’est bien l’armée française qui avait tiré sur l’avion du président rwandais Juvenal Habyarimana. Dans un courriel aux allures menaçantes et guerrières, l’universitaire retient les charges suivantes : « (car il y a beaucoup de mensonges que je pourrais vous demander de prouver, ex. ma précarité, ma nationalité française, etc…)». Quand on a lu l’article en question du Lynx qui n’a ni mentionné sa nationalité ni écrit pour notre compte sur sa vie qu’il dit lui même précaire, on déduit que l’homme a autre chose dans la tête que ce qu’il nous reproche. Aussi, une photo qui vient des rets du cercle fermé de Kangni serait une trouvaille du Lynx sinon de son rédacteur en chef Camus Ali pour noyer le néophyte. Alors que le journal online le plus lu du Togo totalisait pour le seul mois d’octobre plus de 200.000 visiteurs, l’écrivain a pensé qu’on voulait mettre fin à son flambant rôle de conseiller du chef de l’Etat à la francophonie en prêtant les services du journal français pour mieux le déculotter en France, lui le pape de la « francophilie » au Togo, et par ricochet, devant l’indécrottable secrétaire de la francophonie, Abdou Diouf, son champion.
A chacun son Lynx !
C’est d’abord Kofi Yamgnane, ancien secrétaire sous François Mitterrand qui suppliait SOS racisme de s’occuper du Lynx. Ensuite c’est le Boucher d’Abidjan, Alassane Ouattara qui a mis son avocat aux trousses du Lynx. Et pour terminer, c’est l’universitaire et écrivain Kangni Alem, qui voudrait aussi marcher « mano in mano » avec le Lynx, pas vers un restaurant mais en direction d’un tribunal. Somme toute, à l’allure dont les menaces jaillissent et pleuvent de partout, le Lynx selon leur calcul devrait mourir avant trois ans de vie. Mais ici, il faut bien rappeler que Kangni Alem sait très bien que le Lynx n’a pas enfreint à la déontologie journalistique. En nous sommant et nous accusant d’avoir exposé une photo sans preuve aucune qui ne fait pas bien pour l’homme politique qu’il est à la face du monde, le journal Lynx peut aussi porter plainte contre Kangni pour mensonges, calomnie et diffusion de fausses nouvelles. Mais, nous n’allons pas faire ce que beaucoup au Togo pense que ce soit le chemin le plus court pour atteindre leurs objectifs inavoués. Nous sommes un journal de combat et nous assumons ce titre. Nous ne porterons pas plainte contre un Togolais qui nous « agresse » et voudrait faire passer le Lynx pour un journal composé « de journalistes dont le seul but est de tirer sur les autres ». Nous ne ferons pas comme Kangni qui nous promet si nous refusons de publier son « droit de réponse » l’hécatombe, le déluge. Bien pire, au lieu de s’en prendre au journal français qui a publié la photo, on se tourne vers le frère qui n’a rien fait. Nicolas Sarkozy, ne nous avait pas-t-il lancé à Dakar que, c’est le nègre qui a vendu son frère nègre ? Au lieu d’écrire un petit papier à l’adresse du journal Le Post .fr pour en savoir plus sur cette photo et son origine, c’est le Lynx qui est la proie à la portée des dents. Et dire que c’est un homme de Lettres qui refuse totalement de se mettre au service de la république en aidant pas le Lynx et ses journalistes, c’est bien curieux !
Hier, quartier latin sur la côte ouest africaine, le Togo exportait des intellectuels au Niger, en Côte d’Ivoire, au Gabon… Après 50 ans voilà le nouveau visage des intellectuels Togolais. On se cramponne, on guette et on s’allie au finish les bonnes grâces du pouvoir en torpillant par des menaces et des coups bas le petit peu des acquis de quelques Togolais qui refusent de se courber totalement. Bien pire,on cherche une visibilité, c’est l’essentiel. Dictateur ou tyranneau, on s’en tape ! Pourvu que l’on puisse monter sinon grimper les marches pieds des avions au nom de la république, au nom d’un titre pompeux de conseiller du dictateur ou du tyran et menacer les « pestiférés de journalistes» qui ont cru bon de ne plus accepter l’injustice, le désordre, la gabegie. Et au Togo ça paie porter plainte contre un journal. A hauteur de 200 millions de franc CFA, le confrère L’Indépendant Express, devrait payer les dommages et intérêts dans un pays où l’on vit avec moins de 1 dollar par jour. Une manière de nous dire, de ne plus écrire. Nous l’avons compris. Nous écrirons davantage pour aller à Canossa, mais en vainqueurs !
Djima Matapari Lynx.info